Rencontre avec Joël Collado

Le présentateur météo Joël Collado est invité à donner une conférence sur les techniques de prévision météo par le Musée Vetter de Decazeville, le canton du siège de l’ACSEIPICA, le 20 mars à 20h30

Dans le cadre de sa programmation culturelle et en partenariat avec la Société Météorologique de France, le Musée de Decazeville a le plaisir et l’honneur d’accueillir la voix météo la plus connue sur les ondes radiophoniques, Joël Collado, pour une conférence sur le thème de la prévision météorologique.

 « La prévision météorologique sous tous ses aspects »

 Avec Joël Collado, prévisionniste Météo-France

et chroniqueur météo sur Radio France

 Vendredi 20 mars à 20H45 à l’Espace Yves Roques

 Entrée gratuite  –  Tout Public

 lire la suite – annonce conf_Collado20mar15

Nous serons plusieurs de l’ACSEIPICA à assister à cette conférence et nous avons envoyé un

message à Joël Collado sur sa page Facebook

 

Le voici:

Cher Monsieur,

nous nous réjouissons de vous rencontrer à l’occasion de votre conférence sur les méthodes de prévision météo à Decazeville le 20 mars prochain, sujet qui retient particulièrement notre attention. Nous sommes l’ ACSEIPICA , Association Citoyenne pour le Suivi, l’Etude et l’Information sur les Programmes d’Interventions Climatiques et Atmosphériques, une association nationale dont le siège se trouve dans le canton de Decazeville.

Nous avons pensé qu’il était préférable et plus courtois de vous faire part dès aujourd’hui de la correspondance que nous avons entretenue avec les directeurs de Météo France en 2013, ainsi que de la communication que nous avons faite à la conférence « Confiance, crédibilité et autorité dans les sciences et politiques du climat » organisée par le centre Alexandre Koyré du CNRS au CNAM à Paris le 21 novembre dernier.

Nous ne manquerons pas de vous interpeller sur la réalité des épandages aériens quasi journaliers de produits toxiques qui défigurent ostensiblement le ciel et perturbent manifestement la météo.

Dans l’espoir d’un dialogue fructueux, merci de l’intérêt que vous saurez porter à nos préoccupations.

Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de nos meilleures salutations.

Pour l’ACSEIPICA

Claire Henrion

vous pouvez le télécharger ici

message ACSEIPICA à Joel Collado 13 mars 15

ACSEIPICA au salon Primevère à Lyon

29e salon Primevere

ACSEIPICA et Ciel Voilé

tiendront conjointement un stand

au salon Primevère

pour le 29e salon-rencontre de l’alter-écologie

20-21-22 FÉVRIER 2015 / Lyon-Eurexpo

Il sera tenu par Bruno Kleb et Catherine Hochet pour l’ACSEIPICA ainsi que Sylvie Rulekowski pour Ciel Voilé

conférence à Tulle

« Chemtrails », entre mensonges et vérités

au Centre Culturel – salle Europe
30 avenue Alsace Lorraine

TULLE – Corrèze

mercredi 11 février à 20h

ouverture de la salle à 19h30

 

« Bye bye blue sky » de Patrick Pasin

Projection (30′) suivie d’un débat

 

 

Organisé  par Corrèze Environnement

Communiqué de presse – 2 février 2015

« CHEMTRAILS : entre mensonges et vérité… »

Qui n’a pas observé, depuis quelques mois, voire quelques années, ces quadrillages, ces volutes ou arabesques de fumée blanche, laissés par des avions volant en parallèle ou se croisant ? Traînées qui persistent longtemps dans le ciel, qui s’élargissent avant de voiler totalement le secteur du ciel où elles se trouvent ?

Que font ces avions ?

Que sont réellement ces traînées qui quadrillent ou balaient le ciel ?

Un nombre croissant de personnes s’interrogent, cherchent désespérément une réponse…

.des traînées de condensation expliquent certains, laissées par des avions à l’entraînement. Mais ces entraînement quasi quotidiens (surtout lorsque le temps est beau et chaud), présents simultanément et partout dans le monde (villes et campagnes) sont-ils crédibles ?

…impossible ! répondent d’autres….arguments à l’appui…

En tout cas, les témoignages se multiplient : scientifiques, observateurs du climat, personnes privées qui s’inquiètent.

Ces traînées sont devenues suspectes puisque les réponses apportées ne sont ni claires ni suffisantes….

Les « chemtrails », puisqu’il s’agit de de cela, ou « épandages chimiques clandestins » existeraient ils réellement ?

Dans quel but ? Pour quelles raisons ? Par qui seraient ils commandés ? Que contiendraient-ils ?

Des associations, pour répondre à ces questions, se sont crées un peu partout dans le monde et se battent pour avoir des réponses.

INVITATION

Corrèze environnement a le plaisir de vous inviter à la projection du film

« Bye, bye, blue sky » de Patrick PASIN (version courte)

suivie d’un débat avec la participation de Claire HENRION, fondatrice de l’ACSEIPICA (Association Citoyenne pour le Suivi, l’Etude et l’Information sur les Programmes d’Interventions Climatiques et Atmosphériques)

Mercredi 11 février à 19h30

à Tulle – au CCS – 30 avenue Alsace Lorraine – salle Europe

contacts : Francine VERLHAC : 05 55 27 10 77 francine.verlhac@orange.fr

Jeanne WACHTEL : 06 72 13 59 87 nanou.wa@laposte.net

 

conférence à Rodez – 16 janvier 2015

Le Broussy - Rodez

« Chemtrails », entre mensonges et vérités

au Café Le Broussy

1 rue Victor Hugo

12000 RODEZ

(devant la Cathédrale)

vendredi 16 janvier à 18h

projection – débat

animé

Le Broussy - Rodez
Le Broussy – Rodez

par Claire HENRION,

fondatrice de l’ACSEIPICA

 

Cette soirée pour tous
sera précédée d’une
conférence de presse
le vendredi 9 janvier,
même lieu, à 11h

Compte rendu ACSEIPICA de la conférence « Confiance, crédibilité et autorité dans les sciences et politiques du climat »

organisée par Amy Dahan et Hélène Guillemot, du CNRS et Centre Alexandre Koyré les 20 et 21 novembre 2014 au Musée des Arts et Métiers à Paris 3e.

http://climaconf.hypotheses.org/

Nous nous sommes retrouvées à 6 jeudi matin à l’entrée du Musée avant l’heure d’ouverture de la conférence et avons pu distribuer comme prévu aux participants , notre lettre dont j’avais envoyé par mail, la veille au soir, une copie aux ministères de l’Ecologie et de la Défense ; impossible d’envoyer un message par internet au ministère de la Santé et le ministère de la Défense nous demande un courrier postal. Nous allons donc renvoyer cette lettre par courrier postal à ces 3 ministères, ce qui est fait depuis le 24 novembre

argumentation CNAM_lettre ministres

 

Saskia Messager a eu un entretien serré avec Amy Dahan, qui était sur la défensive …

Trois d’entre nous sont restées pour assister à la conférence et avons pu faire quelques interventions. Nous avons d’autre part rencontré quelques sympathisants et soutiens, alertés par nos annonces sur internet

A midi, nous avons discuté, chacun(e) en particulier avec quelques uns des orateurs. Nous avons pu nous rendre compte, si nous en doutions encore, que ces scientifiques auxquels font référence les politiques, étaient dans l’ignorance totale des armes climatiques et électromagnétiques.

Ceci et leur déni systématique de la réalité des épandages en a pris un coup, même si bien sûr ils ne se rangent pas du jour au lendemain à notre point de vue. Malgré nos délicatesses, c’est pour eux un choc frontal, on attaque un mur.

Amy Dahan, quoique résolument hostile à nos propos a eu la politesse de nous accorder la parole quand nous l’avons demandé, le dialogue reste ouvert.

Vendredi après midi, nous nous sommes retrouvés à 3 pour la session de clôture, avec également Marc Cendrier de Robin des Toits.

Ce qui ressort de tous les exposés présentés : l’incertitude des modèles ; leur travail consiste à gérer les probabilités d’incertitudes -:) ; la perspective du COP 15 à Paris ne provoque à ces scientifiques aucun espoir particulier d’issue sur les problèmes climatiques.

J’ai pu prendre la parole à ce moment et exprimer à nouveau qu’il était bien difficile de leur accorder confiance puisqu’ils ne tenaient compte dans leurs études que de la partie émergée de l’iceberg, à savoir l’impact des activités civiles sur les dérèglements du climat. Et qu’en conséquence leurs modèles et prospectives ne pouvaient être véritablement valides puisqu’ils ne tenaient pas compte des activités militaires et secrètes qui représentent les 8/9 immergés . Que nous étions des lanceurs d’alerte et que nous leur demandions de se pencher de manière scientifique sur l’observation de la circulation aérienne, que c’était une affaire de sécurité et de santé nationale, et qu’il en était de même dans tous les pays.

Malgré quelques réprobations , j’ai pu être entendue. Personnellement je suis heureuse d’avoir pu être là à ce moment là et poser ces quelques jalons. La mer monte, et les châteaux de sable sont fragilisés. Merci à toutes et tous qui ont pu être là, à ceux qui ont envoyé la lettre ou qui ont aidé à la préparation ainsi qu’à Nina K. qui m’a offert une merveilleuse hospitalité. Force et courage.

Claire Henrion

 

Ci-dessous la lettre

 

aux ministres de la Santé, de l’Ecologie, de l’Agriculture et de la Défense

le 24 novembre 2014

Au sujet de la conférence « Confiance, crédibilité et autorité dans les sciences et politiques du climat », qui s’est tenue les 20 et 21 novembre, au Musée des Arts et Métiers à Paris 3e, organisée par Mme Amy Dahan et Mme Hélène Guillemot du Centre Alexandre Koyré- CNRS et soutenue par l’Agence Nationale de la Recherche http://climaconf.hypotheses.org/ .

Madame/Monsieur le Ministre,

Veuillez trouver ci-dessous la lettre que nous avons distribuée à l’entrée de la conférence et que nous souhaitions porter à votre connaissance.

Merci de votre attention; nous restons à votre disposition pour plus d’information et nous vous prions d’agréer, Madame le Ministre l’expression de nos meilleures salutations citoyennes.

Pour l’ACSEIPICA

Claire HENRION

« Nous sommes venus participer à cette conférence mais nous restons dehors, voici pourquoi1 :

Bien que nous nous soyons inscrits, car concernés par le titre du colloque, nous nous abstenons de rentrer étant donné qu’aucune place n’est prévue dans le programme pour l’expression de la société civile et la remise en question des postulats sur lesquels reposent les prospectives annoncées dans le programme à savoir :

  • la nécessité de modéliser le climat pour sauver – qui ? – d’un catastrophique réchauffement climatique qu’on attribue unanimement et sans conteste possible au CO2 émis par nos coupables activités civiles. Lequel CO2 (qui ne représente pourtant que moins de 0,05% des gaz de l’atmosphère terrestre) est devenu l’obsession des scientifiques autorisés et des sphères politiques: pour le contenir il faudrait empêcher les rayons du Soleil de passer … Pourtant tout le monde sait que les végétaux transforment le CO2 en oxygène sous l’effet de la lumière du Soleil. Faut -il se priver des rayons du Soleil ? Cherchez l’erreur …

Nous voulons signifier que la société civile n’accordera confiance, crédibilité et autorité aux représentants des institutions de sciences et politiques du climat, pourtant à priori honorables, qu’à partir du moment où ceux-ci:

  • prendront en compte les effets de la géo-ingéniérie dans leurs modélisations climatiques, géo-ingéniérie à l’œuvre depuis plus de 50 ans dans le domaine militaire et maintenant dans le civil. S’ils l’évoquent d’un point de vue historique, comme Amy Dahan dans son exposé du mois de janvier au colloque du COMETS, ils occultent totalement ce facteur au présent …
  • Se pencheront sur l’évidence des épandages aériens généralisés de produits toxiques par des avions évoluant en grand nombre, bien en-dessous des couloirs civils; ceux-ci produisent des traînées anormalement persistantes à des altitudes auxquelles les lois de la physique ne permettent à la vapeur d’eau éjectée par l’avion de produire de la condensation qu’en présence de particules supplémentaires
  • Et se mettront, en raison d’une question de sécurité nationale et mondiale, au service de la surveillance de la circulation aérienne – civile, militaire et clandestine – ainsi que de l’analyse de la composition chimique de ces traînées anormalement persistantes, et de leurs conséquences sur la santé et sur tout l’environnement. Un fait qu’ils s’obstinent, jusqu’à présent, à nier ou ignorer.

L’inconsistance totale des arguments, hormis son titre, et la catastrophe planétaire dans laquelle ils nous précipitent, nous autorise à porter cette alerte à la connaissance de tous.

Nous sommes donc présents, ici à l’entrée, pacifiques et silencieux, représentant la société civile de France et d’Europe pour affirmer cela, avec calme et fermeté.

ACSEIPICA, Skyguards

20 novembre 2014

1Au final, quelques uns d’entre nous ont suivi la conférence ; voir notre compte rendu sur http://www.acseipica.fr/

en .pdf  argumentationCNAM_lettre ministres

Conférence au Parlement européen Bruxelles

« Au delà des théories de modification climatique

– la société civile contre la géoingéniérie »

au Parlement européen de Bruxelles le 9 avril 2013

présidée par Mme Tatiana Zdanoka (membre du Parlement, Estonie)

organisée par Mme Josefina Fraile (Espagne) et la plate-forme Skyguards

 

– Communiqué de presse précédant la conférence

Cette conférence s’inscrit dans la suite du travail commencé en 1998 par la Commission des Affaires étrangères de Sécurité et Défense du Parlement européen. Cette commission a abouti le 14 janvier 1999 à l’adoption d’une proposition de résolution sur la politique de l’environnement, de la sécurité et des affaires étrangères dont Mme Maj. Britt Theorin a été le rapporteur.

Cette résolution a été ignorée en dépit du fait que (1) elle exigeait une étude détaillée de ses conclusions quant aux expériences militaires menées dans l’atmosphère ; (2) qu’elle ait mis en avant la nécessité d’une protection de la population, de la santé publique et de l’environnement ; (3) et enfin, qu’elle ait souligné la nécessite de mettre à disposition des citoyens les moyens pour découvrir le but, la portée et la signification des activités menées au-dessus de leur tête.

Depuis lors, aucune mesure de transparence n’a été adoptée, bien que : (1) à l’évidence, l’atmosphère de la Terre est devenue le lieu d’expériences qui menacent la santé publique par des épandages clandestins d’aérosols dispersant des substances de composition non-révélée et en tout cas inconnue ; (2) par ailleurs, de plus en plus de recherches militaires sophistiquées se déroulent dans le non-respect du principe le plus élémentaire de précaution ; (3) de nouvelles armes se concentrent sur l’utilisation de l’ionosphère et des parties supérieures de l’atmosphère à des fins militaires (voir la technologie HAARP). Lire la suite

– Article de Giuletto Chiesa, ancien MEP (membre du Parlement)

Épandages aériens clandestins en Europe

– Andrew Johnson (en anglais): – Communiqué de presse officiel

– Rapport complet de la conférence

– Exposé

– Message de Peter Vereecke (fondateur du Belfort Group) aux politiciens, à la presse, aux météorologues, présentateurs météo, fonctionnaires d’état, en Belgique (en anglais)

– les effets des épandages aériens toxiques et clandestins sur la santé humaine, la flore et la faune  Diaporama de Désirée Röver (Pays Bas) – en anglais

*Toute la conférence en vidéo 

(sous-titres en allemand; intervenants en français parties 7 et 8)

 

Campagne à Chypre contre les épandages aériens de produits chimiques

Les Verts de Chypre et le Comité d’Action contre les Épandages Aériens de produits Chimiques ont organisé avec succès deux conférences, une à Limassol et une à Paphos, avec comme intervenant principal le Dr Nikos Katsaros, chimiste, du Demokritos National Center of Scientific Research. 
Lire l’article – en anglais

 

LES RESOLUTIONS DE NAGOYA (Conférence des Parties d’octobre 2010)

Le président de la COP, Ryu Matsumoto, adoptant le protocole historique de Nagoya sur l'accès aux ressources génétiques et le partage juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation.

Bulletin des Négociations de la Terre

Vol. 9 No. 544 Page 23 Lundi 1er novembre 2010

Compte rendu complet

Extrait concernant la géo-ingénierie

«Tuvalu, les Philippines, le Costa Rica, le Groupe africain, la Suisse, le Groupe Alianza Bolivariana para los Pueblos de Nuestra América (ALBA), la Grenade, Greenpeace, Climate Alliance et ETC Group ont demandé qu’aucune géo-ingénierie ne soit entreprise jusqu’à ce qu’une base scientifique suffisante la justifie et que les risques associés soient considérés. 

Les Philippines ont également proposé d’insérer un libellé sur la nécessité urgente d’un cadre réglementaire global et transparent pour la géo-ingénierie. 

Le Brésil a proposé d’autoriser les activités scientifiques à petite échelle et dans les limites de la juridiction nationale. 

Le Japon a noté que certaines activités de géo-ingénierie pourraient être bénéfiques pour la biodiversité et le changement climatique. 

La Fédération de Russie a demandé la suppression d’un libellé sur la géo-ingénierie. 

Les délégués ont ensuite discuté: d’une définition ou d’une compréhension de la géo-ingénierie; la formulation d’un moratoire de factoet une exception pour la recherche scientifique.

Au sujet de la définition, les délégués ont discuté d’une compréhension préliminaire de la géo-ingénierie, faisant référence aux technologies de réduction de l’insolation ou l’augmentation de la séquestration du carbone de l’atmosphère et débattant du point de savoir s’il y a lieu d’exclure explicitement la capture et le stockage du carbone (CSC). Finalement, les délégués ont accepté, dans le groupe des Amis du Président, d’insérer, dans une note de bas de page, une compréhension de la géo-ingénierie, sans préjudice à de futures délibérations sur la définition, à l’exclusion du CSC à partir de combustibles fossiles lorsqu’il capture le dioxyde de carbone avant qu’il ne soit libéré dans l’atmosphère. 

Au cours des discussions du GT

I, la Bolivie a demandé de préciser que l’exclusion du CSC ne peut pas être interprétée comme une acceptation des activités de géo-ingénierie dans le projet de décision, acceptant par la suite de noter simplement cette préoccupation dans le rapport de la réunion.

Concernant le moratoire de facto, les délégués ont débattu du point de savoir s’il devait être levé après la création d’un mécanisme global, transparent et efficace de réglementation et de contrôle. Ils ont finalement décidé de mentionner l’absence de tels mécanismes, mais ont chargé le Secrétariat d’une étude des lacunes dans les mécanismes mondiaux pour examen par l’OSASTT, en tenant compte que ces mécanismes peuvent ne pas être les mieux placés au titre de la CDB. Les délégués ont ensuite discuté de la façon de qualifier le moratoire, acceptant en fin de compte de se référer aux “activités de géo-ingénierie liées au climat qui peuvent affecter la biodiversité,” conformément à l’approche de précaution et l’article 14 de la CDB (Évaluation de l’impact et réduction des effets indésirables).

S’agissant de l’exception faite pour la recherche scientifique, les délégués ont débattu du point de savoir s’il faut demander qu’elle soit effectuée dans un environnement “clos” et “contrôlé”, dans les limites de la juridiction nationale, sous réserve d’une évaluation préalable des impacts potentiels sur l’environnement, et justifiée sur la nécessité de recueillir des données spécifiques. Ils ont finalement convenu de se référer à un “environnement contrôlé” et à l’article 3 de la CDB pour s’assurer que les activités relevant de la compétence ou du contrôle des parties de la CDB ne causent pas de dommages à l’environnement d’autres États ou au-delà de la juridiction nationale. »

Commentaire de Claire:

Nous avons ainsi découvert qu’en fait, les pays avaient jusqu’au 1er février 2012 pour signer le protocole incluant ce moratoire sur la géoingéniérie dont il est bien effectivement question. La France l’a signé fin 2011 puis ratifié le 31.08.2016. Liste des pays signataires

Donc cela contredit ce qui était dit dans le message « compte rendu du meeting d’Athènes« , ci-dessous, comme quoi, on pouvait interpeller nos représentants sur la base de ce protocole qu’ils étaient censés avoir signé: ce n’est pas encore fait. Mais peut être peut-on faire un peu pression sur eux pour qu’ils le signe … 

Et puis après, entre ce qui est signé et ce qui est appliqué, tout le monde connait la différence. Mais quand c’est signé, c’est signé. Quand même ! 

COP10 : Tenth Meeting of the Conference of the Parties to the Convention on Biological Diversity
https://enb.iisd.org/biodiv/cop10/

La dixième réunion de la Conférence des Parties (COP 10) à la Convention sur la diversité biologique (CDB) s’est tenue du 18 au 29 octobre 2010 à Nagoya, au Japon, et a rassemblé plus de 7 000 délégués. Après d’intenses sessions nocturnes marquées par de nombreuses délibérations parallèles et des négociations de dernière minute sur l’APA, le plan stratégique et la stratégie de mobilisation des ressources, un « paquet » impressionnant a été adopté, faisant de la CdP 10 l’une des réunions les plus réussies de l’histoire de la Convention: le protocole de Nagoya sur l’accès aux ressources génétiques et le partage juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation ; le plan stratégique de la CDB pour la période 2011-2020 ; et une décision sur les activités et les indicateurs pour la mise en œuvre de la stratégie de mobilisation des ressources. Enfin, la réunion a adopté une décision équivalant à un moratoire de facto sur la géo-ingénierie, pris position sur la question de la biologie synthétique, affirmé le rôle de la CDB dans la REDD+, adopté le code de conduite éthique Tkarihwaié:ri et établi des mesures claires pour accroître la coopération entre les conventions de Rio jusqu’au sommet Rio+20.

Le président Matsumoto a clôturé la COP 10 à 2h59 du matin le samedi 30 octobre 2010.

Photo ci-dessus : Le président de la COP, Ryu Matsumoto, adoptant le protocole historique de Nagoya sur l’accès aux ressources génétiques et le partage juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation.