Les mots sont des armes

Maria Heibel 

Article paru dans NoGeoingegneria en décembre 2014

traduction Monique Fontana

https://www.nogeoingegneria.com/motivazioni/sociale/la-parola-come-arma-le-scie-chimiche/

«Concentrez-vous sur leur sens, et les mots trouveront d’eux-mêmes leur place»

Lewis Carroll, Alice au Pays des Merveilles

Les mots peuvent ouvrir des fenêtres, ou dresser des murs. Pour communiquer de façon efficace, il faut transmettre un contenu, des idées, des concepts, faire part d’événements, en utilisant les termes appropriés. Selon le langage utilisé, on peut attirer l’attention et faciliter la compréhension. Chaque mot a sa signification, est une « unité logique d’information » et met en valeur une question ou un problème.

Cette brève introduction est indispensable si nous voulons examiner un terme qui s’est répandu jusqu’à prendre une dimension stratégique ; un stratège démontre qu’il en est conscient en faisant une description délibérément vague d’un certain phénomène : « Je ne sais pas de quoi il s’agit, je ne sais pas si ça peut aider. Je me pose la question suivante : comment se fait-il que ces types soient là et qu’ils le refassent avec une fréquence quasi bestiale … cette chose est là tous les jours … » a déclaré le Général Fabio MINI, parlant des traînées que des avions épandent dans le ciel: des traînées de condensation longues ou courtes, fines ou massives, qui prennent les formes et les couleurs les plus variées, et que nous n’avons jamais vues par le passé. Que faire d’autre que de nous poser des questions au sujet de « cette chose » dans le ciel. Alors, que sont donc ces « contrails », ces traînées de condensation dans le ciel ?

« C’est simplement de la vapeur d’eau, ce sont des traînées de condensation  tout à fait normales », nous assurent ceux qui sont censés savoir. Mais ceux qui ne leur font pas confiance parlent de « chemtrails », de traînées chimiques, un terme qui est devenu endémique dans le monde entier, qui a pris la dimension d’un mot clé. Oui, mais ces mots clés ont une double fonction : on peut les utiliser pour libérer ou pour emprisonner. Et quelle est la fonction dans ce cas précis ? De qui ou de quoi s’agit-il ? Quelle intention l’inventeur de ce terme avait-il en tête ? La composition du mot est-elle tout à fait fortuite ? Car il s’est propagé immédiatement comme un virus. Joue-t-il vraiment le rôle efficace et adéquat d’un messager ?

Mais partons de là : Que veut dire l’expression « chemical trail » ?

 

A « wake », un sillage, est ce que vous laissez derrière vous. Le terme : « composé chimique » (chemical composition) peut décrire un état naturel ou artificiel. Depuis des années le débat tourne autour de cette question essentielle : les traînées que nous voyons dans le ciel sont-elles des « contrails » ou des « chemtrails » ? des traînées de condensation ou des traînées chimiques ? La communauté scientifique définit les « contrails » comme des traînées ou nuages de cristaux de glace. Cependant certains des scientifiques qui alimentent le débat, affirment que, du point de vue linguistique, cette distinction n’a pas de sens. En fait …

Toutes les traînées d’avions sont des « chemtrails » !

La combustion du carburant dans les moteurs d’avions est une réaction chimique. C’est à dire le passage d’une substance d’un état liquide à un état gazeux, qui se transforme en vapeur sous certaines conditions et forme une traînée visible. Les traînées de condensation  sont donc véritablement des « traînées chimiques » ! Alors quoi ? Sont-elles bonnes ou mauvaises ?

Tous ceux qui utilisent le terme « chemtrails » pour dénoncer ces sillages anormaux, lui donne une valeur négative, utilisant le mot « chimique » comme un synonyme de toxique, empoisonné, nocif. Mais il est évident que les réactions chimiques ne sont pas toutes toxiques. Alors dans quel but mettre les deux termes en opposition, opposition qui est créée et voulue, et basée sur une expression géniale ? Qui donc a intérêt à ce que le débat concernant la manipulation climatique (manipulation en cours depuis des décennies), soit réduit à une chamaille stérile pour ou contre l’innocuité ou la malignité des traînées de condensation (contrails).

Au regard des résultats obtenus après des années de discussions, ne voir dans les contrails/chemtrails que d’« insignifiantes traînées dans le sillage » des avions, pourrait être jugé comme une opération de marketing particulièrement réussie. Tout le monde aujourd’hui, ou presque, voit dans le ciel des traînées de condensation (contrails) on ne peut plus normales, qui l’embellissent et que beaucoup qualifient de « magnifiques ». Voyez les innombrables photos et vidéos sur internet.

« Magnifique coucher de soleil »

Depuis fort longtemps, on a laissé s’engager dans le débat des factions opposées (créées ou non à dessein?). Les tenants des « théories de la conspiration » disent que les traînées ne sont PAS naturelles, ne sont PAS  inoffensives et sont précisément des « chemtrails », ce terme impliquant le fait que ce sont des traînées de condensation « maléfiques ». Une grande majorité des scientifiques reconnus, certains hommes politiques et les détracteurs répliquent : les traînées de condensation sont normales, elles sont sans danger, ce sont des « contrails », en bref elles sont « bonnes ».

Si on analyse ces affirmations, on en arrive à penser que le débat est aussi fallacieux que la définition, fallacieux et tout simplement erroné.

Au-delà des composés des traînées de condensation en question, ce que nous voyons dans le ciel n’est A  AUCUN  MOMENT un fait sans danger.  Les traînées de condensation des avions ne sont PAS sans danger.  Les résidus de la combustion du carburant que les avions rejettent, souillent l’atmosphère et interviennent sur le climat de multiples façons. La multiplication des transports aériens qui s’est accélérée ces dernières années, suite à la prolifération des compagnies aériennes à bas prix (low cost), affecte la plupart des pays et augmente de façon exponentielle. Les appareils pour autant que je sache, ne consomment pas de l’eau ! Ils consomment  du kérosène, un carburant fossile. Guy Dauncey et Patrick Mazza expliquent : « Les avions commerciaux génèrent 600 millions de tonnes de CO2 par an. Ils libèrent de l’oxyde d’azote directement dans la troposphère (la partie inférieure de l’atmosphère, là où se produisent les phénomènes météorologiques). C’est là qu’ils oxydent l’ozone troposphérique qui, à cette altitude, agit comme un puissant gaz à effet de serre ». (1)

Les traînées de condensation très denses provoquent la formation de cirrus et bloquent la chaleur au niveau de l’atmosphère. En 1999, le GIEC (groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), exprimait de nouveau son inquiétude au sujet des gaz émis par le trafic aérien. Curieusement, pourtant, ce trafic a été dispensé de tout protocole (Kyoto) et des statistiques gouvernementales. Le ciel demeure un espace libre de toute contrainte, et tout particulièrement pour les militaires.

Le terme de « chemtrails », cependant, n’est pas utilisé pour les émissions habituelles du trafic aérien (qui sont un effet secondaire), mais ce que nous voulons mettre en accusation, ce sont les émissions délibérées de substances dangereuses.

D’où vient le terme « chemtrails» et quand est-il apparu ?

 

C’est dans le langage militaire que le terme « chemtrails » (contraction de « chemical trails », traînées chimiques) a fait sa première apparition. En 1990, il y avait un cours intitulé  « chemtrails », à l’Académie des Forces Aériennes des Etats Unis – Département de Chimie USAFA. Le texte de ce document ne donne pas d’explications pour le choix de ce mot, clairement souligné sur la page de couverture. On dit que le terme « chemtrails » a été utilisé pour la première fois par le journaliste d’investigation William Thomas en 1999. Des traces fréquentes et de plus en plus persistantes ont commencé à alarmer les citoyens américains et canadiens en 1998, et Thomas, spécialiste de la publication de nouvelles non divulguées par la presse officielle, était du nombre. Pendant et après la guerre du Golfe, il était en service à Bahraïn, en Arabie Saoudite et au Koweït comme membre d’une équipe des situations d’urgence environnementale. Il est l’auteur de plusieurs livres, certains au sujet des téléphones mobiles et autres dangers électromagnétiques.

En 1998, le terme de « chemtrails » n’avait pas encore était mentionné publiquement et s’il est vrai que William Thomas a été le premier à utiliser cette définition, il faut noter qu’un article de janvier 1999, dont il est l’auteur, ne comporte aucune mention  du terme. Cet article titrait : « Contrails: les poisons nous tombent du ciel ». Immédiatement après la publication de ce texte, Thomas fut interviewé à plusieurs reprises sur la chaîne radio Art Bell Radio par son fondateur et animateur William Arthur Bell, la première fois en Février, puis de nouveau en mars 1999. L’émission obtint l’écoute de 15 millions d’auditeurs.

William Arthur Bell III mérite une attention toute particulière. Fils de Arthur Bell junior II, Capitaine du Corps de Marine US, et de Jane Bell, instructeur dans la Marine, Bell III, après avoir quitté l’armée, a vécu à Okinawa, une île japonaise connue pour la présence de bases américaines sur 18 % de son territoire. Il a travaillé comme disque-jockey pour KSBK, l’unique station de radio non-militaire en anglais, au Japon. C’est grâce au radiodiffuseur Bell, bien connu pour ses émissions sur les faits paranormaux et les sujets traitant de complot que le terme « chemtrails » s’est répandu comme une traînée de poudre.

Très vite, d’autres pays ont suivi en diffusant des émissions sur les « contrails dans le ciel ». L’augmentation rapide et graduelle des traînées persistantes sur l’ensemble du globe a été accompagnée par la diffusion de programmes identiques à ceux de Art Bell Radio, insérant chaque fois le thème des traînées de condensation dans un contexte de « mystères paranormaux et de complot. » Grâce au soutien particulier des médias de masse, on a pu contrôler la diffusion d’un terme sans histoire, parce qu’il introduisait des éléments faciles à discréditer.

Le terme « chemtrails » : de quoi s’agit-il ?

On utilise ce terme comme mot-clé pour repérer ceux qui sont impliqués dans la question des « traînées de condensation dans le ciel ». Il sert à créer un ghetto. Ce terme n’est pas officiel, il n’a pas d’histoire ou de références, il est en quelque sorte « répulsif » et n’aide pas à créer des liens entre les différents mouvements. Ce qui se passe dans le ciel est significatif dans beaucoup de domaines : la météo, le changement climatique, l’agriculture, les OGM, la gestion de l’eau (ensemencement des nuages et digues), la géologie, la science nucléaire, la protection de la biodiversité, la pollution de l’air (les particules fines et la pollution électromagnétique), les maladies environnementales, la gestion des catastrophes naturelles, la militarisation … en fait, pour tous les groupes ou mouvements qui luttent pour résoudre des questions connectées d’une façon ou d’une autre avec l’atmosphère terrestre.

 

Dans tous ces domaines on utilise, sans exception, des termes dont le sens étymologique est clair et sans équivoque. A l’inverse d’une organisation dont le but est de lever des fonds, une organisation aux prises avec les « chemtrails » qui utilise un terme dont l’origine incertaine est teintée d’une signification très particulière, se voit immédiatement disqualifiée. C’est un mot qui tend à créer des blocages. Le simple fait de le prononcer dresse immédiatement un mur. Il a un arrière-goût de bêtise et d’imbécillité.

Les « chemtrails » : un « phénomène » de persuasion

 

Les médias ont montré son pouvoir de persuasion habituel et ont réussi à développer autour de ceux qui, à différents niveaux, utilisent cette expression, une aura particulière. La réaction est quasi automatique : « c’est une conspiration brandie par des ignorants et des paranoïaques ».

Si les activistes ont tant de mal à trouver des plates-formes appropriées pour présenter des analyses et des documents en termes corrects, cela est dû bien sûr à l’engagement massif de campagnes de dénigrement à tous les niveaux, mais aussi tout particulièrement à un véritable mur de plomb entretenu par ce terme rédhibitoire et à la curieuse obstination des activistes qui utilisent ce terme controversé comme s’il n’en existait aucun de plus exact et de plus crédible.

L’expression « chemical trail » est-elle vraiment un bon outil, un terme ingénieux qui aide à informer et à éduquer les gens ?

NON, décidément non.

L’introduction du terme « chemtrails » a une saveur de « PSYOPS » (action psychologique), utilisée comme appât et comme piège.

Une chose est sûre, le terme « chemical trail » (traînée chimique) n’ouvre pas les tiroirs de documents, ne facilite pas la recherche des brevets et rapports militaires qui ont une assise légale et scientifique. L’usage de ce terme n’ouvrira pas les yeux et n’éclaircira pas les idées de qui que ce soit, mais construira une cage confortable pour ceux qui se contentent de simplifications.

Mais quels sont les termes corrects qui nous « ouvrent le ciel » ?

L’expression officielle qui recouvre les concepts de : « modification climatique délibérée » ou de « géo-ingénierie stratosphérique » est la géo-ingénierie des aérosols stratosphériques, en abrégé : SAG.

La dispersion d’aérosols dans l’atmosphère par avion, a une longue histoire.

Dans les années 1950 par exemple, il y a eu l’Opération LAC (Large Area Coverage – couverture d’une grande étendue), opération de dispersion aérienne de poudre de sulfure de zinc et de cadmium, à grande échelle, sur les Etats Unis d’Amérique et le Canada.

En plus des largages de substances par avion, on utilise aussi des fusées pour projeter des substances dans l’atmosphère. Un exemple particulièrement impressionnant est celui de 1963, quand l’Armée de l’Air américaine a lancé une fusée, créant autour de la planète un anneau formé de minuscules aiguilles de cuivre (dipôles). Ils voulaient ainsi établir un champ magnétique artificiel pour la transmission des ondes radio.

Les années de rêves délirants de Teller et de Wood, marquées par les expérimentations atomiques (plus de 2200 explosions au sol et des centaines dans l’atmosphère), ont marqué le début de la manipulation délibérée de la planète,  et particulièrement de l’atmosphère terrestre.

Le terme « épandage aérien » ouvre un nouveau chapitre. La plupart du temps ces actions ne sont pas dévoilées au public et restent semi-clandestines, mais les militaires ont leurs raisons pour agir de la sorte. Albert Gore, le père de Al Gore vainqueur du prix Nobel de la paix, a incité le Congrès américain en 1951, à créer une zone tampon avec du plutonium dégradé. Les conseillers américains ont examiné la suggestion du député de pulvériser du plutonium radioactif retraité pour former une « ceinture mortelle » au-dessus de la Corée.

En « ensemençant les nuages » par avion ou avec des fusées, on peut détruire ou créer de nouveaux nuages, on peut faire pleuvoir ou neiger, prévenir ou susciter des tempêtes de grêle, manipuler les courants, les orages, les ouragans, etc. En Italie et dans de nombreux autres pays, ce type d’expérimentations a débuté dans les années 1940.

Les « contrails » et les cirrus font l’objet d’études de la part des agences et des instituts gouvernementaux. Ils disent que les « simples traînées de condensation » sont un gros problème. Et la NASA déclare que les nuages créés par les tuyaux d’échappement des avions peuvent réchauffer le climat des Etats Unis. Comment réagissons-nous devant ces affirmations de nuages inoffensifs ?

Les chercheurs et les scientifiques les plus en vue parlent de nuages artificiels.

Depuis des décennies, la « nucléation de la glace artificielle » est utilisée pour manipuler le climat : manipulations du brouillard, de la neige, de la pluie, qui se sont accompagnées de dommages collatéraux et de dévastations.

Les expressions « CHAFF » (l’ivraie), nuages de plasma, nuages d’ondes, nuages bizarres, dévoilent de nouveaux champs de manipulation climatique.

Le blanchiment de nuages / ou du ciel signale que la géo-ingénierie projette de pulvériser (« tirer ») des particules dans la stratosphère. Les experts nous avertissent que le bleu du ciel n’est plus aussi profond qu’autrefois. (3)

 

Bien sûr, l’anglais est la langue la plus utilisée dans les brevets et les rapports.

 

La puissance des mots

 

Pour découvrir la nature exacte des expérimentations qui se déroulent dans le ciel, il est essentiel d’utiliser des mots précis.   

Les opérations entreprises de façon permanente, utilisent de multiples outils et ont de multiples objectifs, comme le montrent les exemples cités. La première règle à observer est d’EMPLOYER  LES  TERMES  EXACTS  et  ETRE CLAIR. Les mots précis fournissent une information rigoureuse et apportent des outils pour la compréhension et l’action.

On ne peut débattre avec les experts des différents domaines impliqués (et ils sont nombreux), que si on utilise la terminologie adéquate. Les entrées illégales et dangereuses dans notre écosphère sont nombreuses dans beaucoup de domaines. Le fait de construire des ponts et de trouver les connections qui relient ceux qui travaillent sur ces problèmes, permet d’échapper à cette ambiance de folie et pourra éventuellement arrêter un véritable « écocide ». Les mots sont importants. Le choix du vocabulaire utilisé est crucial. Il s’agit d’un choix stratégique qui « détermine le positionnement » du sujet en question. Les spécialistes des mass media le savent et ils savent très bien qui a tout intérêt à ce que le problème soit relégué dans la sphère de la « conspiration ».

Nous sommes enfermés dans la cage de nos mots, de ceux que nous utilisons et de ceux que nous omettons d’utiliser.

Seuls les mots justes nous offrent des clés.    

Lois de la physique et traînées de condensation

abaque changement etat eau

A notre pression atmosphérique (P=1bar) elle change d’état à 0 degré Celsius et 100°C.

Sur le diagramme de changement d’état ci-dessus on se déplace sur la droite horizontale P=1, et on retrouve :

  • la glace solide en dessous de 273,15 degrés Kelvin (0°C)
  • l’eau liquide depuis ce point jusqu’à 373°K (100°C)
  • l’eau vapeur au-delà de 373,15°K

En altitude, la pression est inférieure, mais le fonctionnement reste le même. A 10 km par exemple, hauteur standard des avions de ligne, on a une pression de 264 hecto Pascal (soit 26400 Pascal, c’est-à-dire beaucoup plus que les 611 Pascal du point triple de l’eau visible ci-dessus à 0,006 atmosphère ou bar).

Notre atmosphère visible devrait donc être :

  • blanche si la température est négative (cristaux de glace)
  • grise si la température est entre 0 et t
  • bleue si la température est supérieure

En pratique, comme l’ont fait remarquer des spécialistes, c’est plus flou que cela, car les phases coexistent au-delà des limites prévues. Cela vient probablement du fait que l’eau n’est pas un fluide parfait, que la composition chimique est variable, que le rayonnement solaire (beaucoup plus agressifs à 10 km) apporte de l’énergie, et que l’eau n’est pas un fluide parfait comme l’hydrogène mais un dipôle, etc.

Les notions d’état métastable ou d’hystérésis sont proches de cela : si la transformation est faite en douceur, on peut persister dans un état alors même qu’on est passé de l’autre côté de la courbe. A l’inverse, les impuretés ou irrégularités jouent un rôle capital dans la déstabilisation qui permet de basculer d’un coté à l’autre de la courbe (explosion de vapeur d’eau avec le café, prise en glace par agitation). Ce constat est la base de la manipulation du climat par ensemencement des nuages.

Cependant toutes les subtilités décrites ci-dessus ont leurs limites, la chaleur évapore et que le froid condense, c’est la base. Cela vient du paramètre le plus important : la chaleur latente de changement d’état qui est très importante.

Quand on démarre la journée avec un ciel uniformément bleu, on est généralement d’un côté ou de l’autre de la courbe. Et si on front froid arrive, il est orienté, et non réparti uniformément sur toute la voûte céleste … à l’endroit de passage des avions.

La perturbation créée par l’avion déplace la masse d’air dans le diagramme, car la température augmente en sortie de réacteur, et la pression est modifiée. Poussée d’Archimède : la masse d’air déplacée est égale au poids de l’avion, disons 100 tonnes pour un gros avion de ligne. La masse d’atmosphère au dessus de nous est facile à calculer, 1 bar = 1 kg par cm², soit 100 x 100 = 10 000 kg = 10 tonnes par mètre carré. La voûte céleste des objets situés à 10 000 mètres étant d’un rayon d’environ 100km, cela nous fait PI R2 = 3,14 * 100000 * 100000 = 314.000.000.000 tonnes.

On peut donc conclure que les 100 tonnes de chaque avion sont une quantité négligeable (c’est la masse de 3 milliards d’avions visibles au dessus de nos têtes). De plus le réchauffement lié à la combustion et l’agitation devrait évaporer l’eau plutôt que de la condenser, et c’est ce que l’on constate sur les avions « propres ».

En conséquence, la perturbation engendrée, si elle est uniquement thermodynamique, doit revenir à l’état antérieur au passage de l’avion, c’est-à-dire bleu si le ciel était bleu. Des conditions intermédiaires (traînées discontinues) peuvent être obtenues si le ciel est non uniforme, par exemple nuageux ou mouvementé. Cela correspond a un point (P,T) proche des courbes de changement d’état.

Conclusion :

Les « contrails » créées par le changement d’état de la vapeur contenue dans l’atmosphère lors du passage des avions NE sont PAS persistantes si l’avion est « propre ».

Chemtrail / Contrail V1 David Landelle – dl@LVideoServices.com

Voir aussi

échange avec l’ACMG

L’A.C.M.G, Association Climatologique de la Moyenne-Garonne et du Sud-Ouest

propose aux agriculteurs et toutes personnes intéressées une assistance et des solutions techniques pour la gestion des aléas climatiques au quotidien.

L’A.C.M.G a répondu aux courriers par email, leur réponse rejoint celle de Météo-France, ils parlent uniquement de simple condensation /glace et que les traînées peuvent avoir des effets sur le climat. 
Voici leur réponse:
Bonjour Monsieur Bringart,
 
Nous avons bien reçu ce jour votre courrier avec les informations  et la documentation sur les Contrails et nous vous en remercions.
 
Nous aussi on pense que ces formations de nuage de glace produits par les avions modifient localement les échanges énergétiques notamment par la réflectance du rayonnement solaire incident et l’absorption du rayonnement infra rouge terrestre. Cela nous gène pour l’observation par satellite thermique des champs et des villes mais on comprend que l’on ne peut pas interdire les vols commerciaux ou militaires. Nous suivons les études en cours du NCAR aux USA sur ce sujet qui devraient apporter des éléments concrets en fin d’année
 
Bien à vous
 
ACMG
tel 33 (0)553 77 08 48
fax 33 (0)553 68 33 99
 

Les bactéries glaçogènes

Avec le froid sibérien qui sévit aux États-Unis cet hiver, on voit circuler sur Youtube beaucoup de vidéos étranges où des personnes tentent de faire fondre de la neige et remarquent que celle-ci met du temps à céder et surtout, ne se transforme pas en eau !!

Les bactéries glaçogènes, c’est quoi ? Voici deux articles qui peuvent nous mettre sur la piste: ils concernent les bactéries dites « glaçogènes » et nous rappellent les conditions naturelles de formation de la condensation (de la vapeur d’eau) :

Est-ce que ces bactéries sont présentes dans les trainées d’avions (chemtrails) et sont la cause de cette neige au comportement étrange ? La question mérite en tout cas d’être posée.

Qu’en pensez-vous ?

STOP-CHEMTRAILS questions-réponses

STOP-CHEMTRAILS de Skyrock.com

Bonjour à toutes et à tous, membres de l’association ACSEIPICA,Je tiens tout d’abord à vous remercier pour votre association et votre mobilisation pour l’information et le suivi des épandages aériens, principalement réalisés par les militaires. J’ai eu connaissance du problème il y a environ 2 ans par des vidéos postées sur le net, comme beaucoup je n’y ai pas cru puis, la logique, les preuves apparentes fournies par des labos m’ont poussé à m’interroger. J’ai tout d’abord remarqué la différence entre contrails et chemtrails, je sais quand l’état du ciel est normal ou pas et j’observe tous les jours le ciel depuis 2 ans (je suis dans le Lot-et-Garonne à Fumel).  Pour les trainées de condensation classiques 3 conditions doivent être réunies simultanément.

1- une altitude d’au moins 10 000 m (moi j’avais appris 8000, dans les années 1970)
2- taux d’humidité d’environ 70 %

3- une température de -40°

entre 2 000 et 6 000 m, les trainées de condensation sont impossibles pour 2 raisons à ma connaissance :

1- entre 2 000 m et 6 000 m, les 3 conditions pour la création de contrails ne sont pas réunies.

2- aucun avion civil n’a le droit de circuler entre 2 000 et 6 000 m, car ces altitudes sont apparemment réservées aux militaires.

Les trainées persistantes n’ont rien à voir avec  les contrails, quand un avion de ligne traverse le ciel d’un bout à l’autre il ne laisse rien derrière lui et j’imagine que même s’il y avait une centaine d’avions de ligne dans le ciel cela ne changerait rien à l’aspect et la durée des trainées. Les trainées persistantes ne s’évaporent pas, elles se déplacent en

fonction des vents, elles s’élargissent et s’étendent ;  si les épandages sont massifs, certains jours ces trainées qui s’étendent vont jusqu’à créer un voile, sinon quand il y a peu de trainées persistantes elles forment des nuages filamenteux, effilochés.  Il y a des jours où il n’y a pas de trainées persistantes et le ciel reste bleu, les épandages sont aléatoires,

contrairement aux avions de ligne qui ont des jours/horaires.

Les médias de masse nous disent que ces trainées persistantes sont normales alors qu’elles ne correspondent pas aux altitudes et trajectoires horaires des avions de ligne civils. De plus elles ne disparaissent pas. Comment une présentatrice météo peut (à sont insu) dire que ces trainées sont normales sans que des spécialistes en aéronautique puissent dire dans ces même médias que ce n’est pas normal ?  Le contrôle de l’information sans doute. Je ne vois aucun spécialiste qui dit clairement la différence en public ni même dans le documentaire bye bye blue sky, peut-être n’ont-ils pas voulu apparaitre dans le film.Je sais pas si vous avez pris connaissance d’une chronique de 4mn sur France info intitulée le vrai du faux, apparemment le dimanche 08/05 ( je n’ai pas l’année – le 8 mai était un dimanche en 2011). L’émission de Franck Cognard et Matthieu Aron a abordé la
question des chemtrails mais, pour eux tout n’est que rumeur et théorie, de plus Michel Polacco s’est exprimé en tant que spécialiste de l’aéronautique, c’est aberrant une telle désinformation mais, pour moi le plus aberrant c’est que ces gens ne soient pas poursuivis pour mensonge, que ce soient les présentateurs ou le directeur ; nous avons des preuves,
pourquoi ne pas se servir des preuves ? Peut-on entreprendre des démarches judiciaires pour ce type de désinformateur ? Toutes ces émissions sont archivées mais, comme par hasard impossible de trouver cette chronique du 9 aout dans les archives.http://www.agoravox.fr/actualites/medias/article/matthieu-aron-sur-france-info-93788
(le lien ci-dessus fonctionne, en tous cas)
Pour avoir mes propres preuves concernent la présence d’aluminium et de baryum j’ai pris l’initiative de faire une analyse de terre prise dans mon jardin non cultivé, j’ai pris de la terre à environ 5 cm de profondeur et j’ai rempli l’équivalent d’un pot à confiture que j’ai envoyé au laboratoire CARSO. Dans le rapport d’analyses édité le 26/08/2011, les taux sont les suivants:baryum total———- 366.80
aluminium total———-6234Dans la colonne Normes, pour le baryum et l’aluminium, c’est marqué M st004 et NF EN iso 11885.
Est-ce que ce sont bien les normes ? Si c’est bien les normes, il n’ y a rien d’anormal, sinon quels sont les normes ? Mes analyses sont en ligne sur Actuchemtrails.
Je peux vous envoyer une copie des l’analyses.http://actu-chemtrails.over-blog.com/article-analyse-par-un-particulier-des-taux-de-baryum-et-d-aluminium-
dans-son-jardin-84782071.html

J’ai un blog où je parle exclusivement des chemtrails et j’ai des nombreuses questions à vous poser pour encore mieux éclaircir le problème et que cela soit utile pour moi et ceux qui visitent le blog. http://stop-chemtrails.skyrock.com/
N’hésitez pas a faire toute remarque ou complément d’information car je ne suis pas un expert.

Voici les questions.

Combien êtes-vous cher ACSEIPICA ?

Nous sommes environ 130 adhérents aujourd’hui.

Quel laboratoire privé conseillez-vous pour des analyses de terre, d’air et d’eau de pluie ?

Nous avons fait faire des analyses de terre de deux échantillons comparés (un à l’air et l’autre à l’abri sous un toit depuis + de 10 ans) au laboratoire AnAlyticA de Cuers (Var) ; les résultats sont contraires à ce à quoi nous nous attendions, à savoir que l’échantillon pris dessous le toit a un taux d’aluminium et de barium supérieur à l’échantillon pris à l’air libre. Nous nous demandons s’il n’y a pas eu confusion entre les deux échantillons et nous projetons de refaire faire ces analyses pour confirmer ou infirmer ce résultat.

Nous avons également obtenu des résultats d’analyse des métaux lourds dans l’air par AirParif, mais ils ne concernent que le plomb, le nickel, le cadmium et le nickel, c’est-à-dire aucune matière spécifiquement soupçonnée de se trouver dans les traînées des avions louches.

Quelles sont les normes Européennes concernent l’aluminium et le baryum, pour la terre et l’eau de pluie ?

Difficile à trouver. Voilà un site canadien qui donne quelques repères sur les teneurs naturelles en aluminium (au Canada).

– http://www.ec.gc.ca/lcpe-cepa/default.asp?lang=Fr&n=491F0099-1&offset=13

– http://www.ec.gc.ca/lcpe-cepa/default.asp?lang=Fr&n=491F0099-1&offset=9

– http://www.ec.gc.ca/lcpe-cepa/default.asp?lang=Fr&n=EE479482-1

Voir

– Aluminium Al – Propriétés chimiques – Effet de l’aluminium sur la santé – Impact de l’aluminium sur l’environnement

– « Levels of Barium, Aluminum and Strontium in the Body… What’s Normal? » 

– Principales méthodes d’analyse des éléments traces dans l’atmosphère

 

 

Y a t-il des documents, textes de loi prouvant l’altitude réservé au militaires, ou et comment se les procurer ? (je cherche des documents  papier officiels)

En ce qui me concerne, c’est parce que j’ai discuté avec plusieurs pilotes de ligne et de tourisme, que j’ai appris que depuis l’an 2000, ils (les avions civils) doivent voler au-dessus de 8000m, alors qu’avant ils devaient voler au-dessus de 4000m. Le découpage de l’espace aérien est maintenant comme suit :

– en dessous de 2000m : aviation de tourisme

– de 2000 à 8000 m : aviation militaire

– au-dessus de 8000m : aviation civile

Fais une recherche  « découpage de l’espace aérien, tu devrais trouver). Voir

http://fr.wikipedia.org/wiki/Espace_a%C3%A9rien

Comment faire ses propres analyses de terre, sol, végétaux, l’eau de pluie et l’air ?
vos conseils et expérience.

Il y a énormément de paramètres locaux et aléatoires qui font que des analyses d’eau, de terre ou d’air ambiant ne pourront, je le crains, jamais être probantes.  C’est pourquoi l’une des nôtres a  tenté l’analyse de deux échantillons de terre, l’un à l’air libre, l’autre à l’abri sous un toit depuis plus de 10 ans, mais les résultats sont contraires à ce à quoi on s’attendait. Il faut refaire faire une contre analyse pour être sûr qu’il n’y a pas eu confusion d’échantillon.

En ce qui concerne nos organismes et ceux des autres mammifères, c’est dans les cheveux et les poils que les métaux lourds s’accumulent et que donc on pourrait trouver des taux alarmants.

A l’heure actuelle, nous pensons que les seules analyses probantes doivent être faites directement à la sortie des tuyères, soit par avion suiveur, prélevant des échantillons, soit par spectroscopie. Le matériel et l’infrastructure pour ce genre d’analyses existe. Il suffit ( !) de convaincre les décideurs, ce à quoi nous nous employons, avec beaucoup de patience.

Franchement, quelles sont les démarches et méthodes pour déposer plainte ainsi que la liste des éléments qui peuvent servir à une enquête ?

Vous pouvez toujours aller à la gendarmerie avec votre stock de photos. Voir

http://acseipica.blogspot.fr/2009/04/historiquepremier-depot-de-plainte.html et

http://acseipica.blogspot.fr/2009/04/marche-suivre-simplifiee-pour-un-depot.html

Depuis, 3 ou 4 membres ou sympathisants ont tenté une telle démarche et exploré la piste de la requête administrative. L’accueil  par les gendarmes dépend surtout des personnes.

Nous avons contacté quelques avocats, rôdés dans la défense de ce genre de cause difficile.

Pour l’instant, il s’avère :

1- que l’affaire dépasse largement le cadre national, ce qui fait qu’une action en justice au niveau national ne mènerait pas à grand-chose. Ce qu’il faut c’est une coalition internationale qui dépose une plainte à l’ONU.

2- que l’évidence par l’observation :

– de l’altitude des avions – qui trahit la présence en masse des avions militaires et l’incompatibilité de leur altitude de vol avec la formation de traînées de condensation –hormis le fait qu’ils utilisent un carburant moins raffiné.

– de leurs fréquences de passage, passablement aléatoire (mais  je constate aussi des vols d’épandage militaire réguliers)

– de la transformation des traînées en filaments, en voile ou en nuages sales ( aux formes et couleurs inconnues auparavant)

– ni même l’observation directe, aux jumelles ou au télescope qui confirme que les avions épandeurs peuvent être noirs ou kakis, avec la marque de l’OTAN, ce qui n’est pas très civil.

Ne constitue pas une preuve pour ceux qui ne veulent pas admettre que cela puisse être possible.

Il faut donc étayer le dossier avec des preuves comme celles qui pourront être obtenues par l’analyse directe de ce qui sort des avions en vol.

Combien de personnes en France on déposé plainte? (si possible dans le monde)

En France, 3 ou 4, à notre connaissance, comme je le dis ci-dessus.

En Belgique, Peter Vereecke, en Grèce, le mouvement Enouranois, en Serbie le leader écologiste Nikola Aleksic et en Autriche Claudia Von Werlhof, des écologistes allemands, ainsi que des mouvements aux Etats-Unis ont intenté diverses actions citoyennes et/ou juridiques. Dans beaucoup de pays, des citoyens se mobilisent. Nous sommes en contact.Combien d’association en France ? 2 a ma connaissance (et dans le monde?)

Voir ci-dessus. En France, nous sommes : ACSEIPICA et Ciel Voilé, à ma connaissance.Y a t’il possibilité de dépôts de plainte regroupé ?

C’est ce qu’on envisage. Beaucoup de plaintes individuelles auraient pu/pourraient faire quelque chose, mais il n’y en a pas assez et les derniers qui ont tenté ont essuyé des blocages plus grands que les premiers.

Y a t’il des avocats chez Acseipica ou autre association ?

Pas encore parmi les membres malheureusement

Comment être au courant des conférences et les lieux des conférences ?

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Y a t’il des conférences de prévue pour le lot et garonne ?

J’habite près de Figeac, je viendrai volontiers dans le Lot et Garonne, à Fumel ou autre.

Avions militaires ou banalisés, comment le prouver ?

Photo, si vous êtes expert

D’où décollent et où atterrissent ces avions ?
quelles bases militaires ? principalement pour l’Europe.

Apparemment il y en a en Grande Bretagne (Cornouailles), en Allemagne, probablement dans les bases militaires des Landes, peut être de Salon de Provence et d’autres auxquelles je ne pense pas ;

D’autre part, beaucoup de nos moyens et petits aéroports semblent être le siège de décollages et d’atterrissages non marqués aux tableaux des départs et arrivées.

D’autre part encore, l’épandage par avions de ligne existe aussi, en haute altitude (> 10 000m) et semble pratiqué (quelques preuves vidéos et témoignages à l’appui) par les compagnies lowcost.

l’équipement des avions (par spray ) y a t’il des preuves? pouvez vous détailler.

Là, il semble y avoir beaucoup de confusion, entre les dispositifs de test des avions en vol et de réels dispositifs pour l’épandage.

Saskia a un dossier photo assez probant.

Et puis il y a les brevets.

L’aluminium et le baryum sont-ils naturellement dans l’air ? Dans l’eau ? Dans la terre?
apparemment oui pour l’aluminium dans la terre mais quels types d’aluminium est naturellement présent?

Globalement, oui, voir les liens cités ci-dessus

combien en pourcentage de gens sont conscients des chemtrails en France?
A l’heure actuelle, je dirais entre 5 et 10% grand maximum.

Des pilotes de ligne on t’ils confirmé qu’il s’agissait bien d’épandages ?

Oui, en privé

Comment savoir si ma ville et survolée par des avions de ligne classiques et où se procurer les documents ? (document papier)

Suivre avec  http://www.flightradar24.com/ ou http://www.radarvirtuel.com/

Comment avoir une attestation sur papier qui le prouve ?

Faire des captures d’écran

Comment prouver de manière concrète que les trainées persistantes se situent  entre 2000 et 6000 m hormis le calcul que vous avait montré sur votre site ?

Je ne sais pas …

Les premiers temps, j’étais choquée de voir des « cirrus » – qui n’en n’étaient pas  dans l’appellation jusque là admise de ce type de nuage – manifestement en-dessous de 8000 m (l’altitude naturelle minima des cirrus, puisqu’il y avait des cumulus au-dessus d’eux (les cumulus ordinaires évoluant entre 2000 et 6000m).

Tout ce qu’on savait avant sur les nuages est passablement bouleversé.

 Des traînées persistantes, il y en a aussi plus haut, aux alentours de 10 000m qui sont émises par les avions de ligne qui ne crachent pas que les résidus de leur combustion. On voit, si on est dans un avion soi-même, ce voile qui plane à 10 000m, maintenant.

Dans la plainte déposée le procès verbal mentionne:
trainées se dégradant en voiles de fées avec opalescences, obscurcissement important du ciel. Pourquoi y a t’il pas d’analyses montrant des taux anormaux ?

Parce que personne n’en n’a encore fait faire.

Personnellement je compte porter plainte mais avec le maximum de preuves, analyses de terre, d’air et d’eau de pluie, photo ou vidéos, document et textes de loi, ces pourquoi je veux des document papier. Je veux le maximum de faits.

Servez vous sur notre blog et dans le groupe yahoo. C’est notre banque de données.

Payer une caution au procureur, comment ça marche ?

Je n’en sais absolument rien ; notre objectif n’est pas de soudoyer qui que ce soit !

Est-il possible de payer une caution pour que quoi qu’il en pense un procureur soit obligé d’enquêter ?

Je ne pense pas que ce soit comme ça qu’on arrivera à faire cesser les épandages.

Ce n’est qu’une question d’ouverture des yeux et d’ouverture d’esprit des gens car c’est l’esprit qui permet aux yeux de voir ou de ne pas voir. Là est la question !

En vous remercient infiniment.

Et réciproquement, car cela nous permet de faire le point et de mieux nous présenter.

Au plaisir d’œuvrer ensemble

Claire Henrion

VOUS N’Y CROYEZ PAS ? VERIFIEZ PAR VOUS-MEME !

Les vols civils aériens se font en très haute altitude, 8000 m au moins, même les trajets nationaux les plus courts. Ceci depuis l’an 2 000, car auparavant, pour les petits vols, l’altitude minimum était de 4 000 mètres. J’ai obtenu cette information de trois sources différentes, pilotes de l’aviation civile rencontrés à diverses occasions.
Entraînez vous à vérifiez à quelle altitude volent les avions qui émettent ces traînées, bien différentes des traînées de condensation d’avant l’an 2000.

La présentation des calculs ci-dessous a été améliorée au fil des ans par l’apport de quelques contributeurs (voir commentaires, merci à eux)

Le profil de votre index, bras tendu, vous donne grosso modo la mesure de 1° d’arc. Cela fait partie du B.A.BA de l’astronome amateur. Or, beaucoup d’avions épandeurs ont pour taille apparente  peu près la moitié, soit 30 minutes d’arc = 0,5°
.
Nous avons ici une nomenclature des avions qui peut nous permettre de les identifier http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_avions_civils

Nous voyons que beaucoup font autour de 25 m de long. Connaissant leur taille réelle et estimant leur taille apparente grâce à notre index, il existe une formule mathématique permettant d’en déduire la distance  :
theta (en radians) = d/D  

– Theta, c’est la la taille apparente de l’avion que vous mesurez avec votre index, en degrés d’arc (0,5° degré, par exemple, comme nous pouvons l’évaluer vraiment très souvent);

– d c’est la taille réelle de l’avion (prenons 25 m)
– et D sa distance (l’inconnue). Si vous ne prenez pas votre mesure pile à la verticale, il faut tenir compte de l’angle que fait l’avion avec le zénith pour obtenir l’altitude.

Nous connaissons theta et d, il nous faut trouver D

La formule sera donc:
D= theta / d

Avec theta = 0,5°
et d = 25 mètres

Il nous faut convertir theta en radians:

360° = 2pi radians
donc 1° = 2pi / 360 (radians)
et 0,5° (soit 1/2°) = 2pi / 360 / 2 (radians) = 0,008 726 …
maintenant je divise la taille réelle de mon avion (nous avons dit 25m) par cette taille apparente exprimée en radians
25 / 0,008 726 = 2 864 m
Donc, si l’avion que je vois a pour taille apparente la moitié du profil de mon index bras tendu , en supposant qu’il mesure 25 m de long, on peut en déduire qu’il se trouve à 2 800 m de nous.
Pour obtenir son altitude, il faut tenir compte de l’angle qu’il forme avec le zénith (à la verticale de vous); il faut multiplier par le sinus de l’angle,donc pour 45° par exemple: 2864 x sin45 = 2025m .
S’il fait plus de 25 m de long pour la même taille apparente, c’est qu’il est alors plus loin/haut :
Pour 30 m, je le trouve à 3 437 m de distance soit pour un angle de 45° : 2976 mètres d’altitude
Et s’il est plus petit (20 m), il est plus près/ bas : 2 291 m de distance, soit pour un angle de 45°, 1 984 mètres d’altitude.
S’il occupe plus d’un demi-degré apparent dans le ciel, c’est aussi qu’il est plus bas, toujours relativement à sa taille apparente.
Admettons qu’il occupe 1° (ça c’est carrément gros),
s’il mesure 25m, il est à 1 432 m (de distance)
s’il mesure 30 m, il est à 1 718 m
et s’il mesure 20 m il est à 1 145 m.

Nul doute qu’il ne peut s’agir d’un avion civil puisque ceux-ci circulent obligatoirement au-dessus de 8000 mètres. Sauf évidemment au décollage et à l’atterrissage mais dans ce cas là ils ne croisent pas à l’horizontale.

Il s’agit donc d’un avion militaire. CQFD

Faudra t-il encore respecter longtemps le secret militaire ?
Qui protège t-il ?
Ne nous met-il pas en grave danger ?

Le rapport CASE ORANGE nous apprend que même s’ils n’épandent pas spécifiquement de produit chimique, leur kérosène est beaucoup plus polluant que celui des avions civils et les nombreuses particules émises provoquent donc de la condensation.
… sans compter les épandages délibérés d’autres produits toxiques

Mais ce même rapport, ainsi que nos récentes enquêtes, nous apprennent également que des compagnies low-cost contribuent à « l’effort d’épandage ». Leurs avions, eux, croisent beaucoup plus haut, comme tous les avions civils, au dessus de 10 000 m et là, ils épandent aussi.

Double couche, merci !!!
Si vous avez pris l’avion récemment, vous avez peut être pu remarquer ce voile de haute altitude.

Claire

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