Lois de la physique et traînées de condensation

abaque changement etat eau

A notre pression atmosphérique (P=1bar) elle change d’état à 0 degré Celsius et 100°C.

Sur le diagramme de changement d’état ci-dessus on se déplace sur la droite horizontale P=1, et on retrouve :

  • la glace solide en dessous de 273,15 degrés Kelvin (0°C)
  • l’eau liquide depuis ce point jusqu’à 373°K (100°C)
  • l’eau vapeur au-delà de 373,15°K

En altitude, la pression est inférieure, mais le fonctionnement reste le même. A 10 km par exemple, hauteur standard des avions de ligne, on a une pression de 264 hecto Pascal (soit 26400 Pascal, c’est-à-dire beaucoup plus que les 611 Pascal du point triple de l’eau visible ci-dessus à 0,006 atmosphère ou bar).

Notre atmosphère visible devrait donc être :

  • blanche si la température est négative (cristaux de glace)
  • grise si la température est entre 0 et t
  • bleue si la température est supérieure

En pratique, comme l’ont fait remarquer des spécialistes, c’est plus flou que cela, car les phases coexistent au-delà des limites prévues. Cela vient probablement du fait que l’eau n’est pas un fluide parfait, que la composition chimique est variable, que le rayonnement solaire (beaucoup plus agressifs à 10 km) apporte de l’énergie, et que l’eau n’est pas un fluide parfait comme l’hydrogène mais un dipôle, etc.

Les notions d’état métastable ou d’hystérésis sont proches de cela : si la transformation est faite en douceur, on peut persister dans un état alors même qu’on est passé de l’autre côté de la courbe. A l’inverse, les impuretés ou irrégularités jouent un rôle capital dans la déstabilisation qui permet de basculer d’un coté à l’autre de la courbe (explosion de vapeur d’eau avec le café, prise en glace par agitation). Ce constat est la base de la manipulation du climat par ensemencement des nuages.

Cependant toutes les subtilités décrites ci-dessus ont leurs limites, la chaleur évapore et que le froid condense, c’est la base. Cela vient du paramètre le plus important : la chaleur latente de changement d’état qui est très importante.

Quand on démarre la journée avec un ciel uniformément bleu, on est généralement d’un côté ou de l’autre de la courbe. Et si on front froid arrive, il est orienté, et non réparti uniformément sur toute la voûte céleste … à l’endroit de passage des avions.

La perturbation créée par l’avion déplace la masse d’air dans le diagramme, car la température augmente en sortie de réacteur, et la pression est modifiée. Poussée d’Archimède : la masse d’air déplacée est égale au poids de l’avion, disons 100 tonnes pour un gros avion de ligne. La masse d’atmosphère au dessus de nous est facile à calculer, 1 bar = 1 kg par cm², soit 100 x 100 = 10 000 kg = 10 tonnes par mètre carré. La voûte céleste des objets situés à 10 000 mètres étant d’un rayon d’environ 100km, cela nous fait PI R2 = 3,14 * 100000 * 100000 = 314.000.000.000 tonnes.

On peut donc conclure que les 100 tonnes de chaque avion sont une quantité négligeable (c’est la masse de 3 milliards d’avions visibles au dessus de nos têtes). De plus le réchauffement lié à la combustion et l’agitation devrait évaporer l’eau plutôt que de la condenser, et c’est ce que l’on constate sur les avions « propres ».

En conséquence, la perturbation engendrée, si elle est uniquement thermodynamique, doit revenir à l’état antérieur au passage de l’avion, c’est-à-dire bleu si le ciel était bleu. Des conditions intermédiaires (traînées discontinues) peuvent être obtenues si le ciel est non uniforme, par exemple nuageux ou mouvementé. Cela correspond a un point (P,T) proche des courbes de changement d’état.

Conclusion :

Les « contrails » créées par le changement d’état de la vapeur contenue dans l’atmosphère lors du passage des avions NE sont PAS persistantes si l’avion est « propre ».

Chemtrail / Contrail V1 David Landelle – dl@LVideoServices.com

Voir aussi

06.05.2015 – Le Parlement Suisse s’interroge sur la mesure de la pollution de l’eau de pluie

Questions sur la mesure de la pollution de l’eau de pluie de VAN SINGER CHRISTIAN:

Lien: Le Parlement Suisse s’interroge sur la mesure de la pollution de l’eau de pluie

06.05.2015 - Le Parlement Suisse s'interroge sur la mesure de la pollution de l'eau de pluie
06.05.2015 – Le Parlement Suisse s’interroge sur la mesure de la pollution de l’eau de pluie

Texte déposé

Le Conseil fédéral est prié de répondre aux questions suivantes concernant la mesure de la pollution de l’eau de pluie :

1. Des mesures de la pollution des eaux de pluie se font-elles de façon systématique en Suisse ?

2. Ces mesures mettent-elles en évidence toutes les pollutions, y compris les concentrations des différents métaux lourds ?

3. Si non pourquoi ?

4. Si oui où peut-on consulter les résultats de ces mesures ?

5. Vu que l’interprétation des mesures de concentrations d’éléments dans l’eau de pluie suppose un réseau étendu de points de mesure et que les valeurs peuvent varier beaucoup selon le lieu et dans le temps, que peut dire le Conseil fédéral du réseau de mesures existant ou à mettre en place ?

Réponse du conseil fédéral du 01.07.2015

1. Des mesures de la pollution des eaux de pluie sont effectuées systématiquement dans le cadre du Réseau national d’observation des polluants atmosphériques (réseau NABEL). Ces mesures sont aussi intégrées au Programme concerté de surveillance continue et d’évaluation du transport à longue distance des polluants atmosphériques en Europe (programme EMEP) sous l’égide de la Convention CEE-ONU sur la pollution atmosphérique transfrontière à longue distance (Convention de Genève CLRTAP, RS 0.814.32).

2. Dans les eaux de pluie, les apports de substances acidifiantes et de composés azotés, responsables de l’acidification ou de l’eutrophisation des écosystèmes sensibles sont particulièrement importants. Pour les métaux lourds, l’ensemble des dépôts atmosphériques humides et secs sont déterminants pour vérifier le respect des valeurs limites d’immission de l’annexe 7 de l’ordonnance sur la protection de l’air (RS 814.318.142.1). Ces paramètres sont mesurés dans le cadre du réseau NABEL sous forme de retombées de poussières.

3. Dans l’atmosphère, les métaux lourds se rencontrent principalement liés à de fines particules de poussière, à l’exception du mercure qui est volatile. Ce sont les concentrations de métaux lourds contenus dans ces poussières et les retombées de ces métaux lourds qui sont mesurées ensemble et permettent de mettre en évidence les dépôts totaux sur les sols et les eaux.

4. Les résultats des mesures effectuées dans le réseau NABEL sont publiés chaque année par l’Office fédéral de l’environnement (OFEV). D’autres informations relatives à la teneur des métaux lourds dans l’atmosphère sont fournies par les mesures de dépôts de ces métaux dans les mousses. Ces mesures sont effectuées tous les cinq ans depuis 1990 et font l’objet d’un programme européen de surveillance des métaux lourds sous l’égide de la Convention de Genève. Ces résultats fournissent une vision à large échelle de la charge polluante en Suisse et son évolution pour une douzaine de métaux lourds. Ils sont publiés par l’OFEV sous le titre : « Deposition von Luftschadstoffen in der Schweiz, Moosanalysen 1990-2010, Umwelt-Zustand 2013 ». L’actualisation des données pour 2015 va débuter prochainement.

5. Les activités de mesures couvertes par le réseau NABEL avec ses stations représentatives des différents types de pollution en Suisse, ainsi que les stations cantonales qui prennent en compte des situations spécifiques, complétées par les mesures dans les mousses, suffisent à illustrer la répartition des concentrations de métaux lourds et leur évolution au cours du temps. Ces activités se poursuivront à l’avenir.

Analyse d’eau de pluie en Vendée – Février 2015

A priori le taux d’aluminium, inférieur à 10 microgrammes par litre, ne crève pas le plafond des 18 puis 88 microgrammes par litres trouvés par Laurent Bernard dans le Doubs.

Le taux de baryum n’est plus exprimé en microgrammes comme dans les analyses de Gildas Simon du 12 avril 2012 (40 microgrammes / litre) ou celles de Laurent Bernard (où il passe de: inférieur à 10 microgrammes / litre dans la première à inférieur à 20 microgrammes / litre dans la seconde) mais en milligrammes, l’unité 1000 fois supérieure… En microgrammes, cela fait donc 10 par litre; ce qui reste raisonable par rapport à ce qu’on avait déjà …