Merci à la voix du nord pour cette enquête approfondie.
Pour le fond: le lien derrière le mot « chemtrails » mène à un texte ressassant le mot « complot », sans plus-value informative1 – alors qu’il devait mener au site d’information de l’ACSEIPICA. Ce faux pas nous indique d’emblée une enquête peu sérieuse.
Cette introduction fort malheureuse jette le doute, voire le discrédit sur le reste de l’article, qui d’ailleurs tire ensuite ses conclusions lapidaires sur le seul avis d’une unique personne consultée, qui ne parle que de son sujet de prédilection, dans ce cas: les araignées.
Une analyse chimique de ces filaments revient relativement cher – et encore faut-il trouver un laboratoire. Cependant, le test d’un échantillon à la flamme était à la portée du journal.
Protocole pour recueillir des échantillons en vue d’analyses,
proposition d’action et adresse utile
NE PAS TOUCHER LES FILAMENTS DIRECTEMENT AVEC LES DOIGTS.
Les manipuler avec des baguettes et dès que possible, mettre des gants
Au préalable, tester un échantillon à la flamme : s’il crépite, c’est qu’il s’agit de matière organique (fils d’araignée),
mais s’il fond et se réduit en boule comme du plastique, c’est qu’il ne s’agit pas de matière organique; il y a donc matière à analyse et nous recommandons de suivre le protocole suivant si vous voulez mener une action individuelle facile et peu onéreuse (flacons + envoi d’un recommandé).
1) AVANT d’y toucher, prendre une photo datée de l’échantillon que vous avez décidé de prélever
Le poids total de tous les échantillons réunis doit être d’au moins 50 milligrammes (mg). Il faut une masse de matière conséquente pour pouvoir effectuer des analyses.
2) En prélever un maximum, sur plusieurs jours au même endroit s’il y a lieu (la récolte peut s’échelonner jusqu’à un mois ou deux).
3) Prélever au plus tôt après les « pluies » de filaments.
4) Les flacons dans lesquels seront déposés les échantillons doivent être achetés en pharmacie (flacons stériles avec une spatule dans le bouchon).
Précautions à prendre pour assurer la pureté des échantillons :
1) Mettre des gants en latex non poudrés (gants latex chirurgicaux)
2) S’attacher les cheveux.
3) Ne pas souffler sur les échantillons, ne pas parler pendant le prélèvement (postillons), ne pas éternuer (si possible se couvrir la bouche)
4) Ne pas écraser l’échantillon : sa structure doit rester intacte.
5) Utiliser uniquement la spatule fournie avec le flacon de pharmacie pour récolter l’échantillon
6) Rester neutre et sans idées préconçues (ex. : …. »ce sont les avions »….. « ce sont les chemtrails »…. « c’est l’US Air Force »… »c’est extra-terrestre »… etc.. etc…). Récolter les échantillons à la façon d’un chercheur avec uniquement cette pensée : « Qu’est-ce que c’est ?? ».
Une datation est indispensable :
1) Vous avez pris une photo datée de l’échantillon AVANT prélèvement.
2) Notez sur le flacon : le JOUR, l’HEURE, le LIEU (+ pays) et le numéro de la PHOTO correspondant à l’échantillon.
Stockage :
La récolte des échantillons pouvant s’échelonner sur un mois ou deux, il est donc nécessaire de stocker les flacons dans le bac à légumes du réfrigérateur en veillant à ce qu’ils restent bien au propre et au sec.
Nous vous proposons d’envoyer en recommandé vos échantillons de filaments recueillis de votre mieux en respectant le protocole ci-dessus, accompagnés des rapports AnAlytikA 1 , AnAlytikA 2 , AnAlytikA 3
à
Fédération Atmo France 7 rue Crillon 75004 Paris
Ainsi, ils seront face à la matière.
Soyez préventifs: envoyez leur les recommandations de manipulation !
Merci de rapporter vos actions en commentaire sous cet article
Un témoignage parmi de nombreux autres qui nous sont parvenus de multiples lieux de France autour de cette date (région parisienne, région de Bourges, Poitou Charente, Aveyron). Vous pouvez ajouter votre témoignage en commentaire.
En accord avec le laboratoire Analytika, nous avons décidé d’alerter les institutions et la communauté scientifique concernant les préoccupantes conclusions du Docteur Tailliez. Le rapport, accompagné d’une lettre officielle de l’Acseipica consultable ici ainsi que d’une déclaration du comité scientifique italien Galileo a été envoyé en recommandé avec avis de réception aux institutionnels suivants :
– Maires des quatre villes intéressées par les filaments analysés, – Ministre de l’Écologie, du Développement Durable et de l’Énergie – Ministre des Affaires sociales et de la Santé.
A Monsieur le Député Gérard Bapt, auteur d’une demande écrite à l’Assemblée Nationale sur le phénomène des traînées anormalement persistantes, consultable ici, nous avons adressé ce courrier.
Les envois par mail vers la communauté scientifique sont en cours, accompagnés de ce texte.
Nous avons reçu une première réponse, encourageante, de la part de l’INVS (Institut National de Veille Sanitaire).
Fin Août, les réalisateurs du documentaire OVERCAST sont venus interviewer le Docteur Tailliez dans son laboratoire.
Comme lors des journées du 24 octobre et du 7 novembre, hier mardi 3 décembre, de grands filaments tombaient encore sur la vallée de la Drôme. Mais aussi sur le sud de la région parisienne et sur Chartres. Témoignages recueillis au siège de l’ACSEIPICA le 4 décembre 2013
Mercredi 6 novembre
Nous avons prélevé un tas de filaments tombés du ciel à Saint Martin de Crau (Bouches du Rhône) devant huissier ce matin ; l’échantillon, de quantité conséquente, convenant pour des analyses, va être envoyé en bonne et due forme au laboratoire AnAlytikA et à d’autres qui se chargeront d’approfondir et de diversifier les types d’analyses, afin d’en savoir plus sur ces mystérieux et malsains filaments, d’origine artificielle tombés du ciel … Pour ce, nous avons cassé la tirelire et nous vous serions infiniment reconnaissants, cher lecteur, si vous pouviez contribuer à cet investissement.
MERCI DE VOTRE SOUTIEN
par paypal ***
*** si ce bouton paypal ne marche pas, utilisez celui qui se trouve dans le bandeau de droite, merci !
ou par chèque
à l’ordre de: ACSEIPICA
adresse postale: ACSEIPICA
Leymarie
12300 LIVINHAC
*Association Citoyenne pour le Suivi, l’Étude et l’Information sur les Programmes d’Interventions Climatiques et Atmosphériques
NOTA: exceptionnellement pour cet article, nous désactivons les commentaires momentanément à la demande du labo, le sérieux de l’affaire souffrant d’être discrédité avant même que d’être confirmé par des pairs. Merci de votre compréhension. Si vous souhaitez consulter le rapport d’analyse, merci de nous téléphoner ou de nous contacter par email.
Des filaments atmosphériques aéroportés, collectés au sol aux quatre coins de la France en fin d’année 2012 par de simples citoyens, ont été confiés à AnAlytikA (Centre Indépendant d’Investigations et d’Expetises en Chimie Organique, situé à Cuers, Var, France).
Le rapport analytique publié récemment par AnAlytikA apporte les preuves scientifiques de l’origine anthropique de ces filaments. Parmi les nombreux composants organiques détectés figurent plusieurs molécules connues pour entrer dans la composition des carburants et lubrifiants de réacteurs d’aviation, y compris plusieurs « phtalates » perturbateurs endocriniens. Bernard Tailliez, Fondateur et Directeur Scientifique d’AnAlytikA, se déclare préoccupé car ses investigations révèlent l’existence d’une nouvelle forme de pollution atmosphérique, directement imputable au trafic aérien. La communauté scientifique et les autorités compétentes -maintenant alertées- doivent rapidement approfondir leur connaissance de l’origine et des conséquences, sanitaires et climatiques, de cette nouvelle forme de pollution atmosphérique. Et publier leurs conclusions, puisque : « L’obligation de subir donne le droit de savoir » (Jean Rostand). AnAlytikA remercie l’association ACSEIPICA et les citoyennes ayant participé à la collecte des échantillons et au financement des investigations : sans un tel engagement citoyen la problématique en question n’aurait jamais éveillé l’attention des autorités.
PRESS RELEASE from ACSEIPICA*
(*Association Citoyenne pour le Suivi, l’Étude et l’Information sur les Programmes d’Interventions Climatiques et Atmosphériques ) Atmospheric airborne filaments, collected on the ground from several places in France during the end of year 2012 by simple citizens, have been submitted to AnAlytikA (Independent Center for Investigations and Appraisals in Organic Chemistry, located in Cuers, Var, France).
The analytical report recently published by AnAlytikA gives the scientific evidences of the anthropic origin of these filaments. Among many organic components detected, several molecules are known to be present in fuels and lubricants of aviation reactors, including several endocrin disrupting « phtalates ». Bernard Tailliez, Founder and Scientific Director of AnAlytikA is concerned that his investigations reveal a new form of atmospheric pollution, directly induced by air traffic. The scientific community and relevant authorities -now alerted- must quickly improve their knowledge of the origin and consequences, on health and on climate, of this new form of atmospheric pollution. And publish their findings, since : « The obligation to suffer gives us the right to know » (Jean Rostand). AnAlytikA wish to thank ACSEIPICA and the citizens who participated in collecting samples and financing investigations : without such citizen engagement the issue in question would never have attracted the attention of the authorities.