WHAT et WHY in the world are they spraying ? Transcription intégrale en français

Documents texte intégral descriptifs et paroles à télécharger sur SCRIBD:
WHAT  et WHYou ici
WHAT et WHY


Why in the world are they spraying ? 
Voir ou revoir le film en ligne

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Marche mondiale du 25 août – quelques échos

A Paris

Deux videos prises à Paris (en français et en anglais)
http://www.youtube.com/watch?v=S7P0vztvmTw
http://www.youtube.com/watch?v=gD7kcuEW5QI

qui vous amèneront à d’autres videos d’ailleurs dans le monde.

Dans le cœur de la France profonde, nous avons aussi rencontré des pèlerins de Compostelle, des marcheurs aux yeux ouverts.

Mara Kern à Belgrade

Le 25 août au centre de Belgrade, Serbie. Meeting contre les expériences de géoingéniérie. J’ai parlé de Dane Wigington et de Michael Murphy…Nous étions environ 50, c’est déjà pas mal. Un enfant d’environ 8 ans m’a demandé si je pouvais lui épeler un titre du film « What in the world are they spraying ? » car j’avais dit qu’il y avait là tout ce qu’il y avait besoin de savoir.

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Marche mondiale contre les chemtrails et la géoingéniérie


ALERTEZ VOTRE ENTOURAGE EN PARTICIPANT À CET ÉVÉNEMENT  

LE DIMANCHE 25 AOÛT !

Dans tous les pays, joignez-vous au mouvement pacifique mondial de protestation  contre toutes les formes de gestion du rayonnement solaire (SRM) et de géoingéniérie par aérosols stratosphériques (SAG).
Il est temps de nous réapproprier notre ciel.
Nous appelons tous les citoyens du monde à participer, chacun chez eux, à ce mouvement de protestation contre les chemtrails et la géoingéniérie  et d’affirmer les certitudes acquises par l’observation. Notre environnement et notre planète sont au bord du précipice à cause des conséquences de la géoingéniérie en cours depuis plusieurs décennies.

POURQUOI CONTESTER TOUTES LES FORMES DE GEOINGENIERIE ?

 Connexion entre les OGM (Organismes Génétiquement Modifiés) et la géoingéniérie :
l’un des composants toxiques des nuages artificiels est l’aluminium. Les résultats d’analyses du monde entier en confirment la présence dans les eaux de pluies. Le PH des sols devient beaucoup plus alcalin, ce qui les empoisonne et tue plantes et semences.
Monsanto le sait et  a déjà prévu des graines résistantes à l’aluminium qui pourront se développer dans ce type de sols modifiés. Il s’agit bien  là d’un plan démoniaque.
Nos gouvernements, les scientifiques, se méprennent , et nous mentent sur les causes du réchauffement climatique tout en maintenant le public dans l’ignorance du plus grand désastre écologique planétaire que le monde ait jamais connu. Ils n’ont pas de plan B et le temps court plus vite que les prédictions des modèles informatiques.
NOUS avons un plan B : il consiste à STOPPER toute forme de géoingéniérie !
Engagez-vous à organiser/participer localement à cette marche mondiale contre les chemtrails et la géoingéniérie.

Global MARCH Against Chemtrails

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HAARP, l’arme secrète d’une guerre invisible, un dossier de NEXUS

dans le numéro 87 (juillet-août 2013) – auteur Kim Anh-Lim

« Imaginez une arme dont les effets protéiformes passeraient pour des phénomènes naturels. Une arme utilisée incognito qui frapperait sans que l’on sache ni où ni quand. Et qu’aucun gouvernement ni aucune population ne pourrait dénoncer sans perdre aussitôt sa crédibilité …
Pour certains, l’affaire est entendue: une telle arme existe, elle s’appelle HAARP et ses dégâts s’illustrent, entre autres, dans les catastrophes naturelle qui défrayent l’actualité. Pour la majorité, HAARP n’est qu’un centre de recherche comme un autre … Alors, où est la vérité ? … »

 

Un peu plus ancien, mais consultable en ligne :

Le monde selon HAARP, article paru dans le n° 58 de Nexus (septembre octobre 2008)

 

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FILAMENTS TOMBES DU CIEL, RESULTAT DES ANALYSES

Filaments. Tombés du ciel ?

COMMUNIQUE DE PRESSE de l’ACSEIPICA*

*Association Citoyenne pour le Suivi, l’Étude et l’Information sur les Programmes d’Interventions Climatiques et Atmosphériques

NOTA: exceptionnellement pour cet article, nous désactivons les commentaires momentanément à la demande du labo, le sérieux de l’affaire souffrant d’être discrédité avant même que d’être confirmé par des pairs. Merci de votre compréhension.
Si vous souhaitez consulter le rapport d’analyse, merci de nous téléphoner ou de nous contacter par email.

Des filaments atmosphériques aéroportés, collectés au sol aux quatre coins de la France en fin d’année 2012 par de simples citoyens, ont été confiés à AnAlytikA (Centre Indépendant d’Investigations et d’Expetises en Chimie Organique, situé à Cuers, Var, France).

Le rapport analytique publié récemment par AnAlytikA apporte les preuves scientifiques de l’origine anthropique de ces filaments.
Parmi les nombreux composants organiques détectés figurent plusieurs molécules connues pour entrer dans la composition des carburants et lubrifiants de réacteurs d’aviation, y compris plusieurs « phtalates » perturbateurs endocriniens.
Bernard Tailliez, Fondateur et Directeur Scientifique d’AnAlytikA, se déclare préoccupé car ses investigations révèlent l’existence d’une nouvelle forme de pollution atmosphérique, directement imputable au trafic aérien.
La communauté scientifique et les autorités compétentes -maintenant alertées- doivent rapidement approfondir leur connaissance de l’origine et des conséquences, sanitaires et climatiques, de cette nouvelle forme de pollution atmosphérique.
Et publier leurs conclusions, puisque : « L’obligation de subir donne le droit de savoir » (Jean Rostand).
AnAlytikA remercie l’association ACSEIPICA et les citoyennes ayant participé à la collecte des échantillons et au financement des investigations : sans un tel engagement citoyen la problématique en question n’aurait jamais éveillé l’attention des autorités.

PRESS RELEASE from ACSEIPICA*

(*Association Citoyenne pour le Suivi, l’Étude et l’Information sur les Programmes d’Interventions Climatiques et Atmosphériques )
Atmospheric airborne filaments, collected on the ground from several places in France during the end of year 2012 by simple citizens, have been submitted to AnAlytikA (Independent Center for Investigations and Appraisals in Organic Chemistry, located in Cuers, Var, France).

The analytical report recently published by AnAlytikA gives the scientific evidences of the anthropic origin of these filaments.
Among many organic components detected, several molecules are known to be present in fuels and lubricants of aviation reactors, including several endocrin disrupting « phtalates ».
Bernard Tailliez, Founder and Scientific Director of AnAlytikA is concerned that his investigations reveal a new form of atmospheric pollution, directly induced by air traffic.
The scientific community and relevant authorities -now alerted- must quickly improve their knowledge of the origin and consequences, on health and on climate, of this new form of atmospheric pollution.
And publish their findings, since : « The obligation to suffer gives us the right to know » (Jean Rostand).
AnAlytikA wish to thank ACSEIPICA and the citizens who participated in collecting samples and financing investigations : without such citizen engagement the issue in question would never have attracted the attention of the authorities.


LETTRE OUVERTE A METEO FRANCE

Nous venons d’envoyer une lettre recommandée à chacun des directeurs de Météo France. C’est une lettre ouverte. La voici. Vous pouvez la reproduire et la diffuser aussi largement que vous voulez (mais ne l’affichez pas dans les endroits interdits à l’affichage, merci d’avance 🙂

LETTRE OUVERTE A METEO FRANCE du 7 juillet 2013

A M. François JACQ, Président de Météo France, Madame et Messieurs les directeurs :
Christophe MAOCEC, Olivier GUPTA,  Alain SOULAN, Yves GLEYZES,
Philippe DANDIN, Emmanuel LEGRAND, Françoise RUIZ, Jean-Marc BONNET,
Philippe BOUGEAULT et François LALAURETTE
        Monsieur le Président, Madame et messieurs les directeurs,

     J’ai découvert avec étonnement que Météo France a ajouté récemment deux nouveaux éléments à son catalogue de symboles:
Désormais, il existe les symboles  «Soleil voilé» et  «Ciel voilé».
    J’en déduis que ces nouveaux symboles illustrent des nouveaux phénomènesde la météo: Un Soleil voilé et/ou un Ciel voilé. 
      Nous sommes habitués depuis quelques temps à ce que les présentateurs météo à la télévision, à la radio et  sur l’internet  nous rassurent sur  ces nouveaux phénomènes avec des phrases comme «un voile en haute altitude», «le ciel légèrement voilé, sans conséquences» et le très percutant: «un ciel  pas vraiment bleu»!
     Je fais partie d’une association environnementale active dans l’observation du ciel, et plus particulièrement dans le recensement et l’observation des traînées persistantes des avions.
     Suite à nos observations, nous sommes en position de pouvoir affirmer avec certitude que les nouveaux phénomènes météorologiques du «Soleil voilé» et du «Ciel Voilé» sont la conséquence directe des nombreuses traînées persistantes des avions qui forment une couche nuageuse artificielle blanchissant le ciel, et cela dans toutes les conditions de météorologie ambiante.
      
 Par conséquent, il nous semble que Météo France vient de franchir un cap très grave:
la dissimulation d’un phénomène météorologique NON NATUREL, à l’aide de visuels créés dans le but d’institutionnaliser et banaliser ces phénomènes artificiels.
    Ce phénomène de pollution atmosphérique par des avions avec des conséquences météorologiques immédiates coïncide étrangement avec des tendances  actuelles qui soutiennent de plus en plus ouvertement la «Géo-ingénierie du Climat», et plus particulièrement  «la gestion du rayonnement solaire» qui propose la dispersion de particules chimiques par des avions dans l’atmosphère afin de bloquer la lumière du Soleil.
     Nous citons ici l’Agence Nationale de la Recherche qui a lancé un appel en mai 2012 «Géo-Ingénierie du Climat- Quelles recherches et quels partenariats?», établissant par la suite le groupe de recherche «ARP REAGIR (Réflexion Autour de la Géo-Ingénierie Environnementale)» qui semble travailler actuellement sur ce sujet de manière confidentielle.
      Nous avons constaté que Météo France utilise ce nouveau symbole « Soleil Voilé » sur les cartes de prévision météo pour annoncer par avance un ciel effectivement couvert de traînées persistantes.
     Nous demandons donc à Météo France :
·      Quel est le descriptif interne qui accompagne les deux nouveaux symboles?
·      Est-ce que Météo France est partenaire du groupe REAGIR?
·       Est-ce que  Météo France est au courant de programmes de Géo-ingénierie?
    France Météo est un service public et a donc l’obligation de répondre aux questions de citoyens concernés par le problème de la pollution atmosphérique et les conséquences météorologiques et environnementales.
    Dans l’attente de vous lire, je vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de mes sentiments les meilleurs.
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Réponse de Météo France du 22 juillet 2013

Reponse METEO FRANCE 22 juil 2013_1
Reponse METEO FRANCE 22 juil 2013_1

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Reponse Meteo France 22 juil 2013 -2

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

Deuxième lettre ACSEIPICA à METEO-FRANCE du 2 septembre 2013

ACSEPICA-METEOFRANCE_2sept13_1
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ACSEPICA-METEOFRANCE_2sept13_2
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Réponse de METEO FRANCE du 10 septembre 2013

 

Reponse METEO FRANCE 10 sept13_1
Reponse METEO FRANCE 10 sept13_1

Reponse METEO FRANCE 10 sept13_2
Reponse METEO FRANCE 10 sept13_2

 

 

 

 

 

 

 

 


compilation de cet échange en .pdf

correspondance ACSEIPICA-METEO FRANCE juil-sept2013

 

 

 

 

ATTENUER LE SOLEIL, un article sur David Keith

Titre original:
Buffering the sun sur Harvard magazine

David Keith est un des principaux porteurs de projets de géoingéniérie. Nous l’avions rencontré au meeting de la Royal Society (Londres) les  8 et 9 novembre 2010. Lire ou relire son entretien avec Saskia Messager
http://acseipica.blogspot.fr/2010/11/compte-rendu-royal-society-discussion_20.html

Grand merci à Odette pour la traduction de cet article qui nous fait découvrir ce personnage inconnu des français, ses projets et son audience.

Quelques commentaires s’imposent: l’importance donnée aux gaz à effets de serre et à la problématique du règlement de leurs émissions telle qu’exposée dans cet article ne reflète pas du tout notre point de vue. Cela est l’arbre qui cache la forêt HAARP et justifie l’ option de la géoingéniérie.

Si HAARP cesse, il n’y a plus de réchauffement climatique !
HAARP ET LES CHEMTRAILS SONT LA CAUSE DES PROBLEMES CLIMATIQUES !
Voir ou revoir notre diaporama présenté au Klimaforum de Copenhague en 2009  » Les causes de la crise climatique sont-elles vraiment celles que l’on croit ? »

Lire aussi l’article bien documenté dans la revue NEXUS, numéro de juillet 2013: « HAARP, arme secrète d’une guerre invisible ».

David Keith parle vite et monte les escaliers deux marches à la fois, comme poussé par un sentiment d’urgence. Le savant d’Harvard s’intéresse à la fois à la communauté scientifique et aux questions de politique qui portent sur le changement climatique et a en mains une gamme étonnante de projets liés au climat et à l’énergie. Il a co-gèré le Fonds pour l’énergie innovante et recherche sur le climat (FICER), créé par le fondateur de Microsoft Bill Gates pour soutenir la recherche sur le changement climatique, et a fondé Ingénierie de carbone, une société qui semble sur la bonne voie pour construire la première usine à échelle industrielle pour capturer le dioxyde de carbone de l’air pour un usage commercial possible. Mais Keith est surtout connu pour son travail sur la géoingénierie solaire : stratégie pour contrer la hausse des températures mondiales en réduisant la quantité de lumière solaire qui atteint la Terre et de son atmosphère. Ces travaux pourraient un jour sauver la planète.
Comme les sceptiques continuent à se demander si le réchauffement climatique est réel, et que les efforts mondiaux pour réduire les émissions de gaz sont en décrochage, un nombre restreint mais croissant de scientifiques croient que les humains peuvent avoir besoin d’envisager un «plan B» pour prendre le contrôle de l’avenir de notre climat. La géoingénierie solaire englobe de multiples propositions pour régler le thermostat de la planète, y compris dévier la lumière du soleil loin de la terre avec des boucliers spatiaux massifs ou des nuages lumineux de basse altitude au-dessus des océans. Une suggestion, inspirée par le soufre recraché par les volcans, implique la création d’une flotte de jets de pulvérisations de sulfates dans la stratosphère, où ils se combinent avec la vapeur d’eau pour former des aérosols. Dispersée par les vents, ces particules sont capables de couvrir le monde entier avec une brume minimiserait d’environ 1% du rayonnement solaire. (L’éruption du Pinatubo en 1991, qui a relâché environ 10 millions de tonnes de soufre dans l’air, réduit les températures mondiales d’environ 1 degré Farenheit pendant au moins un an).
Les scientifiques ont discuté de ces stratégies pendant des décennies, principalement à huis clos, en partie parce qu’ils craignaient que parler publiquement de la géo-ingénierie saperait les efforts pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Keith, qui est professeur McKay de physique appliquée de l’École d’ingénierie et de sciences appliquées (SEAS) et professeur de politique publique à Harvard Kennedy School, préconise fortement de rendre publiques les discussions sur la géoingénierie. Il dit: «Nous ne prendrons pas de bonnes décisions en cachant des choses radicales sous le tapis. »
Et comme il s’efforce de faire connaître le débat sur la géoingénierie, Keith a également cherché à déplacer la science elle-même au-delà des modèles informatiques vers la possibilité d’essais sur le terrain à petite échelle. « Il n’est pas du tout évident que la géoingénierie est la solution que nous devrions utiliser », dit-il, « mais la prépondérance de la preuve dans les modèles de climat utilisés jusqu’à présent suggèrent que son utlisation réduirait les risques climatiques ».
Par l’intermédiaire de Keith, le sujet de la géoingénierie solaire est passé au cours des cinq dernières années d’une zone obscure, étudié par une poignée seulement de ce qu’il appelle « geonerds, » à un sujet qui attire une attention croissante à la fois des scientifiques et du grand public.
Lui et son collègue FICER administrateur Ken Caldeira (de l’Institution Carnegie pour le département de science de l’écologie mondiale, à Stanford), ont utilisé les fonds pour les projets qui évaluent les risques de réchauffement de la planète et sur les avantages et les risques des technologies avancées pour résoudre le problème. Ils ont également utilisé une petite partie de l’argent pour relancer le développement de nouvelles technologies pour lutter contre le changement climatique. Pour le moment, les bonnes solutions au problème font actuellement défaut.
Pendant ce temps, les nations du monde ont émis environ 38,2 milliards de tonnes de dioxyde de carbone (gaz à effet de serre principal), soit une augmentation de 3% par rapport à l’année précédente. Ce taux devrait s’accélérer à mesure que les pays en développement comme la Chine et l’Inde brûleront plus de charbon et d’élargir leurs flottes de véhicules. En mai, les scientifiques ont constaté que le niveau moyen quotidien de CO2 dans l’atmosphère a dépassé 400 parties par million, un niveau jamais vu. Même si l’homme stoppait miraculeusement toutes les émissions de carbone la semaine prochaine, le problème du changement climatique va persister pendant des siècles. Une étude a révélé que 40% de la concentration maximale de CO2 restera dans l’atmosphère pendant un millier d’années après le pic atteint, et même alors, l’inertie dans les océans réchauffés ne permettra pas un retour rapide à des températures plus fraîches.
Les prévisions les plus optimistes pour le reste du siècle, cités par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat dans son rapport d’évaluation de 2007, prévoit une augmentation de 2,0 à 5,2 degrés d’ici 2100, alors que les plus pessimistes prévoient une hausse de 4.3 à 11.5 degrés. Les effets seront dévastateurs avec l’élévation du niveau de la mer, des tempêtes et des sécheresses de plus en plus graves, et la fonte des glaciers et du permafrost.
Compte tenu de ces conséquences prévues à long terme du réchauffement climatique, certaines stratégies de géoingénierie qui semblent offrir des contre-mesures relativement à action rapide pourrait devenir particulièrement attractives.
En 1992, Keith et son mentor Hadi Dowlatabadi, physicien et mathématicien appliqué, ont rédigé l’un des premiers documents évaluant les stratégies de géoingénierie. Aujourd’hui, le terme est souvent utilisé pour désigner à la fois l’élimination du CO2 de l’air (pour réutilisation ou pour le stockage dans des réservoirs tels que l’océan profond, voir « La capture du carbone» à la page 26), et de limiter la quantité de lumière qui atteint la terre en premier lieu (où elle peut être piégée dans l’atmosphère par les gaz à effet de serre et contribuent au réchauffement).
Ces deux stratégies pourraient être utilisées ensemble pour contrer le réchauffement climatique, mais elles n’ont pas les mêmes coûts et les mêmes risques. «Nous aurons une meilleure chance de concevoir une politique raisonnable si nous les traitons séparément, » at-il dit à un comité du Congrès en 2010. L’ampleur de la problématique du CO2 signifie que l’élimination du carbone « sera toujours relativement lente et coûteuse », a-t-il ajouté. Elle comporte certains risques locaux, mais n’a aucune chance de nuire à la planète entière. La géoingénierie solaire, quant à elle, pourrait avoir des résultats rapides à un coût étonnamment bas. (Selon des estimations récentes, la diffusion du soufre dans l’atmosphère afin de réduire les températures mondiales pourrait coûter quelques milliards de dollars par an. En 2006,le gouvernement britannique estimait que la réduction des émissions de 25% en 2050 coûterait environ 1% du PIB mondial annuel, soit environ 1 billion de dollars en 2050). Keith fait valoir que les coûts de la géoingénierie solaire sont si bas que le «coût ne sera pas une question décisive. » Au lieu de cela, dit-il, les scientifiques et les décideurs politiques devront peser les risques: « le risque de le faire contre le risque de ne pas le faire. »
Keith parle franchement sur les risques et les incertitudes de la géoingénierie solaire, reconnaissant un éventail de résultats possibles. «La prépondérance de la preuve suggère jusqu’ici que la géoingénierie solaire pourrait réduire les risques climatiques, mais la science utilisée trop tôt est peut-être un tort», dit-il. «Nous avons besoin d’expériences, pour évaluer ce qui ne fonctionne pas. » En outre, certaines recherches suggèrent que les aérosols sulfatés peuvent endommager davantage la couche d’ozone, un problème qui doit être étudié.
Alan Robock, professeur de sciences environnementales à l’université Rutgers, a soulevé d’autres préoccupations, la théorisation que le blocage des rayons solaires pourrait non seulement réduire la quantité d’électricité produite par l’énergie solaire, mais aussi de modifier les conditions météorologiques, qui pourraient déclencher des sécheresses généralisées. Keith ne trouve pas ces possibilités convaincantes. Il croit que l’énergie solaire pourrait n’être affectée que dans des «scénarios extrêmes» avec une utilisation très lourde de la géoingénierie solaire, et il dit qu’il n’a pas vu une analyse sérieuse qui prenne en compte la possibilité de sécheresse. Des études ont montré que les rendements pourraient augmenter dans certaines régions, parce que les plantes poussent plus efficacement sous une lumière diffuse, et l’excès de CO2 dans l’atmosphère pourrait avoir un effet fertilisant. Pourtant, une question essentielle demeure : la géoingénierie solaire n’aborde pas le danger sous-jacent des émissions de CO2, qui continueront à s’accumuler et créer d’autres problèmes, tels que l’acidification des océans, hautement nuisible pour les récifs coralliens et les autres espèces marines.
Surtout, les techniques actuellement proposées devront être appliquées progressivement. Cela présente des défis nécessitant que les diverses nations (et les groupes politiques au sein de ces nations) s’entendent sur des actions communes, choses qu’ils ont été largement incapables de faire lors de la négociation des traités pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. «Avec la géoingénierie solaire, à un certain niveau, vous avez juste à appuyer sur un bouton», dit Keith. « Cela exige une prise de décision collective au niveau mondial. »
Et pourtant, la géoingénierie solaire est d’un coût relativement faible et évoque la possibilité qu’une seule nation, ou peut-être un groupe de pays insulaires menacés par la montée des eaux, puissent agir unilatéralement pour en déclencher le processus. «Un petit groupe de personnes peut avoir une grande influence sur toute la planète», dit Keith. Mais il ne considère pas cela comme une menace inexorable.
Compte tenu de ces réserves, Keith déplore que certains journalistes et universitaires le dépeignent comme un meneur « techno-optimiste» pour ces technologies. La réalité, dit-il, c’est que je suis plein d’espoir au sujet de l’innovation technique », mais profondément pessimiste sur le comportement humain quand il s’agit de protéger le monde naturel. C’est pratique pour les critiques de me classer comme un booster dit-il, mais lui et ses collègues chercheurs dans le domaine » ont généralement été le premier à exprimer leurs préoccupations au sujet des risques encourus».
En 2007, Keith et Daniel Schrag, professeur de sciences de l’environnement et de l’ingénierie, et directeur du Centre Harvard pour l’environnement, a invité un groupe de spécialistes de l’environnement et de décideurs politiques à Cambridge pour un atelier d’une journée sur la géo-ingénierie. La réunion a eu lieu hors campus et fermée au public.
Keith et Schrag ont également invité trois journalistes scientifiques, qui ont été autorisés à écrire sur la discussion, mais ne pouvaient pas citer les participants sans leur consentement. Keith estime qu’il s’agit d’un moyen utile pour faire les premières réunions sur des sujets nouveaux et controversés. «Les gens ont besoin de temps pour comprendre», explique-t-il.
Ce n’était pas la première grande réunion sur la géo-ingénierie, mais elle a été la première à inclure des personnalités des sciences sociales et des décideurs. «Il y avait une excitation de se confronter à toutes ces questions hallucinantes », se souvient le professeur d’économie Martin Weitzman, un participant qui estime que la réunion a changé certains esprits. Il se souvient d’un éventail d’opinions : les participants qui pensaient que les technologies de géo-ingénierie devraient être utilisées comme une première ligne de défense contre le réchauffement climatique, d’autres qui se pensaient fortement que les scientifiques ne devraient même pas discuter de ces stratégies, et la plupart des gens rangés entre ces deux extrêmes. ». Les membres de la réunion ont estimé qu’il faudra se préparer à des situations d’urgence, telles que l’action unilatérale d’un État voyou. Ils appellent la géoingénierie « une proposition effrayante», mais ajoutent : «Il vaut mieux être informé que d’être pris au dépourvu …».
Keith lui-même a été particulièrement frappé par une remarque faite lors de cette conférence par Eliot, professeur à l’Université Lawrence Summers, qui a mis en garde contre la rétention d’informations sur les solutions au réchauffement planétaire, ni préjuger de la réaction du public à ces idées. «Ce n’est pas parce que nous sommes une classe scientifique que nous devons décider ce que le reste de la société est capable de gérer. Cette idée est vraiment obscène, et je pense que Larry a été très clair à ce sujet. »
Keith estime que la participation du public est indispensable à une conversation sur la géo-ingénierie, il reconnaît la nécessité d’éduquer le public à l’avance. Cela amène la question des essais sur le terrain à petite échelle. L’expérimentation est nécessaire pour déterminer si une solution aérosol est encore viable. Il travaille actuellement avec le professeur Weld (spécialiste de la chimie de l’atmosphère) pour développer un test qui enverrait un ballon d’hélium portant de petites quantités de soufre et de l’eau dans la stratosphère afin de surveiller la façon dont il affecte la couche d’ozone, des recherches antérieures ayant montré que le soufre et la vapeur d’eau réagissent avec les concentrations atmosphériques de chlore. L’expérience utiliserait seulement quelques kilogrammes de particules de sulfate et n’aurait aucun effet sur le climat. Son impact « serait probablement beaucoup moins nuisible qu’un seul vol commercial. »
Mais l’étude va être longue, en partie parce que ce type de recherche est très controversé. Certains critiques disent que les essais sur le terrain devraient être interdits car ils sont la première étape sur la pente glissant vers la géoingénierie solaire à grande échelle. Keithsouligne que lui et Anderson ne feront pas cette étude] sans une certaine approbation gouvernementale formelle et un financement public. »
En effet, il espère que l’étude, au-delà de ses objectifs scientifiques, permettra également de mettre en place une structure pour gouverner la recherche à petite échelle. Ce printemps, lui et Edward Parson de l’UCLA School of Law ont appelé à une surveillance gouvernementale sur la recherche en géoingénierie, ils pensent que l’autorégulation n’est pas suffisante pour gérer les risques. Mais au lieu d’un traité, ils suggèrent un ensemble non contraignant de normes émises conjointement par des organismes scientifiques aux États-Unis, en Europe et en Chine: « les principes raisonnables sur la façon de gérer les risques et sur la transparence et l’ouverture», explique Keith (voir  » Conseil d’géoingénierie Research, « page 26). Il aimerait aussi voir un moratoire international sur le déploiement à grande échelle. Sans une gouvernance largement acceptée, la recherche de terrain restera dans l’impasse. Les bailleurs de fonds ne soutiendront pas les expériences qui n’ont pas de système de surveillance.
En tant que leader dans son domaine, les conclusions de Keith vont parfois à l’encontre de la sagesse. Il souligne que de nombreux responsables politiques et des universitaires considèrent les solutions au changement climatique en termes de risques et de coûts, en comparant, par exemple, le coût des dommages climatiques au coût de réduction des émissions. « L’argent que nous dépensons en réduction des émissions permettra d’économiser de l’argent en dommages climatiques».
Certains chercheurs disent qu’ils espèrent que les technologies de géoingénierie solaire ne sont jamais déployées, mais Keith s’y oppose. Il espère susciter un débat plus nuancé. «Je pense qu’il y a beaucoup de choses qui font peur à propos de cette perspective, mais je ne vois tout simplement pas comment trouver une technologie potentiellement salvatrice qui aide à réduire le risque climatique qui est beaucoup plus terrible», dit-il. 

 
Titre original « Buffering the sun » Harvard magazine

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Une réponse à l’Age de Faire

Objet : Réponse à l’article : « Quand les avions provoquent les nuages« , parue dans le N°73 de juin 2013
Chers amis, ( je me permets ce qualificatif puisque nous avons en commun beaucoup de valeurs)

Enfer et stupéfaction ! je découvre dans le numéro de juin d’une publication que je respecte et qui m’a toujours semblé digne de confiance, un article signé Fabien Ginisty, qui réfute avec deux témoignages en tout et pour tout, les théories considérant que les expériences en géo-ingénierie ont bel et bien commencé dans l’espace Otan, et repousse d’un revers de main presque méprisant, les questions que se posent sérieusement des milliers de gens, sans compter certains responsables politiques, qui ont rassemblé d’innombrables preuves sur ce qu’ils voient se développer sous leurs yeux presque quotidiennement, et que l’on ne peut attribuer « à l’évolution naturelle du trafic aérien », ni « à la condensation normale des réacteurs qui se fait sous certaines conditions atmosphériques « .
Chers amis il n’est pas digne d’une enquête d’être ainsi bâclée, il n’est pas digne de vous de traiter ce sujet par dessus la jambe. Cela jette un discrédit sur la qualité journalistique de vos autres articles.
Faites une vraie enquête, croisez les témoignages, interrogez toutes les associations européennes qui se mobilisent depuis un temps certain et ont dernièrement tenu une assemblée spéciale à Bruxelles. Intéressez vous aux travaux de Mr David Keith du Calgary’s department of chemical and petroleum engineering de la Standford University, ou de Mr Ken Caldeira (et à leurs programmes soutenus par des institutions telles que le Council of Foreign Relations), ou encore à l’un de leurs contradicteurs Mr Allan Robock. Interrogez le Dr.Nikos Katsaros directeur de recherche au Centre National des sciences physiques Demokritos d’Athène et membre du Comité scientifique de l’Otan, intéressez vous au rapport de l’US Air Force « Owning the Weather in 2025 », au Space Preservation Act of 2001 – H.R. 2977 – Library of Congress USA, à la conférence AAAS de San Diego du 20/02/2010 etc…etc…etc…. La littérature sur le sujet ne manque pas.
Essayez de comprendre pourquoi nos dirigeants politiques fuient, bottent en touche ou jouent les demeurés dès qu’une question à ce sujet leur est posée, si ce n’est parce que la Convention ENMOD, par exemple, rend difficile l’officialisation de telles pratiques. Croyez moi le sujet mérite d’être traité en profondeur.
Vous trouverez, comme j’ai trouvé, des dizaines de témoignages (Skyguards, Tanker Enemy Italie, Acseipica, Chemtrail France, Belfort Group; chemtrail planet, Planète Bleue, evolution quebec etc…), qui vous diront et vous prouveront exactement le contraire de ce qu’affirment Messieurs Boucher et Masson. Alors ? C’est là où intervient la conviction du journaliste. Une fois que vous aurez fait cette enquête et rendu compte de tout ce que vous aurez vu et entendu, vous même et vos lecteurs serez à même de vous faire votre opinion. Pas avant, sinon c’est de la désinformation, une information parcellaire et partiale.
Cordialement.
Hélène Gherman
Didier Pioger
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