Analyses de filaments tombés du ciel – 2ème rapport AnAlytikA

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Rapport_AnAlytikA 01 04 2014

 

analyses de filaments récoltés le 13 novembre 2013 devant huissier à St Martin de Crau (13)

Le dossier imprimé est disponible pour le prix de 8€ port compris. A commander à

acseipica.association@gmail.com

 

Un sacré poisson d’avril !

C’est une grande première !

Enfin une réponse du Ministère de l’Écologie à la question du député de la Haute Garonne Gérard BAPT, posée le 16 octobre 2012 au sujet des « mystérieuses traînées dans le ciel » plus connues sous le nom de chemtrails « .

http://www.nosdeputes.fr/14/question/QE/7016

http://questions.assemblee-nationale.fr/q14/14-7016QE.htm

Quelques commentaires:

– La réponse est la réponse standard toujours donnée par la DGAC (Direction Générale de l’Aviation Civile)  à ceux qui l’ont contactée. Les arguments avancés dans cette réponse sont démentis par une observation attentive.

D’autre part, l’affirmation: « ce phénomène dépend peu de l’altitude de l’avion » est un pur mensonge si l’on se réfère aux conditions nécessaires à la condensation de moteurs d’avions qui utilisent un  carburant de plus en plus propre. La simple condensation produite par un réacteur d’avion ne peut se produire qu’à partir de 8000 mètres, à des températures inférieures à -40°.
Pour qu’elle puisse se produire à des altitudes inférieures et des températures moins froides, il faut nécessairement des particules bien particulières comme les bactéries E-coli et autres, ou autres particules.

d’autre part le taux d’humidité invoqué n’est jamais atteint d’après les relevés de ballons sondes de météo France .

Sa publication est en date du 1er avril et au moment du remaniement ministériel; clin d’œil du Ministre sortant et/ou patate chaude pour la suivante ?

Film OVERCAST – dernières nouvelles – nouvel et dernier appel à contribution

Chers tous

Après des mois de travail intensif, de recherches, d’entretiens, de tournage et d’heures de montage, nous sommes pratiquement parvenu à la fin.
En juillet 2013, grâce à notre campagne indiegogo, grâce à vous, nous avons pu continuer la réalisation d’OVERCAST et nous avons pu atteindre bon nombre des buts que nous avions encore sur notre liste. En fait cette campagne et l’argent récolté nous ont permis de (d’):
1) assurer un nouveau voyage aux Etats-Unis pour rencontrer et interviewer des scientifiques et des activistes de la Californie à Houston au Texas.
2) de voler une nouvelle fois pour récolter des échantillons d’air à plus de 9000 m d’altitude (29000 feet)
3) de continuer le tournage autour de l’enquête de Matthias en Allemagne, en France, en Suisse.
4) de filmer et d’insérer les « cover shots » prévues avec un drone.
5) de continuer et de finir le montage et d’amorcer les processus d’animation, de corrections finales de sons et d’image, de mixage, de composition musicale.
Bien qu’une telle production coûte très cher sur le papier, nous sommes sur le point de terminer, avec très peu de moyens, un film ambitieux et extrêmement bien documenté, qui donne la parole à beaucoup de scientifiques et d’activistes dans le monde entier. Mais la réalité est la réalité et après 5 années de travail et malgré notre souci constant d’efficacité, nous sommes parvenus à la conclusion qu’un budget plus large est indispensable pour obtenir les conclusions et le film que nous désirons présenter.
Beaucoup d’entre vous m’ont demandé des nouvelles du film, des analyses, des dates de sorties etc et je serais heureux de pouvoir répondre dès aujourd’hui à vos questions mais pour cela nous devons franchir encore ces deux étapes principales:
1) Confirmer nos premières analyses ICP-MS
2) Financer une partie de la postproduction montage exclu (particulièrement le mixage son et les différents masters image/son)
Afin de parvenir à cela pour juillet, nous avons décidé de lancer une dernière campagne , qui commence maintenant et durera 30 jours. Comme à notre habitude, nous ne demandons pas beaucoup, mais ce qui est demandé est essentiel pour atteindre notre but. Je sais que la plupart nous ont soutenu dans le passé en contribuant à la réalisation d’OVERCAST. Aujourd’hui nous revenons vers vous et nous espérons que vous pourrez répondre positivement à cette nouvelle campagne. Peu importe la somme que vous désirez dépenser, car les petits montants additionnés forment les montants plus importants.
Si le sujet vous intéresse, s’il vous intrigue, si vous n’avez jamais entendu parler du mot « chemtrails » et si vous désirez apprendre plus à ce sujet, alors soutenez nous. Contribuez avec 10, 20 ou 100 ou toute autre somme et aidez nous à terminer ce qui a été amorcé il y a 5 ans avec courage et passion.
Pendant que vous êtes en face de votre ordinateur, prenez également le temps de diffuser cette nouvelle, de transférer ce message et le lien vers notre campagne. Utilisez Facebook, Twitter et tout autre réseau social existant aujourd’hui pour faire passer le mot et pour que les gens sachent que nous sommes présents, en train de travailler sur un film mais également sur une thématique d’intérêt public global.
Ne soyez pas timides, cliquez ici : OVERCAST THE MOVIE et soutenez nous et si vous préférez le faire à travers notre site, vous pouvez également contribuer directement ici: DEDAL FILMS
Si vous ne le faites pas déjà, suivez nous sur  facebook. Des nouvelles vont arriver dans les mois à venir.
Nous espérons que vous serez avec nous une nouvelle fois et n’hésitez pas à prendre contact avec nous pour toutes informations supplémentaires ou/et toutes questions.
Merci
Tristan Albrecht
Producteur d’OVERCAST
 
FACELESS LE FILM

« La guerre environnementale est déjà en cours »

Article du Général des Forces Armées italiennes Fabio Mini,

revue Limes 06/2007

« ….malgré les conventions existantes l’armée n’a pas arrêté les expérimentations climatiques, atmosphériques, tectoniques, au contraire nous avons accéléré »
Ci-dessous document en italien à télécharger; dès qu’une traduction nous parviendra, nous la publierons ici même.

La guerra ambiantale globale é giá cominciata

Le dormeur se réveille

Un débat s’est engagé sur le site « Le dormeur doit se réveiller » suite à la publication d’une interview de Dominique Pélissier, de l’ACSEIPICA par le cercle des volontaires.

Il y a eu quelques échanges argumentés intéressants mais ma dernière réponse, en date du 25 février n’avait toujours pas été publiée dans ce fil de discussion. Au final cela n’est dû qu’à une fausse manip de ma part.

En attendant de le renvoyer sur le forum du dormeur, je vous invite à lire le début de cet échange sur le site du Dormeur-qui-doit-se-réveiller et la fin ci-dessous.

Merci à lui d’avoir poussé l’exposé des arguments de manière aussi approfondie.

Cet échange devrait constituer une bonne ressource d’argumentation pour tous nos militants.

Non, le survol de Paris est toujours interdit. Il s’agit de la zone Prohibited 23 qui s’étend sur les 2000 premiers mètres:

https://fr.wikipedia.org/wiki/Espace_a%C3%A9rien#Zones_interdites_.28P.29

Oui c’est ça, les avions sont juste au-dessus de 2000 mètres comme ça ils ne sont pas interdits !

Il est donc tout à fait normal de voir des avions passer au dessus de paris à une altitude proche ou supérieure. Si vos adhérents de la région parisienne disent la même chose que moi et confirment le fait que presque tous les avions sont répertoriés sur flightradar j’en suis heureux.

L’ennui c’est que ceux signalés sur Flight radar sont donnés pour voler à 10 ou 12 000 mètres … Et ceux qu’on voit sont entre 2 et 4000 … Presque 10 km les séparent en altitude …

Dans la région parisienne Il y a aussi évidemment très régulièrement des avions qui passent aussi bas voir plus bas (hors P23 de Paris intra-muros) dans les couloirs aériens du fait des aéroports proches. Il n’y a rien d’étrange pour ceux comme moi qui n’ont que trop l’occasion de voir les allez et retour de tous ces avions qui décollent et atterrissent.

On peut justement faire la distinction entre ceux qui décollent, ceux qui atterrissent ainsi que ceux qui tournent en rond en attendant d’atterrir : tous ceux-là de font pas de traînée ; et les autres qui passent en long, en large et en travers, entre 2000 et 6000 mètres selon les jours, tartinant le ciel de leurs traînées si naturelles !

clairehenri12 a écrit:

Est-ce que vous voyez à l’œil nu le fuselage des avions que vous dites être à 12000 mètres d’altitude ?

Cela dépend des conditions de luminosité et l’orientation du soleil par rapport à l’avion, puisque vous savez qu’à distance et sous certaines conditions l’avion peut se confondre avec le ciel et sembler quasiment invisible (de là est sorti une théorie foldingue d’avions hologrammes du 11 septembre). Cela dit d’ordinaire j’observe avec de bonnes jumelles que j’utilise aussi pour l’observation des étoiles.

Je vous parle de mesurer la taille de la carlingue en longueur d’arc. Je ne vous parle pas du reflet d’un avion invisible car trop haut (10 ou 12 000 mètres) quand le soleil l’éclaire, comme les satellites la nuit. Voyez vous la carlingue à l’œil nu ? C’est qu’il est en dessous des couloirs civils. Si ce n’est qu’il est effectivement en train de décoller ou d’atterrir (en cas sa trajectoire n’est pas horizontale) ni en train d’attendre son tour d’atterrir –et ceux-là ne font pas de traînée – c’est que ce ne peut être qu’un militaire ou un avion privé. Ne vous privez pas de les observer avec vos bonnes jumelles ; vous pourrez constater qu’il y en a qui sont franchement militaires. Quant aux autres, dites vous bien que tout objet volant est réquisitionné, même des avions à hélices…

Jusqu’à 3 ou 4  ans en arrière, il était de notoriété publique que les avions à hélice ne faisaient pas de traînée. Depuis on commence à trouver des justifications scientifiques prétendant le contraire…

Vous lui faites encore confiance à cette « science » ?

Ce n’est que la science du mensonge, et vous ne semblez toujours pas vous en rendre compte !

Et comme vous le dites, les traînées persistantes sont généralement en haute altitude.

Je ne sais pas comment vous avez ou comprendre ça alors que je m’évertue à vous faire prendre conscience qu’il y en a à TOUTES les altitudes et en particulier aux basses altitudes où les conditions normales de formation de la condensation ne sont pas réunies. Ce qui prouve qu’il y a nécessairement des adjuvants au carburant ou des produits expulsés de l’avion.

Pour les invisibles j’ai commencé à répondre précédemment. Ils ne sont évidemment pas invisibles, c’est juste la relative opacité de l’atmosphère qui en l’absence de différence de luminosité entre celle renvoyée par leurs ailes et fuselage d’une part et la luminosité du ciel d’autre part ne nous permet plus de bien les distinguer. Pareillement dans certaines conditions on peut les voir noir ou sombres parce que les faces qui nous sont visibles sont à l’ombre d’elles-mêmes, en contrejour.

Je dirais plutôt « différemment » : les reflets d’un avion en haute altitude qui signalent sa présence alors qu’il est indétectable à l’œil nu ne sont pas assimilables à l’ombre produite par un objet visible à l’œil nu, passant devant une source lumineuse.

clairehenri12 : Les formes et les couleurs des nuages actuels traduisent la présence de particules

adzo: Pourriez vous me donner des photos d’exemples que je me rende compte de ce dont vous parlez ?

L’accentuation des rouges, l’apparition de violet et de gris foncé dans les cumulus humilis, les stratus de plus en plus sombres, tout cela a été manifeste dès les premiers épandages. C’est incroyable comme les gens sont peu attentifs ! C’est pourtant une horreur, une injure sans nom à la beauté naturelle, comment peut-on ne pas faire la différence ?

Ciel Leymarie 4 déc 2013 avant le lever du soleil
Ciel Leymarie (Livinhac-Aveyron) 4 déc 2013 avant le lever du soleil

 

Un autre lever de soleil vu de chez moi ; c’est un belvédère que j’habite depuis 1998. Jusqu’en 2002, j’ai contemplé un ciel propre, parfois couvert des nuages naturels que j’avais toujours vu. Et depuis le 16 mai 2002 que les premiers avions épandeurs sont apparus, l’horizon est devenu encombré, même les jours de très beau temps, de ces strates rouges à violet foncé qui l’obstruent. Les levers de soleil dans un ciel vraiment propre deviennent rarissimes.

Si beaucoup d’avions militaires passent dans votre région c’est regrettable, mais quel est le rapport avec les supposés chemtrails ? Ce qui nous intéresse ce n’est pas de trouver suspicieux qu’il existe des avions militaires ou non qui volent

Ah bon ? Comprendre que nos armées sont impliquées là dedans est sans intérêt ?

C’est pourtant la clé du problème !

mais de savoir ce qui permet à l’ACSEIPICA de déterminer que des trainées de condensation persistantes puissent être comme on dit des chemtrails ou non. Puisque c’est le sujet ici, quels éléments sérieux l’ACSEIPICA a-t-elle à donner là dessus ? Comme je l’ai déjà dit, l’argument de l’altitude supposément trop faible pour que des trainées puissent se produire n’a pas de valeur puisque des nuages peuvent se former à n’importe quelle altitude et que le passage d’un avion a tendance à favoriser la condensation

Êtes-vous vraiment sérieux ? Comment expliquez vous que la condensation puisse se former du jour au lendemain à des températures entre -5° et 0°C alors qu’il a été de notoriété publique durant des décennies qu’elle se formait à -40°C ? Comment faire si on ajoute rien pour la provoquer ? Il n’est pas difficile, en l’état actuel de l’ignorance générale de publier de nouveaux articles estampillés « scientifiques » pour nous faire gober le contraire. Faut-il être naïf et s’abstenir d’observation rigoureuse et d’expérience pour les croire !

Je veux bien discuter et répondre à ce que vous relevez mais je crains que tel que l’on est en train d’orienter la conversation (en parlant d’estimations et de jugements sur la normalité ou non de la présence d’avions à différentes altitudes et de leurs effets sur la condensation dans leur trajectoire) cela n’apporte pas grand chose d’utile au débat.

C’est le cœur même du débat. Peut-on, pour quelque raison que ce soit, admettre de détruire à petit feu notre environnement en l’empoisonnant ? Vous pouvez les nier, mais les preuves par les analyses sont là. Les premiers malades des conséquences de l’empoisonnement global par les airs, combiné à celui des aliments et des médicaments, accusent les produits analysés des retombées de ces traînées. La hausse des maladies impliquant le baryum et l’aluminium, composants de base des épandages, a été vertigineuse dès les premières années d’épandages généralisés, c’est-à-dire à partir de 2002 en France.

claire: On voit ce que les neo « spécialistes » appellent « cirrus » parfois à 2000 mètres, sous des cumulus !!! Ces soit-disant cirrus n’ont rien à voir avec les vrais, nécessairement au-dessus de 8000.

adzo: Il y a certainement une confusion par exemple avec les différents stratus, et altostratus, nuages diffus qui voilent le ciel.

Les « officiels » appellent ça des « cirrus » mais je suis d’accord avec vous ça ressemble plus à des stratus ; toutefois ils n’existaient pas avant l’apparition des épandages. Ce ne sont que des résidus de traînées, que l’atmosphère modèle en ces nouveaux nuages. Ce sont des nuages de poison !

Puisqu’on en est à évoquer les types de nuages, sur la présentation du slide j’ai quelques remarques:

http://fr.slideshare.net/clairehenri12/pandages-ariens-clandestins-en-europe-18749571

je ne vois pas ce qu’il y a d’artificiel aux nuages de la troisième diapositive.

Effectivement … ce n’est pas une image particulièrement typique. Je me souviens de ciels de ce genre. Un plafond de stratocumulus. Toutefois on peut remarquer les stries et le gris tirent fort sur une teinte aluminium gris foncé …

On peut aussi rapprocher les nuages de la diapositive 12 de cirrocumulus,

Effectivement mais un peu trop effilochés pour être honnêtes ; et le petit cumulus rose violet à droite, vachement normal aussi, hum !

ceux de la 19 d’un stratus,

avec des voiles violets, c’est nouveau comme couleur !

la 26 d’une forme spéciale de lenticularis duplicatus

il s’agit de cercles concentriques tracés par deux avions sous les yeux du photographe.

et la 55 d’un altocumulus stratiformis ou undulatus.

Magnifique : double couche de poison, la chaîne et la trame. Que de l’artificiel, ça saute à mes yeux sensibles à la pureté du ciel depuis mon enfance.

Non, mais vous aviez déjà vu ça où avant 2002 en France ?

En tout cas ces nuages me paraissent tout à fait naturels.

Au secours !

clairehenri12 a écrit:Vous savez sans doute que l’espace aérien a été remodelé en 1997 (déréglementation du trafic aérien) ? À partir de l’an 2000, les avions civils ont du voler au-dessus de 8000 mètres, alors que jusque là, c’était 4000. En dessous, ce sont les couloirs militaires, ouverts à l’OTAN …

Pourriez vous donner les textes sources qui fondent ce que vous dites ?  Parce que pour les vols à vue par exemple, il n’y a qu’une recommandation de voler au dessus de 1500 pieds (450m), en dessous opérant régulièrement les avions militaires français en entraînement.

Vous voulez parler des 300 mirages qui rasent parfois nos plateaux à une vitesse supersonique ? Ils sont très désagréables, même terrifiants, mais ce n’est pas d’eux dont je parle.

Et en France, l’espace aérien supérieur (UTA) davantage « réservé aux aéronefs en régime de vol aux instruments » (bien qu’il soit accessible aux vols à vue avec contact radio et délivrance d’une clairance) commence au niveau 195 correspondant à 5800m.

http://www.ivao.fr/dep/instruction/Manuels/Ipack-FR_V2/pdf/REG_ESP.pdf

Le lien ne fonctionne pas

Outre les bases militaires, les zones interdites réservées aux militaires sont surtout celles du réseau très basse altitude:

https://www.sia.aviation-civile.gouv.fr/dossier/3rdparty/CARTE_RTBA_0213.pdf

https://www.sia.aviation-civile.gouv.fr/

Tout est clean sur les devantures, tant de l’aviation civile que militaire…

Je tiens les informations concernant l’altitude minima de vol pour des avions civils de 3 pilotes civils professionnels ne se connaissant pas entre eux, que j’ai rencontré en différentes occasions en 2003-2004.

La dérèglementation (en anglais deregulation) , c’est l’ouverture de l’espace aérien aux compagnies privées ; elle a commencé dans les années 1970 aux Etats-Unis et s’est achevée en 1997. Voir http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9r%C3%A9glementation

http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9r%C3%A9glementation

claire: Maintenant, trafic local ou international, depuis l’an 2000, tous les vols civils doivent se faire au-dessus de 8 000 m, altitude à partir de laquelle peut se former naturellement la condensation …

adzo: Je ne comprends pas ce que vous voulez dire. Dites vous que les avions n’aient plus le droit de se trouver en dessous de 8000 mètres hors des CRT et TMA ?

Je dis qu’il y a des escadrilles entières d’avions qui ne cessent de passer et de repasser au-dessus de toute la France (et des autres pays européens, de l’OTAN et du Commonwealth). Que ce sont des avions militaires -ou tout avion réquisitionné- des différents pays de l’OTAN et des avions civils; et qu’ils lâchent des produits dans l’atmosphère, lesquels produits provoquent de la condensation persistante même à des altitudes auxquelles sans produits (bactéries spécifiques, sels de baryum …) elle n’a aucun lieu de se produire. Pour quelle raison passent-ils à votre avis ?

Doit-on tolérer une telle circulation aérienne, sachant la proportion militaire manifeste (ce qui se passe en dessous des couloirs civils) et cachée (les avions civils affrétés par les armées – vérifiable sur Flight radar) ?

De toute évidence, nous sommes en guerre, une guerre qui ne se dit pas. Nous sommes au 21ème siècle. Après le bruit des bottes, le silence feutré des pantoufles …

En puisant un petit peu dans la documentation de l’US Air Force, on comprend que c’est une arme environnementale aujourd’hui tout à fait banalisée.

– exemple, ce document http://www.acseipica.fr/?attachment_id=1437

– le cours « chemtrails », enseigné dans les universités de l’US Air Force dans les années 90, première manifestation du mot http://www.acseipica.fr/manuel-de-cours-de-lus-air-force-academy-intitule-chemtrails/chemtrails-chemistry-manual-usaf-academy-1999/

– Il faut connaître aussi le livre de Rosalie Bertell (qui fut entre autres témoin expert pour les Nations Unies, en charge du dossier Bhopal) « Planet Earth, the latest weapon of war » publié en 2000 (en cours de traduction en français), qui alerte sur l’arsenal climatique, son usage déjà à l’époque et les développements à prévenir, ce qui n’a encore jamais été fait.

Les trainées de condensation persistantes existent depuis bien avant les années 2000. ça n’est pas apparu du jour au lendemain, ça a suivi le développement du trafic aérien. Elles occupaient déjà le ciel aux Etats-Unis en 1955:

http://docs.lib.noaa.gov/rescue/mwr/088/mwr-088-05-0181.pdf

A ce propos savez vous que des épandages de cette époque à des fins météorologiques, ont soulevé, au Québec, une vague d’indignation populaire qui a réussi à y mettre fin ? Ce fut http://actu-chemtrails.over-blog.com/article-l-operation-parapluie-74574941.html

Et des rapports d’observation de traînées de condensation persistantes étaient établis dès 1921:

http://contrailscience.com/pre-wwii-contrails/

Bien entendu ! Il y a eu des tas d’essais localisés auparavant. Mais ces rapports concernant les traînées persistantes sont anecdotiques alors que ce à quoi on assiste aujourd’hui est la généralisation à outrance du phénomène.  De 1965, âge auquel j’ai commencé à y prêter attention aux traînées d’avions jusqu’à 2002, je n’ai vu en France que de véritables traînées de condensation, émises au-dessus de 8000 mètres, courtes, fines et éphémères. J’ai vu en revanche pour la première fois de ma vie, au Québec en 1999, deux avions – entre 2 et 4000 mètres – tracer chacun une large traînée blanchâtre d’un bout à l’autre de l’horizon. Cela m’a fait très froid dans le dos. Effectivement les épandages systématiques ont commencé en Amérique du Nord en 1995.

Si vous voulez être honnête il est surtout dit que HAARP ne peut pas modifier le climat et qu’en ce qui concerne ce qu’il envoie pour exciter l’ionosphère, c’est sans commune mesure en dessous de ce qui est naturellement apporté par le soleil:

« The intensity of the HF signal in the ionosphere is less than 3 microwatts per cm2, tens of thousands of times less than the Sun’s natural electromagnetic radiation reaching the earth and hundreds of times less than even the normal random variations in intensity of the Sun’s natural ultraviolet (UV) energy which creates the ionosphere. »

https://web.archive.org/web/20130526065432/

http://www.haarp.alaska.edu/haarp/tech.html

Certes il dit ça mais il dit aussi  ce que je dis ! C’est quoi les « heating facilities » à votre avis ?

Le rapport case orange a pourtant prétendu que la densité de puissance envoyée dans l’ionosphère serait d’un Watt par cm² alors que les sources sérieuses indiquent seulement quelques microWatts par cm²… (je peux même préciser qu’à la fréquence la plus favorable et avec la plus haute concentration du faisceau, cela atteint théoriquement 4.1379 µw/cm²).

Envoyée oui, vous n’avez pas remarqué qu’ils nous parlent de la fréquence qui atteint la ionosphère ? Ce n’est pas pareil, la puissance au départ et à l’arrivée… 350 km plus loin.

Ensuite, ils comparent le rayonnement global du Soleil aux émissions spécifiques de HAARP dans certaines longueurs d’onde. C’est un peu gros, non ? Et ensuite ils omettent de dire à cet endroit là que la ionosphère renvoie des ondes beaucoup plus basse fréquence, et que ces ondes sont modulées par les grands champs d’antennes (basse fréquence=grande longueur d’onde). Et ils oublient soigneusement de vous dire que la ionosphère réagit à 300% aux variations du rayonnement naturel – et artificiel –c’est l’objet de HAARP, de faire joujou avec notre enveloppe protectrice. Ce serait le moindre des principes de précaution que d’être transparent sur la question. En apparence sur le site c’est transparent, mais il faut lire entre les lignes. Pourquoi un contrôle exclusivement militaire à ce projet ? Pourquoi une absence de réponse aux questions posées par les parlementaires européens depuis 1998 ? Il n’y aurait pas de visée guerrière derrière ?

HAARP est un bouc émissaire alors que nombre d’objets de la vie quotidienne, téléphones portables, téléphones fixes sans fil, wifi, donnent des densités de puissance qui peuvent parfois atteindre des dizaines de microWatts par cm².

Pour la puissance de ces objets de la vie quotidienne, certes, vous avez raison. Mais il y a une très grosse différence: ces objets sont à notre échelle et la nuisance est locale, simplement autour de nous. Alors qu’en faisant joujou avec la ionosphère, certes pas besoin de très gros impact pour que celle-ci l’amplifie à l’échelle de la planète. C’est le but de HAARP de tester cet amplificateur naturel et de le soumettre aux caprices … de qui au fait ? Vous et moi avons-nous donné notre avis pour que cela ait lieu ? Mesurez-vous la différence de taille entre vous et la planète ? Ce n’est pas la même échelle et la planète est notre maison : elle nous englobe.

Ce que fait HAARP et les autres chauffeurs ionosphériques que sont SURA et EISCAT, ça s’appelle la gégène à notre échelle. Trop sympa pour notre maman commune !

Qui plus est les réchauffeurs ionosphériques ne peuvent qu’irradier au dessus de la station et il est physiquement impossible que la station de Gakona soit pour quelque chose dans ce qu’il se passe en Europe vu qu’on est au delà de sa portée si on doit considérer un fonctionnement en radar transhorizon avec réflexion sur la ionosphère.

Gakona était la station initiale, ouverte en 1993. L’US Air Force a annoncé qu’elle fermait cette station au mois de mai dernier. Info ou intox, quoi qu’il en soit il y a maintenant beaucoup de stations HAARP sur le globe. Avec SURA et EISCAT, elles entourent l’océan arctique, ce qui produit ce qui semblait très juteux jusqu’aux années 80 : la fonte de la calotte polaire Arctique. Il y a tant de richesses là-dessous ! En Antarctique, il n’y a qu’un lieu où la calotte polaire fond : c’est autour de la péninsule où se trouve la base américaine. Il y a là une station HAARP depuis 1999.

Vous dites au sujet de l’ionosphère qu’elle « nous protège des rayons gamma (UHF) et X (VHF) venus de l’extérieur ».

Or, les ondes UHF et VHF n’ont rien à voir avec les fréquences et longueurs d’onde des rayonnements gamma et X. Voyez sur wikipédia

https://fr.wikipedia.org/wiki/Spectre_%C3%A9lectromagn%C3%A9tique

Ah bon ! Ultra Haute Fréquence et Très Haute Fréquence sont les longueurs d’ondes les plus courtes : ce sont bien celles des rayons gamma et des rayons X. C’est même clair sur le diagramme que vous me signalez. Mais si vous préférez celui-ci pour comprendre un peu mieux

Spectre électromagnétique – longueurs d’ondes, fréquences et énergie

Qui plus est, si les installations tel qu’EISCAT ou HAARP ont par ailleurs à coté des antennes UHF et VHF, les antennes qui agissent en réchauffeur ionosphérique fonctionnent en HF.

En UHF et VHF – de ce que j’en ai compris – ce sont des radars émetteurs ; leur maillage est d’autant plus serré que la longueur d’onde est courte.

un radar émetteur de HAARP – Gakona – Alaska

page 9 du Compte rendu de la conférence du collectif « Skyguards » le 9 avril 2013, HAARP est accusé de provoquer: « tremblements de terre, sécheresse, inondations, ouragans »

Je le disais, tout cela est fantasme, comme les écrits qui prétendent qu’il s’agirait de technologie de contrôle mental. Si l’ACSEIPICA prend au sérieux et utilise comme référence les délires de benjamin fulford ou des articles de nexus, il n’est pas étonnant que ses membres soient raillés.

De tous temps, ceux qui se sont élevés pour dénoncer les scandales de leur époque ont été d’abord raillés, puis combattus et enfin reconnus et encensés – souvent après leur mort ! Rien de nouveau sous le soleil ! L’histoire tranchera.

Pour ce qui est des taux de baryum et métaux relevés dans les eaux de pluies (ce qui ne fait donc pas de lien direct avec ce que rejettent les avions et peut venir de nombreuses industries),

Oui surtout dans les endroits déserts et au-dessus des vallées !

Les méfaits de l’industrie restent plus ou moins localisés même s’il y a une dispersion dans l’atmosphère. Encore une fois c’est une question d’échelle : avec HAARP et les autres réchauffeurs ionosphériques d’un côté et les épandages aériens généralisés de l’autre, le mal est généralisé et énormément plus important.

la confusion et méprise des unités de mesure dans un rapport qui en réalité montrait des taux tout à fait naturels a beaucoup tourné sur internet. Si ils avaient réellement été présent en quantité mortelle comme certains l’affirment il serait étrange que l’on soit encore en vie et qui plus est, ma foi en relativement bonne santé.

Il est bien stipulé dans tous les articles, émis par l’US Air Force elle-même et tous ceux qui traitent des nouvelles armes qu’elles sont envisagées à dose non létale. Juste en dessous de ce qui tue, comme ça cette guerre n’a pas à se nommer. Mais en continu et au-dessus de grandes régions de la planète ça finit par tout empoisonner quand même.

Ça ne vous dérange pas d’être le cobaye de telles opérations ?

photo d’adzo

clairehenri12 a écrit:Et vous trouvez ça normal ? Beau, même, peut-être ?

Pour la dernière photo que j’ai posté oui, c’était beau et extraordinaire l’effet que ça faisait ! J’ai remercié le ciel pour ce spectacle et l’avion qui était passé par là. Pourquoi refuser de voir la beauté là où elle est lorsqu’elle se présente à nous ? ça ne change rien au monde.

Si vous appréciez le spectacle de suppliciés, évidemment ! Je vous avoue que je bannis totalement de tels spectacles et l’infliger à notre ciel est le pire des tous les crimes jamais commis contre l’humanité et la Vie.

L’accentuation des rouges, l’apparition de violet et de gris foncé dans les cumulus humilis, les stratus de plus en plus sombres, tout cela a été manifeste dès les premiers épandages. C’est incroyable comme les gens sont peu attentifs ! C’est pourtant une horreur, une injure sans nom à la beauté naturelle, comment peut-on ne pas faire la différence ?

 

Kristen Meghan – interview par Luke Rudkowski de WeAreChange [VIDEO 8:11mn, anglais]

Luke Rudkowski, un journaliste-militant de l’association américaine WeAreChange a récemment interviewé Kristen Meghan, une jeune retraitée de l’armée de l’air américaine, au sujet des « chemtrails » (en français: épandages aériens clandestins de produits toxiques).

et sa transcription en français

Allocution de Kristen Meghan, ex engagée à l’US Air Force [21:25mn]

Allocution de Kristen Meghan, ex engagée à l'US Air Force

Kristen Meghan témoigne de son expérience de 9 ans au service de l’US Air Force et de son enquête d’  » insider » au sujet des épandages aériens de produits chimiques. Elle exhorte à dénoncer, tous ensemble la géoingéniérie en cours depuis déjà longtemps; il n’y a que comme ça que cela peut cesser.

Kristen Meghan: précédents  articles sur ce site

Les bactéries glaçogènes

Avec le froid sibérien qui sévit aux États-Unis cet hiver, on voit circuler sur Youtube beaucoup de vidéos étranges où des personnes tentent de faire fondre de la neige et remarquent que celle-ci met du temps à céder et surtout, ne se transforme pas en eau !!

Les bactéries glaçogènes, c’est quoi ? Voici deux articles qui peuvent nous mettre sur la piste: ils concernent les bactéries dites « glaçogènes » et nous rappellent les conditions naturelles de formation de la condensation (de la vapeur d’eau) :

Est-ce que ces bactéries sont présentes dans les trainées d’avions (chemtrails) et sont la cause de cette neige au comportement étrange ? La question mérite en tout cas d’être posée.

Qu’en pensez-vous ?

Sciences à très grande échelle – colloque CNRS

colloque CNRS jan2014 COLLOQUE  INTERDISCIPLINAIRE organisé par

LE COMITÉ d’ÉTHIQUE DU CNRS (COMETS)

les 8 et 9 janvier 2014

Sciences à « très grande échelle »

Tout est-il permis ?

Tout est-il bénéfique ?

La dynamique d’une recherche peut-elle nous échapper ?

colloqueCNRSprogramme    

 

 

Nous avons été invités à ce colloque et une dizaine de membres de l’ACSEIPICA y ont assisté, en particulier à la conférence inaugurale et à l’exposé sur la géoingéniérie planétaire.

Suivi du colloque sur les sciences à « très grande échelle » sur le site du COMETS

 

Voici notre compte-rendu:

Ambiguïté, voilà le maître mot de ce colloque.  

Doit-on se désoler de ce que les scientifiques présents aient considéré nos interventions comme simplement dérangeantes, refusant d’aller plus loin sur la question ?  

Ou se réjouir de voir Olivier Boucher encadré, ici par deux femmes d’ envergure philosophique : Bernadette Bensaude-Vincent et Amy Dahan, principales animatrices du colloque ?   Toutes deux ont affirmé fermement leur refus de toute pratique de géoingéniérie de même que l’ensemble des femmes qui se sont exprimées dans cette assemblée de chercheurs; du côté des hommes, c’est plus mitigé, certains semblent séduits par la géoingéniérie.  Mais la question des conséquences imprévisibles et irréversibles de ces plans « prométhéens »   – le terme a été maintes fois prononcé –, ainsi que l’aspect multi-échelles du problème – de la cellule à la planète, en passant par nous- ont été bien abordées, ce qui a mis bien en lumière la folie qu’est la géoingéniérie dans son principe et interdit toute expérimentation.  

Un exposé très bien documenté et s’accordant avec nos sources sur l’histoire de la géoingéniérie a été présenté par Amy Dahan.  

Le seul ennui, bien sûr, c’est leur refus résolu d’entendre parler de ce qui se passe réellement dans le ciel. Nous avons même eu droit à la formule consacrée sur la condensation des avions de ligne par une personne du staff, au premier rang !  

Dans l’ordre :

Dominique Pestre, du CNRS, historien des sciences, directeur d’étude à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS). Conférence inaugurale: « Entre hubris[1] technologique, acteurs économiques et société civile. Quels rôle et place pour les scientifiques ? » Analyse de l’évolution du rapport sciences et politique depuis le 19e siècle : la science est devenue l’alter ego de l’état et une institution de référence ; elle en profite dans ses financements. Son autonomie est systématiquement dépendante de ses financeurs. La maîtrise des choses réside dans l’alliance du scientifique et du politique. Aujourd’hui nous sommes dans les effets durables de ce paradigme.    

– L’une d’entre nous a pris la parole en premier dans l’assemblée et est rentrée dans le vif du sujet, assez maladroitement du point de vue des autres, car la tribune et beaucoup du public se sont sentis agressés d’entrée. Manque de breefing au départ ? Mais faut-il lui tenir rigueur d’avoir fait le premier pas dans ce milieu qui ne nous était qu’entr’ouvert ? Maintenant que c’est fait ce n’est pas la peine. Continuons à avancer.  

– J’ai pensé qu’il fallait apporter des précisions et j’ai pris la parole en deuxième, énoncé notre nom complet, et demandé une première fois aux scientifiques d’aborder ce sujet avec une démarche scientifique. Il a fallu que j’insiste pour aller au bout de ma phrase car un brouhaha de protestation se levait.  

– Intervention ensuite de Dominique Legluge, journaliste scientifique pour Sciences et Avenir à propos de la différence entre principe de précaution / d’innovation.  

– Puis de Michel Spiro (directeur de l’IN2P3/CNRS et Délégué scientifique français au Conseil du CERN depuis 2003)   – Puis Irène Hardy (de l’ACSEIPICA mais se présentant sous son étiquette Robin des Toits) ramène le sujet de l’actualité des manipulations atmosphériques.  

– Michèle Leduc, physicienne, présidente du Comité d’Ethique du CNRS (le COMETS) aborde la question de l’intégrité scientifique et introduit :  

– Amy Dahan (histoire des sciences, membre du COMETS) présente un exposé sur les rapports entre éthique, politique, épistémologie[2] ; la question climatique, la planète dans sa globalité. Souligne l’aspect à la fois spatial et temporel des grandes échelles dont il est question, c’est-à-dire les conséquences à très long terme des expériences de géoingéniérie.  

– Norbert …, mathématicien, rêve d’une autorégulation permettant une harmonie entre la recherche scientifique et le bien-être humain. Fait remarquer que des pans entiers de la science échappent à toute régulation. Cite l’économie financière comme autre exemple de science à grande échelle.  

– Dominique Pestre : le concept à la base de notre science est de devenir le maître de notre environnement ; c’est une approche prométhéenne du monde, intrinsèquement contradictoire. Il n’y a pas de synergie entre science et démocratie ; la science se pose au-dessus de la société. Les effets de la science nous mettent devant des ETATS DE FAITS.  

– Pierre Joliot, professeur au collège de France   – Gérard Toulouse, ENS, physicien  

– Yann Canino, petit entrepreneur en chimie moléculaire aborde : principe d’innovation versus principe de précaution ; « le vulgat conspirationniste » ; perturbateurs endocriniens  

Exposé d’Olivier Boucher, climatologue, laboratoire de Métrologie dynamique présente les techniques de géoingéniérie : injection d’aérosols dans l’atmosphère pour la « Gestion du Rayonnement Solaire » (Solar Radiation Management – SRM) et la capture du CO2.  

– J’aurai l’opportunité de poser la question : puisque l’on attribue à l’excès de CO2 la cause du réchauffement climatique, pourquoi créer un écran aux rayonnement solaire qui limite la transformation de ce gaz en oxygène par les végétaux ? Ce à quoi Olivier Boucher répondra que ce n’est pas important.  

– Amy Dahan fait un point bien documenté sur l’histoire de la modification du climat faisant ressortir le rôle initiateur et prépondérant des militaires ; note un reflux de la contestation publique dans les années 60 ; dans les années 70, on s’inquiète davantage des effets de la pollution sur le climat ; le GIEC est créé en 1988.

Pour le SRM, elle cite entre autres : le Lawrence Livermore National Laboratory https://www.llnl.gov/, lié aux chercheurs en armement ; ce laboratoire proposait, en 1991, de créer un smog atmosphérique ; en 1992, de créer un bouclier solaire pour la planète.

Cite Ken Caldeira et David Keith (géoingénieurs) ainsi que Clive Hamilton qui dénonce la « mégalomanie technicienne » (mais nie la géoingéniérie en cours) et Paul Crutzen, chimiste, à l’origine du concept « d’anthropocène », qui dénonce avec vigueur depuis 2006 l’augmentation des pollutions, le caractère pseudo naturel  de la météo et la dédramatisation du passage à la géoingéniérie.  

Quel pourrait être le frein à la mise en œuvre de la géoingéniérie ? Rappel de la conférence de la Royal Society 2009, et suivantes, sous l’égide de John Shepherd, où la géoingéniérie est banalisée et présentée comme opportune. Les principes d’Oxford, élaborés à la conférence d’Asilomar en 2010 sous la houlette de Steve Rayner, établissent un premier cadre de gouvernance pour les pratiques de géoingéniérie. Voilà ce qu’Amy Dahan souligne par rapport aux 3 points de ces principes (compte tenu que ni elle, ni les auteurs de ces principes, ne reconnaissent la géoingéniérie en cours ; il s’agit pour eux d’expériences à réaliser ou non) :    

– la géoingéniérie doit demeurer un bien public (mais la part du privé est acceptée)            

– les conséquences sur les générations suivantes posent un dilemme de droit, voilà pourquoi cela ne doit pas être géré que par des privés.            

– nécessité d’obtenir un consentement préalable des parties concernées.            

– C’est un défi lancé aux us et aux croyances            

– comment s’assurer de la transparence des résultats ?            

– comment obtenir des expertises indépendantes sur les impacts ?            

– gouvernance avant déploiement ; entre expérience à grande échelle et déploiement, où est la frontière ?

Pour conclure, les principes d’Oxford sont un effort louable et inédit mais ils écartent la possibilité de prohiber certaines recherches.  

 

Discussion ouverte par Bernadette Bensaude-Vincent : la géoingéniérie, comme la science moderne, n’est pas neutre : elle est mortifère (Michel Serre 1970) ; elle est liée à des enjeux militaires ; sa vision est prométhéenne. Soulève deux questions d’éthique :            

– peut-on envisager des réponses humbles au problème du changement climatique            

– c’est un situation typique d’incertitude : il faut en reconnaître les limites Cite l’appel d’Heibelberg en 1992 http://fr.wikipedia.org/wiki/Appel_d%27Heidelberg  

DOIT-ON CONTINUER A VOULOIR DOMINER LA NATURE ?  

 

– Domy Pélissier (ACSEIPICA) fait état de HAARP et de ses effets sur le climat.  

– Daniel Hofnung (ACSEIPICA mais se présente seulement sous l’étiquette Ciel voilé) présente des analyses d’eau de pluie faisant état d’un fort taux de baryum  

– autres interventions (je n’ai pas tout noté)  

– A la fin de cette première session, j’ai pu remettre en main propre deux exemplaires de Case Orange  à Amy Dahan et une autre personne (désolée je ne sais pas qui c’est) ainsi qu’un exemplaire du cours « chemtrails » de l’US Air Force à une 3e.  

 

TABLE RONDE FINALE le jeudi 9 janvier à 16h

– M. Grange, professeur de biologie pense que si la géoingéniérie est une pratique prométhéenne et dangereuse, en revanche il n’en serait pas autant d’éradiquer un virus à l’échelle de la planète (à très grande échelle). Dis qu’il est important de connaître l’histoire.  

– Modératrice : très grande échelle, c’est quand les mécanismes de régulation ne sont plus gérables.  

– Michel Templio, géophysicien de Grenoble, membre du COMETS) ; son rayon c’est l’échlle planétaire, les risques naturels, les conséquences globales d’un séisme par exemple. Dis qu’on s’attend à la juste punition de notre attitude prométhéenne (connaît-il HAARP-note de Claire) ; qu’il faudra bien accepter des programmes désagréables parce que c’est trop tard pour l’attitude humble.  

– Il est contredit par Amy Dahan.  

– Danièle Boursier, juriste, a retenu :            

– pas de synergie entre science et démocratie            

– nous vivons dans un monde toxique            

– « régulation »            

– « le scientisme de l’innovation »

De son point de vue, la grande échelle, c’est le droit international. Elle souligne la différence entre le droit continental, préventif et le droit anglo-saxon, « common law » (on laisse faire et venir puis on gère) La démocratie s’arrête à l’entrée d’une multinationale pharmaceutique Appelle au partage des données scientifiques  

 

BILAN DES TROIS THEMATIQUES du colloque 

1- Géoingéniérie : Bernadette Bensaude-Vincent

Le climat est déréglé, les molécules sont dégénérées. Notre rapport à l’Objet nous a amené dans une crise profondément anthropologique qui concerne notre rapport à la Nature. Devant la complexité croissante des objets, que faire ? Nécessité d’une approche systémique, considérant des individus en relation ; d’un modèle global, holistique, multi-échelles. Considérer les objets non comme outils mais comme partenaires, alliés, à respecter. Cite Primo Levi (chimie). Les plus petits objets : molécules, bactéries et les objets dangereux demandent notre respect.  

 

2- Les substances chimiques : Mathias Girel

Cite « Golden holocaust », livre à sortir d’ici 2 mois.  

 

3- Les bactéries résistantes: Norbert Schappacher, biologiste,

raconte la découverte des antibiotiques et le discours de Flemming : « il est extrêmement dangereux d’interrompre un traitement antibiotique car les bactéries ont l’opportunité de rebondir ». Il se dit choqué par la sérénité d’Olivier Boucher. Pour lui, la géoingéniérie serait une idée folle, mais pas les antibios …  

– un intervenant parle de l’interaction de l’homme et du microbe (on a besoin de nos bons microbes)   – un autre des insectes OGM, ingéniérés. Met en question la vieille logique selon laquelle la technique va régler les problèmes causés par la technique.  

– Amy Dahan, répondant aux propos de Bernadette Bensaude-Vincent à propos du respect de l’objet d’expérience (les molécules …) : le vocabulaire moral est-il adapté ? Le véritable problème est le réchauffement climatique. A cette grande échelle, il y a hubris + prolifération.  

– Une mathématicienne souligne les propos de Bernadette BV et insiste sur « penser multi-échelles ». C’est un problème de phénomènes non-linéaires ; tout dépend de tout avec des interactions inter-échelles.   – Jacques Bordais parle du choix des sujets de recherche ; de la recherche sur les causes ; il faut éviter une fuite en avant.  

– Un jeune parle de la science de la prévention  

– Conclusion par Dominique Pestre : ce colloque fut un grand plaisir, bien que son constat est que : tout est noir, le siècle est toxique ; la salle entière est hostile aux propositions d’Olivier Boucher. « Tout dépend des récits qu’on construit et qu’on donne. »  

Voici donc mon récit, que je vous donne ! Claire  

Je rajouterai qu’une question a été posée à Olivier Boucher sur ce que font des pays comme l’Inde ou la Chine. Il a répondu que pour la Chine on sait puisqu’ils ont fait pleuvoir à 100 kms de Pékin au moment des JO. D’autre part, Bernadette Bensaude-Vincent, outre se demander si on peut envisager des réponses humbles au changement climatique, a fait remarquer l’échec du politique depuis Rio et se demande si les solutions techniques sont plus « secure ». Et enfin, sa question pertinente : Quelle posture voulons-nous adopter face à la nature ?  

Personnellement, je n’ai pas été éblouie par Amy Dahan, elle a juste fait son boulot d’historienne des sciences en compilant tout ce qui a été fait depuis les années 40 et en citant les noms de tous ceux qui sont engagés dans les recherches sur la géoingénierie. Oui bien sûr, elle appelle un chat un chat et précise bien tous les programmes financés par les militaires, mais bon… pas de quoi se relever la nuit à mon sens.

Quant à Olivier Boucher, il a bien insisté sur les modèles, les expériences, rien de tout cela n’est mis en oeuvre. Lorsque Daniel Hofnung a fait remarquer que des quantités extrêmement élevées de baryum avaient été mesurées dans l’eau, il a répondu par l’étonnement, il n’était pas au courant. Sa conclusion : la géoingénierie est une petite partie des sciences du climat, elles se nourrissent l’une l’autre.  

Voilà ce que j’ai noté. Domi R



[1] Chez les Grecs, tout ce qui, dans la conduite de l’homme, est considéré par les dieux comme démesure, orgueil, et devant appeler leur vengeance.
[2] Epistémologie : désigne soit le domaine de la philosophie des sciences qui étudie les sciences particulières, soit la théorie de la connaissance en général.