Clifford Carnicom, des réflexions inédites

Article de James F Tracy, retraçant le parcours de Clifford Carnicom paru sur la Newsletter de Global Research, Canada:

Chemtrails aerosol geoengineering and bioengineering – a massive biological experiment of unknown purpose

Traduction de quelques extraits (si vous avez une meilleure traduction à proposer, merci de poster un commentaire):

because the system of responsible government has failed, the immediate collective efforts of citizens are necessary “to claim their rights upon this planet.”
Comme la responsabilité gouvernementale est en faillite, l’effort collectif immédiat des citoyens est nécessaire « pour clamer leurs droits sur cette planète ».

“There’s a personal journey everyone has to take about the reality of this,”
Admettre cette réalité est pour chacun une démarche intérieure.

Après avoir rappelé les faits officiellement connus d’opérations d’épandages toxiques sur la population américaine par l’US Army ces dernières décennies …
With such instances in mind the question is no longer, “Would the government partake in such human experimentation that may be injurious or fatal to its own population?” It is instead, “What safeguards and systems of accountability exist that would prevent the government from using members of the general population as unwitting lab animals?”
Une fois que l’on a cela en mémoire, la question n’est plus, « le gouvernement participerait à une telle expérimentation humaine qui peut être nuisible ou mortelle à sa propre population ? » Elle est à la place, « quels sauvegardes et systèmes de responsabilité existent qui empêcheraient le gouvernement de se servir des membres de sa population comme animaux de laboratoire inconscients ? »

Drawing a conclusion to his remarks on the GlobalSkywatch call, Mr. Carnicom responded to an attendee articulating frustrations shared by many conscious and concerned citizens. “How do we get this to stop? How do we get the government to respond to us?”
En conclusion, M. Carnicom répond à un argumentaire de frustrations partagées par beaucoup de citoyens conscients et intéressés : « Comment faire pour que ça s’arrête ?
Comment faire pour que le gouvernement nous réponde ? »

“Ask not what your country can do for you. Ask what you can do for your country.”
Ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous. Demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays.

The second thing is that our world has been transformed now. Normal things don’t work. Frustration does not eliminate the call for duty that exists upon each of us … This is more a level of consciousness and awareness; of planting a seed, but the level that is going to be required is so different in this world than anything that has been imagined in terms of the demand for the right to a healthful and peaceful existence on this planet. It’s going to have to happen at a level that we’re not thinking of right now because the normal processes are not working. The Million Man March doesn’t cut it. I wish that I could answer simply what it is going to be. But it is going to [require] a shift in consciousness and awareness that is so forthright and direct that all of the games and manipulations–and the business of three, four, six companies controlling the media–no longer works and no longer applies. I don’t want for it to be decades in our future.

La deuxième chose est que notre monde est maintenant transformé. Les choses normales ne fonctionnent pas. La frustration n’élimine pas l’appel au devoir qui tire chacun de nous vers le haut … Il s’agit plutôt d’un niveau de conscience et d’attention ; la conscience de semer une graine, mais le niveau qui va être exigé est très différent de tout ce qui a été imaginé en ce monde en termes de demande de droits à une existence saine et paisible sur cette planète. Il va devoir se produire à un niveau auquel nous ne pensons pas en ce moment parce que les processus normaux ne fonctionnent pas. .. J’espère que je pourrais répondre simplement à ce qu’il va être. Mais il va requérir un décalage dans la conscience et l’attention, si (droite et) direct que tous les jeux et manipulations – et les affaires des trois, quatre, six sociétés qui commandent les media – ne fonctionneront plus et ne s’appliqueront plus. Je ne voudrais pas que ce soit dans des décennies.

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Rassemblement contre les épandages aériens à Paris le 16 Avril

Rassemblement contre les épandages massifs (Chemtrails)

Samedi 16 avril · 13:00 – 18:00
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Devant le ministère de l’écologie
Grande Arche – Tour Pascal A et B
92055 La Défense CEDEX
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Exigez que ces épandages s’arrêtent !!!
Ils empoisonnent notre ciel, nos terres, nos nappes phréatiques, la faune, la flore, vous, vos enfants, …

Tous les détails ici
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« La Géoingénierie – prendre le contrôle du climat de notre planète » à la Royal Society de Londres 8-9 novembre 2010

– Discussion meeting : « Geoengineering, taking control of our planet’s climate »

Organisateurs: M. Andy Ridgwell, le professeur Chris Freeman, professeur Richard Lampitt

Lieu: Royal Society, 6-9 Carlton House Terrace, Londres, UK

Dates: 8 et 9 Novembre 2010

Ci-dessous nos observations et un court rapport concernant nos interventions à ce meeting

 
Dans le fichier pdf : le programme complet, les résumés, les biographies des conférenciers et des listes de participants. John Shepherd n’était pas sur la liste, mais très présente.
 
Militants pour un ciel bleu:
Claire Henrion, Saskia Messager (ACSEIPICA, France) les deux jours
Andrew Johnson (Royaume-Uni) le 09/11/2010
 
Présence d’ONG
 
Le lundi matin, à l’arrivée à la Royal Society, quelques membres de « Hands of Mother Earth » avaient accroché une banderole « Stop la géo-ingénierie», distribuaient des petits papiers avec les déclarations « nous sommes là pour nous opposer à la géo-ingénierie » et contestaient le rôle de la Royal Society . A part cette action, aucune autre n’a été menée par d’autres ONG .
Différents groupes étaient opposés à la géo-ingénierie dans l’auditoire : Biofuelwatch (au nom de l’ ETC group -pas présent !), EcoNexus, ACSEIPICA, Andrew Johnson. Peut-être quelques autres, mais nous ne les avons pas rencontré. Il y avait environ 200 participants. Il y avait plus de présents que d’ inscrits initialement. (Nous étions inscrites -)
 
 
INTERVENTIONS POUR UN CIEL BLEU
 
Il y avait 8 présentations par jour. Après chaque deuxième présentation il y avait 30 minutes de discussion, la plupart du temps 4 à 5 questions seulement étaient répondues. Donc, c’est évident qu’avec 200 personnes présentes il n’était pas facile d’ obtenir la parole.
 
Claire Henrion a fait une intervention à la fin du premier jour. Elle prit la parole à propos du mensonge sur le CO2 et les, selon elle, véritables causes du changement climatique, c’est à dire, l’utilisation des installations HAARP et la géo-ingénierie déjà perpétrée avec les chemtrails. Il n’y avait pas de réaction des présentateurs. Brian Launder qui présidait ce débat, a suggéré qu’elle devrait régler cette question dans une discussion d’une à une. Quoi qu’il en soit Claire a réussi à attirer l’attention sur les chemtrails. Son intervention a été la déclaration finale de la journée.
 
Saskia Messager a fait une intervention la deuxième journée, après la présentation de David Keith sur le captage du CO2 de l’air. Nous avons assisté ici à la promotion de sa propre entreprise sur le captage et stockage du carbone. Il s’agissait d’une présentation commerciale à 100%. Nous avons appris plus sur le coût de réalisation de son invention que sur son efficacité.
Bien que le sujet traité ici par David Keith n’était pas les épandages d’aérosols, intervenir à ce moment là, pour des raisons d’impact avec les médias présents, lui a semblé opportun.
Elle a commencé tranquillement à ne pas être interrompue immédiatement. Voici ce qu’elle a réussi à dire:
 
«Aujourd’hui, je parle en tant que citoyen très inquiet. J’ai commencé à m’intéresser à la géo-ingénierie en faisant des recherches sur mes problèmes de santé. Par le biais de sites Web de chercheurs indépendants, j’ai été informée que certaines substances toxiques qui ont été retrouvées dans mon corps, tombaient en fait du ciel.
Je pense que nous avons tous remarqué que le trafic aérien a augmenté considérablement au cours des dernières décennies. Et bien que les carburants sont de plus en plus performants avec un taux résiduel de particules après combustion très faible, on peut remarquer dans le ciel de plus en plus de traînées anormalement persistantes. Le ciel d’été d’un bleu profond est devenu très rare. Nous voyons de plus en plus souvent un voile blanc laiteux dans le ciel, la brume qui n’est certainement pas due à la présence négligeable de 0,04% de dioxyde de carbone dans l’atmosphère. Comme ces traînées sont anormalement persistantes et qu’elles se répandent pendant des heures dans le ciel à une altitude de 37.000 pieds, elles finissent par créer de drôles de cirrus.
Des millions de personnes dans le monde entier sont très préoccupés par ce phénomène pour des raisons différentes.
La persistance de ces traînées semble indiquer la présence de particules chimiques. C’est pourquoi beaucoup se réfèrent à eux comme des « chemtrails ».
(Ici, elle a commencé à être interrompue, mais elle a continué)
L’analyse de laboratoire des échantillons de sol et de l’eau de pluie dans certaines régions, même totalement préservées, ont montré des niveaux élevés d’aluminium et de baryum. Ce qui nous amène à penser que la géo-ingénierie par l’injection de particules d’aérosol dans l’atmosphère est un évènement en cours.
(Ici, ils lui ont coupé la parole -).
 
David Keith répond:
– Il a commencé à dire que sa vie a été menacée par des militants opposés aux chemtrails et qu’il a reçu de nombreuses menaces de ne pas continuer à promouvoir le SRM (Solar Radiation Management).
– Il a dit qu’il était disposé à croire que les gouvernements n’ont pas toujours de bonnes intentions pour le peuple, mais que une chose tellement énorme lui semble impossible
– Il a déclaré que s’il était vrai, un tel secret n’aurait jamais pu être gardé sous silence pendant si longtemps.
– Il a dit qu’il a regardé la question des chemtrails, mais qu’il considère cette question comme une théorie du complot.
– Il demande avec instance à Saskia de considérer que les chemtrails ne sont pas vrais (cela sonnait comme un avertissement !)
 
Saskia Messager a pris la parole à nouveau:
– Elle a demandé si David Keith pourrait expliquer que dans une région vierge et préservée comme le Mt Shasta, en Californie (USA), des échantillons de neige ont révélé des niveaux d’aluminium de 60.000 ppm. Soixante fois le niveau maximal autorisé (1.000 ppm).
David Keith:
– Il se tut, n’a pas répondu
Richard Lampitt a répondu (l’un des organisateurs):
– Ce n’est pas vrai, « un tel secret, ne pouvait pas avoir été gardé secret, c’est impossible »
 
À la pause café Saskia a discuté à nouveau avec David Keith. Il lui a dit que l’alumine est partout sur la terre, il lui a dit de nouveau vérifier les résultats de laboratoire et d’être sûr que cela a été fait par un laboratoire fiable.
Apparemment, le résultat 60.000 ppm a eu un impact sur lui. (Merci pour ceci Francis et Dane)
 
À un autre moment Saskia a eu la possibilité de pouvoir parler à David Keith et poser des questions concernant les conséquences sur la santé du déploiement du SRM. Elle a soulevé que cette question n’était traitée dans aucune présentatios et que l’aluminium et les sulfates affecteront la vie sur la terre d’une manière très négative.
La question irritait David Keith, il a répondu que beaucoup de ses collègues ont étudié ces questions. Et qu’il n’était « pas juste » de faire une telle déclaration.
 
 
Il est à noter que David Keith a quelque peu changé sa stratégie. Depuis plusieurs années, il était un des grands promoteurs des épandages d’aérosols dans le cadre du SRM, car la gestion de la pulvérisation était facile et peu coûteuse … Dans cette rencontre-débat il prend clairement de la distance par rapport à ses déclarations antérieures. Il a dit à plusieurs reprises au cours de ces deux jours « qu’il ne pense pas que la situation climatique soit catastrophique au point d’exiger l’utilisation des épandages d’aérosols ». Le SRM serait plus une question de dernier recours.
 
Après la présentation d’un collègue, Noami Vaughan de l’université d’East Anglia, qui a déclaré que «le SRM (les épandages) doit être maintenu pendant de nombreux siècles afin d’éviter un accroissement rapide de la température et une augmentation correspondante de la concentration de CO2 dans l’atmosphère », David Keith a dit : «Personne ne pense sérieusement à utiliser le Solar Radiation Management ».
 
 
Points intéressants
 
==> Un accès facile à tous les conférenciers et les scientifiques.
Il y avait une ambiance très informelle et courtoise. Tout le monde était prêt à débattre d’une manière ouverte. Cela pourrait encourager les autres à participer plus souvent dans ce type de rencontre-débat. Au moins votre voix sera entendue.
 
==> Les avions ne sont pas une option pour effectuer l’injection de particules dans l’atmosphère ….
Seules deux techniques d’injection de particules dans l’atmosphère pour exécuter le SRM ont été présentées à la réunion.
1. Marine Cloud Brightening (Eclaircissement des nuages marins) par John Latham Professeur, Centre National de Recherche Atmosphérique, USA
Ensemencement des stratocumulus par des grandes quantités de particules sub-micromètriques d’eau de mer monodispersées.
2. SRM par injection de particules dans la stratopshère par (devinez quoi …)… des montgolfières géantes, Dr Matthew Watson, Université de Bristol, Royaume-Uni -! Projet SPICE
Plusieurs ballons de 285 mètres (!!!) flottant à une hauteur de 20 km reliés à un navire avec un tube de 20 km de long. Avec la pression, les sulfates et/ou les particules d’aluminium, seront acheminés par le tube et dispersés à une altitude de 20 km par les ballons. Absolument fou ! Heureusement il y avait des ingénieurs scientifiques qui ont déclaré que ce n’était absolument pas possible. La pression nécessaire pour amener les particules à cette hauteur est au-delà de la faisabilité.
 
Après cette présentation M. Edwards, dans le public a demandé pourquoi ils ne serait pas question de l’utilisation des avions commerciaux pour disperser les particules, comme de nombreux brevets sur cette possibilité existent déjà depuis des lustres. Et que cette solution était par ailleurs bon marché.
Dr Watson a répondu qu’il ne pense pas que mélanger des particules avec le carburant soit possible …
N’est-il pas intéressant de remarquer que l’injection de particules dans l’atmosphère par des avions n’est tout simplement pas une option pour la Royal Society ?
Ici, nous parlons tactique et stratégie médiatique. Ne serait-ce pas un aveu silencieux comme quoi ils n’ont pas besoin de le faire, puisque c’est déjà fait …
 
 
==> Questions sur les conséquences de la pulvérisation de particules dans l’atmosphere:
Dr Carol Turley (conférencier) a demandé à Dr Matthew Watson: Qu’est ce qui va arriver à ces particules de sulfate dans l’air ?
Dr Watson: Elles vont tomber sur la terre
Dr Carol Turley: Donc, qu’est-ce que ces particules feront aux océans et au sol? Est-ce que le pH changera?
Dr Watson: oui, le pH changera 
Dr Carol Turley: il aura une incidence sur la vie ?
Dr Watson: oui
 
 
==> Qualité des présentations
La plupart des présentations ont été très vagues, hypothétiques: un grand nombre d’extrapolations catastrophiques reposant sur des hypothèses et pas sur des observations.
Il était frappant de constater que pas mal de conférenciers scientifiques ont présenté des graphiques sans aucune indication du type de coordonnées sur les axes horizontaux et verticaux …
En somme beaucoup de suppositions et d’incertitudes sur lesquelles les scientifiques de la Royal Society veulent se baser pour imposer à la terre entière des prises de décision dramatiques et catastrophiques.
 
 
==> La majeure partie des conférenciers, scientifiques, hommes et femmes d’affaires et autres participants étaient originaires du Royaume-Uni et de l’Amérique du Nord.
D’évidence leurs points de vue ont une base géographique et donc politique très étroite. Les scientifiques du climat d’autres régions du monde étaient totalement absents! Les points de vue exprimés pendant ces deux jours de conférence à la Royal Society ne sont clairement pas partagés à travers le monde!
Les seuls institutions gouvernementales représentées au débat était le DECC (département du changement climatique et énergie) et l’US Navy et des chercheurs du gouvernement américain.
 
 
==> Double langage
D’un côté tous les conférenciers ont dit qu’il y a tellement d’incertitudes dans les techniques de géo-ingénierie qu’il ne doivent jamais être utilisés. Ils avancent aussi que ces techniques sont inefficaces. D’autre part, ils vendent tous le concept afin d’obtenir des fonds pour la recherche et la mise en œuvre de programmes de géo-ingénierie. Ce n’est que du business …
Ils disent que le remède est pire que la maladie, mais poursuivent leur promotion du concept de géo-ingénierie.
 
==> Stratégie de marketing auprès du grand public
Ils étudient le grand public pour voir ce qui va leur faire accepter la géo-ingénierie. Ils dépensent beaucoup d’énergie dans ce domaine.
« Obtenez la confiance des gens et vous pouvez pirater la planète » Cela a été dit lors de la réunion.
Par ailleurs ils considèrent qu’ils ne font pas partie du public (« chercheurs » contre « public »).
 
 
==> Psychologie
– La science du climat est historiquement une science d’observation, pas très excitante. Les scientifiques du climat ont eu dans le passé beaucoup plus de difficultés à obtenir des fonds pour leurs recherches que n’en ont ceux d’aujourd’hui.
Aujourd’hui, il y a ce battage sur le changement climatique et enfin  l’argent circule dans ce domaine. Soudain, les « climatologues » sont à l’honneur, les fonds affluent. Il ne faut pas oublier que ces derniers gagnent très bien leur vie avec les propositions et éventuellement l’exécution de techniques de geo-ingénierie. Ils ne sont pas disposés à entendre que le SRM fera plus de mal que de bien. C’est encore pire quand on leur dit que ce qu’ils proposent se fait déjà depuis des dizaines d’années en toute illégalité.
 
– La boîte de Pandore
– Ils ne sont plus limités à l’observation, ils peuvent maintenant fabriquer, changer le monde et ainsi laisser leur empreinte sur cette terre, le rêve de tout chercheur.
C’est là que les scientifiques peuvent être facilement manipulés.
 
 
En conclusion: l’existence des chemtrails et la géo-ingénierie en cours a été exprimée et discutée lors de la réunion Royal Society discussion. Bien qu’elle soit tombée dans l’oreille de sourds, notre voix s’est exprimée et a été entendue l’espace d’un instant.
 
« There is a crack in everything, through which the light can come in. »
(Il y a une fissure dans chaque chose, à travers laquelle la lumière peut entrer)
 
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Resume Blue sky interventions at the Royal Society Discussion meeting on Geoengineering

Please find herewith our observations and a small report on our interventions during the discussion meeting.

Discussion meeting: Geoengineering – taking control of our planet’s climate

Organisers : Prof. Andy Ridgwell, Prof. Chris Freeman, Prof. Richard Lampitt

Place : Royal Society, 6-9 Carlton House Terrace, London

Dates : 8 & 9 th of November 2010

In the attached pdf file you will find the full program, abstracts, speaker biographies and participants lists. John Shepherd was not on the list, but very present.

Blue sky fighters: Claire Henrion, Saskia Messager ( ACSEIPICA, France) both days

Andrew Johnson (UK) 11.9.2010

ONG presence

On arrival monday morning at the Royal Society, a few members of Hands Of Mother Earth had put up a banner « stop geoengineering » and were handing out small papers with statements « we are here to oppose geoengineering » and contesting the role of the Royal Society. Apart from this no other action has been conducted by any other ONG.

Different groups opposing geo-engineering in the discussion meeting audience were Biofuelwatch (on behalf of the ETCgroup (not present!)), EcoNexus, ACSEIPICA, Andrew Johnson. Maybe some others but we haven’t met them. There were about 200 attendees. Some more than on the participation list.

BLUE SKY INTERVENTIONS

There were 8 presentations per day. After each 2 presentations there was 30 minutes of discussion, mostly only 4 to 5 questions were responded. So it has to be stated that with 200 people present it was not easy to get one’s turn to speak up.

Claire Henrion made an intervention at the end of Day 1. She spoke up about the CO2 lie and about the according to her real causes of climate change, meaning the use of HAARP facilities and the ongoing geoengineering with chemtrails. There was no reaction of the speakers. The chair Brian Launder suggested that she should sort this out in a one to one discussion. Anyway Claire succeeded in drawing attention to the issue of chemtrails. It was the concluding statement of the day.

Saskia Messager made an intervention the second day, after the presentation of David Keith on CO2 capture from the air. He was here promoting his own company on carbon capture and storage. It was a 100% business presentation. We learned more about the business cost of his invention than its efficiency. 

Although his subject here was not the aerosol spraying, she thought, for pure impact reasons, that an intervention at this point of time, would get some more (media) attention.

She started calmly to not to be interrupted right away. She got this far, here is what she succeeded to say:

« Today I speak out as a very concerned citizen. I got interested in geoengineering when I was researching my health problems. Through independant researchers’ websites I was infomed that some substances that were found in my body, were actually falling from the sky. 

I think we all have noticed that air traffic has gone up tremendously over the past decades. And although the fuels are more and more performing with little particles residu after combustion, we can notice in the sky more and more abnormally persistant contrails. Deep blue summer skies have become very rare. We mostly have a milky white haze in the sky, which haze is certainly not due to the 0,04% presence of carbondioxide in the atmosphere. As those abnormally persistant contrails linger for hours at an altitude of 37.000 feet they end up creating high cirrus clouds.

Millions of people around the world are very concerned about this phenomena for different reasons.

The persistance of those contrails seem to indicate the presence  of chemical particles. That’s why many refer to them as chemtrails.

( Here she started to get interrupted, but she continued)

Lab analysis of soil and water samples in some even pristine areas have shown high levels of alumina and baryum. Which leads us to think that geoengineering through injecting aerosol particles in the atmosphere is an ongoing event.

(Here they stopped her).

David Keith‘s answer: 

– He started saying that his life has been threatened by chemtrail activists and that he received many threats to not to continue promoting SRM (Solar Radiation Management).

– He said that he was willing to believe that governments are not always doing good things for the people, but that such an enormous thing would not be possible

– He stated that if it was true such a secret could never have been kept silent for so long.

– He stated that he has looked in to the chemtrails issue but that he considers this issue as a conspiracy theory.

– He urges Saskia to consider that chemtrails are not true (sounded like a warning !)

Saskia Messager addressed the meeting again:

– She asked if David Keith could explain that in a pristine area like the Mt Shasta in California, snow samples have shown levels of alumina of 60000 ppm. Sixty times the maximum authorized levels.

David Keith:

– he fell silent, did not answer

Richard Lampitt answered ( one of the organizers):

– This is not true  » such a secret, could not have been kept secret, it’s impossible »

At the coffeebreak Saskia discussed again with David Keith. He told her that alumina is everywhere on the earth; he told her to again check the lab results and to be sure that it was done by a reliable laboratory. 

Apparently the 60000 ppm result has made an impact on him. (Thank you for this Francis and Dane)

Saskia has had the chance to adress another time David Keith with questions concerning the health aspects and consequences of SRM. She stated that this issue was not adressed at all in the presentations and that alumina and sulfates would affect live on earth in a very negative way.

David Keith got quite upset stating that many of his colleagues have adressed those issues. And that it was « not fair » to make such a statement.

It has to be noted that David Keith changed somewhat his strategy. For over the past few years he has been promoting very strongly the Solar Radiation Management trough aerosol spraying being so easy and cheap to do. As where at this meeting he distanced himself somewhat from his earlier statements. He said several times during those two days that « he didn’t think that the climate situation was that catastrophic, that aerosol spraying should be used ». It would be more a last resort issue.

After a presentation of a fellow colleague, Noami Vaughan from the university of East Anglia, where she stated that « SRM has to be maintained for many centuries to avoid rapid increases in temperature and corresponding increases in atmospheric CO2 concentration », David Keith somewhat attacked her saying « Nobody thinks about seriously using SRM ».

INTERESTING POINTS

==> Easy access to all speakers and scientists

There was a very informal and courteous ambiance. Everyone was willing to exchange views in an open way. This might encourage others to participate more often in this type of open discussion meetings. At least your voice will be heard.

==> Planes are not an option for particle injection in the atmosphere….

_ Only two techniques for injecting particles in the atmosphere to execute the SRM have been presented at the meeting. 

1. Marine Cloud Brightening by Prof John Latham, National Center for Atmospheric Research, USA

            seeding stratocumulus clouds with copious quantities of monodisperse sub-micrometre seawater particles.

2. SRM through stratospheric particle injection by (guess what…) ..balloons !!, Dr Matthew Watson, University of Bristol, UK – SPICE project

      Several balloons of 285 meters (!!!) floating at a height of 20 km connected to a ship with a 20 km long tube. With pressure, sulfate or aluminum particles, will be brought up through the tube to be dispersed at the height of 20 km by the balloons. Fortunately there were some scientific engineers who stated that it was absolutely not possible. The pressure needed to bring up the particles at this height is beyond feasibility.

Then Mr. Edwards from the public asked why they wouldn’t use commercial airliners to disperse the particles, as many patents already outline this possibility. And as this solution furthermore being cheap. 

Dr Watson responded that they don’t think mixing particles with fuel will be feasible…..

Now isn’t that interesting that particle injection in the atmosphere by airplanes is just not an option for the Royal Society ?

Here we are talking tactics and media strategy. And might be a silent confession that they don’t need to do it, because it is already being done..

On the consequences of spraying particles:

Dr Carol Turley (speaker) asked dr Watson: « what will happen to those sulfate particles up in the air

Dr Watson: They will fall down on earth

Dr Carol Turley: So what sulfate will do to the oceans and soil ? will the pH change ?

Dr Watson: yes pH will change

Dr Carol Turley: so it will affect life ?

Dr Watson: yes 

==> Quality of the presentations

Most presentations were very vague, hypothetical. A lot of catastrophic extrapolation based on assumptions and not observations.

It was striking that quite some scientific speakers presented graphs with no indications of type of measures on the horizontal and vertical axes..

A lot of guessing with a lot of uncertainties on which they want to enforce (their term) dramatic decision making on the earth.

==> Mostly UK and US scientists

The main part of the speakers, scientists, business people and the rest of the attendees were from the UK and North America.

So their views have only a very narrow base. Scientists from other parts of the world where totally absent ! Their views are not shared worldwide !

Only UK government DECC (department of energie and climate change) involvement, US navy and US government researchers.

==> Double language

At one hand all speakers said that there are so many uncertainties and even unefficiencies in the geoengineering techniques, that it should never be used. On the other hand they are selling the whole concept to get funding for research and implementation. It’s all business.

They say the cure is worse than the disease but still go on. 

==> Marketing strategy

They are studying the public to see what will them make to accept the geoengineering. They spent quite some energy in this.

« Get the trust of people and you can hack the planet » This has been said at the meeting.

By the way they consider they are not the public ( scientists versus public).

==> Psychology

– Climate science used to be a science of observation, not very exciting. They probably had a lot of trouble getting funds for their research.

Now there is this climate change hype and money is flowing. Suddenly they are in the spotlights. They are making a living with all this.

– Pandora’s box

– They are no longer restricted to observation they can now engineer, change the world and leave their footprint on this earth, the dream of every scientist. 

This is where scientists can be easily manipulated.

In conclusion : the existence of the chemtrails and the ongoing geoengineering has been expressed and discussed at the Royal Society discussion meeting. Our voice has been heard. 

There is a crack in everything, through which the light can come in.

For the content of all presentations please have a look at the attached pdf file.

We hope this information is useful to you.

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Obama envisage la géoingénierie

Voici un article de l’Associated Press paru aujourd’hui 8 avril 2009, intitulé :

« Obama envisage la géoingénierie ».

Article du 8 avril 2009 :
http://www.google.com/hostednews/ap/article/ALeqM5hm1kMpA2nQALOfQL8Y8PxxTHNVtgD97ECHLG1

Mise à jour du 9 avril 2009 :
http://hosted.ap.org/dynamic/stories/S/SCI_OBAMA_SCIENCE_ADVISER?SITE=MOSPL&SECTION=HOME&TEMPLATE=DEFAULT
L’article a été modifié par son auteur et s’intitule maintenant « Obama looking at cooling air to fight warming » (Obama envisage de refroidir l’air pour combattre le réchauffement).
Plusieurs ajouts important figurent dans cette nouvelle version (voir les remarques après la traduction).

Traduction :

***

« Obama envisage la géoingénierie »

8 Avril 2009,

Par SETH BORENSTEIN,
Journaliste scientifique pour Associated Press.

WASHINGTON (AP) — John Holdren, nouveau conseillé scientifique du président Obama, a déclaré mercredi que, le réchauffement climatique étant critique, l’administration d’Obama discute d’employer des technologies radicales pour refroidir l’air de la Terre.

Il avait confirmé le mois dernier lors de sa première interview après sa nomination que l’idée de la géoingénierie du climat était actuellement considérée. Parmi les options extrêmes envisagées figure l’injection de particules dans la partie haute de l’atmosphère pour renvoyer les rayons du soleil. Selon Holdren une mesure aussi expérimentale ne serait employée qu’en dernier ressort.

« Cela doit être considéré » a-t-il dit. « Nous n’avons pas le luxe d’ignorer quelque approche que ce soit. »

Holdren a souligné plusieurs « éléments déclencheurs » du réchauffement climatique qui pourraient arriver rapidement. Si un évènement tel que la perte complète des glaces d’été de l’Arctique venait à arriver, la probabilité de « conséquences réellement intolérables » augmenterait, a-t-il dit.

(…)

Holdren a précisé que l’injection de particules dans l’air pourrait avoir de graves effets secondaires et ne résoudrait pas entièrement les problèmes liés aux émissions de gaz à effet de serre. De telles décisions ne peuvent être prises à la légère, a-t-il dit.

Pourtant, « nous pourrions devenir désespérés au point de vouloir utiliser ces technologies » a-t-il ajouté.

(…)

Ajouts figurant dans la mise à jour de l’article du 9 avril 2009 :

Sur ce sujet l’administration Obama pourrait recevoir le soutient inhabituel de groupes qui avaient pourtant nié les dangers du réchauffement climatique par le passé.

L’American Enterprise Institute, think tank conservateur, possède son propre projet de géoingénierie, et affirme qu’il est « faisable et rentable ».

(…) John Holdren a souligné que d’autres évènements pourraient accélérer dramatiquement le changement climatique tels que la libération du méthane gelé contenu dans le permafrost en Sibérie, ou de grands feux de forêts à l’échelle planétaire.

Le problème est que personne ne sait quand ces évènements pourraient survenir, a-t-il dit.

***

lire l’article complet en anglais

Remarques :

* On retrouve ici exactement la même notion d’évènement déclencheur (catastrophe climatique) qui figurait dans le document du CFR de 2008, ainsi que la solution visant à refroidir l’air grâce à l’injection de particules dans l’atmosphère.

* Mise à jour du 9 avril 2009 :

Dans sa nouvelle version l’article cite le soutient probable de l’American Enterprise Institute (think tank néo-conservateur) pour un projet de geoingénierie.
On peut retrouver sur le site aei.org de nombreux articles et compte-rendus traitant de la nécessité d’utiliser la géoingénierie et notamment d’injecter des particules dans l’atmosphère :

– Auditions du 25 juin 2008 devant la Commission pour l’Indépendence Energétique et le Réchauffement Climatique (http://www.globalwarming.house.gov) présidée par le démocrate Edward Markey.

– Article du 23 juin 2008 : « Modifier le thermostat de la Terre »
par Samuel Thernstrom (paru également dans le Los Angeles Times)

– Conférence du 3 juin 2008 : « Géoingénierie, une approche révolutionnaire du changement climatique »
Transcription complète des échanges

Le CFR : rencontres sur la Géoingénierie.


Le CFR (Council on Foreign Relations – think tank américain) a organisé le 5 mai 2008 à Washington DC des rencontres intitulées :

« Géoingénierie unilatérale à l’échelle planétaire ».

source : http://www.cfr.org/project/1364/geoengineering.html

Les quatre tables rondes avaient pour thème :

1. Science et technologie de la géoingénierie.

2. Élaboration d’une politique étrangère de régulation de la géoingénierie.

3. Planification des étapes à venir.

4. Géoingénierie et gouvernance mondiale.

On peut télécharger sur le site cfr.org un document préparatoire intitulé « Géoingénierie unilatérale » introduisant les débats (14 pages) :

* en PDF : GeoEng_Jan2709.pdf ❌ le lien http://www.cfr.org/content/thinktank/GeoEng_Jan2709.pdf ne fonctionne plus
* en html : GeoEng_Jan2709.html ❌ le lien http://209.85.229.132/search?q=cache:zSWUnGWavQQJ:www.cfr.org/content/thinktank/GeoEng_Jan2709.pdf+http://www.cfr.org/content/thinktank/GeoEng_Jan2709.pdf&cd=1&hl=fr&ct=clnk&gl=fr ne fonctionne plus

Résumé – Traduction du document :

« Géoingénierie unilatérale »

Page 1 : Résumé.
– Contrairement à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, qui pour être efficace doit être entreprise de manière multilatérale par tous les grands pays émetteurs, la géoingénierie peut être élaborée rapidement et unilatéralement par un parti unique, à un coût relativement faible.
– Bien que présentant des risque environnementaux (acidification de l’océan, destruction des récifs coralliens, changements dans la composition des écosystèmes terrestres) la géoingénierie pourrait être nécessaire pour éviter ou inverser certains changements du climat ou l’élévation du niveau des mers synonymes de catastrophes pour des centaines de millions de personnes.
– Cet atelier mettra l’accent sur les stratégies visant à réguler les essais et le déploiement de systèmes de géoingénierie, en encadrant leurs éventuelles conséquences indésirables. Nous verrons s’il est possible de limiter la géoingénierie à un plan d’urgence international qui serait déclenché dans le cas de catastrophes climatiques importantes.

Page 2 : Rappel sur la théorie du réchauffement climatique lié à l’augmentation de gaz à effet de serre d’origine humaine.

Page 3 : Techniques possibles de géoingénierie :

* injection dans la stratosphère de particules réfléchissant la lumière. (page 4)
* création de nuages artificiels dans la troposphère. (page 5)
* placement en orbite d’objet réfléchissant ou atténuant les rayons du soleil. (page 6)
* modification des surfaces sombres de la terre telles que les forêts en surfaces claires (prairies, couvertures neigeuses) absorbant moins la chaleur.

Le document indique en particulier les moyens permettant la diffusion de particules dans l’atmosphère : roquettes, ballons ou flotte d’avions. (« … a fleet of high-flying aircraft.  » page 4)

Page 7 : Impacts environnementaux possibles.

Page 9 : Du danger d’arrêter un programme de géoingénierie une fois commencé.

Page 10 : Développements qui inciteraient à utiliser la géoingénierie :
Apparition possible de « surprises climatiques » telle que :
* hausse rapide du niveau des eaux due à la fonte inattendue d’une grande partie du Groenland.
* hausse importante des températures due à la libération du méthane contenu dans les terres gelée de l’Arctique.

Page 11 : Que peut-on faire ?
* Élaboration de traités internationaux.
* Création de normes sur la géoingénierie.

Une rapide analyse :

Le CFR est un think tank américain qui a pour but de conseiller la politique étrangère des États-Unis en proposant des orientations et des textes de réflexion. Cette organisation regroupe républicains et démocrates, issus du monde politique, des médias, ou de l’industrie. Son influence est dite très forte.

La notion de systèmes de géoingénierie est donc en voie d’être introduite dans le monde politique comme réponse aux changements climatiques. La question qui se pose aux responsables de ces programmes est de justifier de manière raisonnable l’utilisation de techniques potentiellement dangereuses en créant des régulations, des normes ou des traités.
Il est en particulier crucial pour ces responsables d’acclimater le monde politique à l’existence du programme d’épandage de chemtrails déjà commencé depuis de nombreuses années. On peut noter à ce propos le chapitre page 9 : « Du danger d’arrêter un programme de géoingénierie une fois commencé ».

Le document attire l’attention sur la notion de « surprises climatiques » (« climate surprises », page 10) qui pourraient déclencher une réaction du monde politique et de l’opinion publique en faveur d’un plan d’urgence de géoingénierie. Or le passé nous montre que de nombreuses crises « surprises » ont été orchestrées afin d’obtenir la réaction appropriée des politiques et des populations en faveur de plans de sauvetage élaborés à l’avance (voir les diverses crises énergétique, terroriste, économique et bientôt climatique).

Cependant au fur et à mesure que le politique sera sensibilisé à ces questions, il sera également sensible à la dénonciation de ces programmes de modification climatique par les citoyens informés et concernés.

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Sources (en anglais) :
http://www.cfr.org/project/1364/geoengineering.html
http://cryptogon.com/?p=7709

sur le CFR :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Council_on_Foreign_Relations
http://www.voltairenet.org/article14344.html