nouvelle carte postale

les chemtrails et HAARP sont la veritable cause des problemes climatiques

Les chemtrails et HAARP sont la véritable cause des problèmes climatiques

message international à diffuser largement avant le mois de décembre

 

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 les chemtrails et HAARP sont la véritable cause des problèmes climatiques

 

Audition au sénat américain au sujet de HAARP-Gakona

Le mercredi 14 mai 2014, la sénatrice de l’Alaska, Lisa Murkowski, a tenu une audition officielle au sujet de HAARP – station de Gakona, intitulée « Recherche et Innovation »

C’est un élément important de compréhension de l’histoire de HAARP.

Après les bruits qui avaient couru en mai  2013 sur le démantèlement de cette station, nous apprenons qu’elle a été maintenue un an encore mais qu’ils sont maintenant pressés de la démonter avant l’hiver …

Les personnes auditionnées disent que la mission HAARP a été couronnée de succès. Ce programme de recherche est terminé, la station est obsolète …

Mais que sont devenus les petits de HAARP ?

A qui a été vendu le savoir faire joujou avec la ionosphère ? …

L’enquête se corse.

Claire Henrion

Lettre aux candidats aux élections européennes

Cette lettre, traduite dans toutes les langues européennes, est à l’initiative des Skyguards.

voir aussi EU Elections: Candidates Challenged to Come Clean on Clandestine Geoengineering

Chacun est invité à s’en saisir et à l’envoyer aux candidats de sa région.

French Card

 

Élections Européennes Mai 2014, Lettre ouverte aux candidats

Chers candidats à la représentation des citoyens européens de 2014 à 2019,

vous souhaitez être élu(e) pour défendre nos intérêts et droits fondamentaux  au plus haut niveau de l’administration démocratique européenne: le Parlement Européen.

Nous représentons les milliers de citoyens regroupés en des dizaines d´associations au sein de l´Union Européenne.  Malheureusement  nous faisons également partie de ce grand pourcentage  de citoyens européens qui ont perdu la foi dans les institutions Européennes et en nos représentants politiques. Nous sommes convaincus que la plupart sont au service d´intérêts corporatifs ou politiques, au détriment des citoyens.  Bien que dans le passé nous ayons voté avec un certain espoir, nous sommes aujourd’hui désillusionnés et ne sommes pas prêts à signer des chèques en blanc.  C´est pourquoi nous voulons savoir ce que vous êtes disposés à faire pour les citoyens européens en ce qui concerne un sujet très sérieux : la manipulation climatique, un état de faits exposé par nos associations au Parlement Européen l´année dernière.

Un exemple d’indifférence institutionnelle et de dédain des citoyens.

Les 8 et 9 avril 2013, des organisations de 17 pays de l´Union Européenne, ont transmis  au Parlement Européen, au cours d´une conférence patronnée par la députée Mme Tatiana ZDANOKA, leurs préoccupations en ce qui concerne les épandages aériens clandestins dans les cieux européens dans le cadre de programmes illégaux de manipulation climatique/ géoingéniérie. Cette conférence  s’inscrivait dans la continuité de la résolution approuvée le 14 janvier 1999 par le Parlement européen sur “ L´Environnement, la Sécurité et la Politique Extérieure”  basé sur le rapport A4-0005/99 de la Commission des Affaires Étrangères, de la Sécurité et de la Politique de Défense.

Le dit rapport, au point T et paragraphe relatif  à “ HAARP-  Un Système d´armement aux effets dévastateurs sur le climat “  explicite que

    Malgré les accords existants, la recherche dans le secteur militaire continue à se baser sur la manipulation environnementale comme arme, comme le manifeste l’infrastructure HAARP dont la base se trouve en Alaska. Ce programme défini comme un Système d´armes destructeur du climat en dehors de tout cadre légal, est une affaire d´envergure globale qui suppose une grave menace contre l´environnement avec un impact incalculable pour la vie humaine”

Notre conférence s’intitulait : “ Au-delà des théories de modification climatique – la société civile vs la géoingéniérie”.  Les eurodéputés de tous les groupes  politiques furent invités, mais en dépit de l’importance du sujet  aucun n’y a assisté;   ni aucun représentant des médias à la conférence de presse qui a clôturé l´évènement.

UN ESPOIR

A la suite de la conférence, une pétition a été présentée au Comité des Pétitions du Parlement Européen le 13 mai 2013 (avec le numéro de registre 0964/2013) demandant une enquête indépendante sur ces faits – concernant les questions environnementales et la protection des consommateurs – qui se déroulent sans que les citoyens en soient informés et sans leur assentiment, ceci dans un mépris total du principe de précaution, et qui (en conséquence) violent les droits fondamentaux des citoyens européens tels qu’ils sont inscrits dans les Traités, comme le droit à la santé, à la sécurité et à l´intégrité, ainsi que le droit à être informés.

Nous venons juste d’apprendre que cette pétition A ETE ADMISE (voir document joint et www.skyguards-net.org )

Cette décision du Parlement Européen encourage la société civile et lui donne de l’espoir. Cependant, les élections à venir soulèvent des questions qui nécessiteraient d’être clarifiées avant le 25 mai. Dans cette perspective et considérant que ce sérieux sujet relève également d’une attaque contre les souverainetés nationales et en particulier contre la souveraineté alimentaire, nous voudrions savoir si vous, les candidats 2014, êtes décidés  à :

1)     soutenir le Comité des Pétitions dans sa décision d’enquêter sur les faits dénoncés

2)     promouvoir un débat public sur le sujet

3)     légiférer pour bannir toute géoingéniérie et manipulation du climat en Europe, ce qui implique que chaque nation récupère la souveraineté de son ciel

4)     légiférer sur la soumission des projets de recherche militaire au contrôle démocratique et parlementaire ; et

5)     demander la pleine application de la Résolution du Parlement Européen ci-dessus mentionnée sur « Environnement, Sécurité et Politique Etrangère ».

Dans l’attente d’une prompte réponse, sincèrement vôtre.


Pour l’imprimer et l’envoyer, téléchargez cette lettre (pdf) mise en forme

Réponses reçues de:

Nouvelle Donne

SKYGUARDS

Skyguards : sentinelles du ciel

Lignes directrices et principes de fonctionnement


SKYGUARDS est un collectif européen qui a vu le jour à la conférence du 8-9 avril 2013 au Parlement Européen.


IDENTITE

         SKYGUARDS est une plateforme civique internationale établie par l’association espagnole Terra-SOS tenible.

Son objectif principal est d’AGIR contre les activités de modification climatique telles que les pulvérisations clandestines d’aérosols, HAARP et les programmes en lien avec HAARP, car elles constituent une menace pour la planète, et pour la vie sur la planète.

Pour que l’action soit efficace à tous les niveaux, nous traiterons ces problèmes objectivement et utiliserons les mots qui permettront à tout le monde de bien comprendre le sujet.

A FAIRE ET A NE PAS FAIRE

Nous aborderons les FAITS et les conséquences de la géoingénierie et agirons à tous les niveaux possibles. Nous nous concentrerons sur l’action politique, la recherche, l’accumulation de preuves, les rapports de jugements, la sensibilisation et l’opposition sociale.

Dans Skyguards nous essayons de déployer le langage avec une efficacité optimum. Nous n’utiliserons pas le terme « chemtrails » et ne relierons aucun document ou événement au sujet de la plateforme à ce terme.

Skyguards n’est pas un forum de discussion. Il n’est affilié à aucun parti ou religion et n’héberge pas de discussions sur la conspiration, la mystique, le paranormal, le Nouvel Ordre Mondial, les OVNI, le changement climatique ou les chemtrails-contrails.

AGIR

POUR SOUTENIR SKYGUARDS

C’est la forme de soutien la plus efficace. Les signatures appuieront notre pression pour l’action au niveau politique national et international.

Qui peut signer ?

Tout individu, organisation, société ou groupe partageant les objectifs de Skyguards.

Il y a deux sortes de signatures :

En tant qu’INDIVIDU

En tant qu’ORGANISATION

2) Faire un don

Skyguards devra engager des frais considérables pour compiler des preuves, effectuer des analyses scientifiques, payer des avocats et financer des campagnes de sensibilisation. Les dons sont donc plus que bienvenus ! – cf financement.

3) Devenir un partisan

Tout individu, association, organisation, société ou groupe partageant les objectifs de la plateforme et acceptant ses principes de fonctionnement peut devenir un PARTISAN.

Les partisans sont d’une importance essentielle pour la mise en œuvre quotidienne du programme de la plateforme. Etre un partisan implique de participer aux frais et dans certains cas de participer à des équipes de travail, en fonction de ses intérêts personnels et de ses capacités pertinentes.

4) DEVENIR VOLONTAIRE sur une base ad-hoc

Atteindre les buts de la plateforme dépend largement des membres volontaires qui renforcent les différents domaines de travail. Nous encourageons les professionnels indépendants et critiques dans des secteurs pertinents à s’engager de façon régulière comme conseillers dans l’équipe de travail appropriée, en tant que biologistes, physiciens, chimistes, météorologues et autres scientifiques, docteurs, épidémiologistes, psychologues, avocats, magistrats, procureurs, pilotes, membres d’équipage, traducteurs, wiki-documentalistes, experts en informatique, en réseaux sociaux et en collecte de fonds.

FINANCEMENT

Les activités de la plateforme seront financées par des paiements mensuels de partisans et des dons.
  1. Skyguards N’ACCEPTERA PAS DE FINANCEMENT PUBLIC DIRECT NI DE DONS ANONYMES.

  2. Le paiement mensuel des partisans est de 20€ par MOIS.

  3. Les comptes seront publiés en ligne et les donateurs pourront contrôler leurs dons en ligne.


Skyguards : sentinelles du ciel

Lignes directrices et principes de fonctionnement

1.- Terra SOS-tenible est le parrain de Skyguards. Et en tant que tel il dirigera la Plateforme à temps complet, établira des lignes d’action et contrôlera sa mise en œuvre. Terra SOS-tenible a de l’expérience dans la construction de plateformes civiques pour traiter de questions environnementales et pour faire fonctionner ces plateformes. Ce savoir-faire sera une ressource clé.

2.- Le but est de combiner les avantages de petites organisations : être capable de prendre des décisions sur place et réagir rapidement à des situations données, avec les avantages d’une grosse organisation au soutien social conséquent. Le résultat sera une plateforme avec une petite structure de coordination, un vaste soutien social, de la part d’individus, de sociétés, d’organismes, etc. visant une coalition mondiale.

3.- Ainsi, la gestion de la plateforme sera assurée par un petit groupe de coordination composé de neuf personnes physiques (non pas juridiques) : trois coordinateurs et six conseillers. Ceci garantira que les décisions soient prises avec l’urgence requise, en toute liberté et autonomie. Ces neuf personnes pourraient appartenir à une association, mais ne représenteront pas cette association dans ce groupe de coordination. Les coordinateurs, conseillers et membres de l’équipe peuvent tourner à la demande, ou suivant le besoin pour atteindre au mieux les objectifs de la Plateforme.

4.- A l’heure actuelle nous envisageons trois axes d’action. (1) Accumulation de preuves, (2) Communication, (3) Recherches juridiques pour des actions juridiques – cf l’organigramme ci-joint.

5.- Ces neuf personnes seront désignées en fonction de leur profil personnel et professionnel et selon le critère d’être les mieux équipées pour réaliser les objectifs de la Plateforme. Elles concevront la stratégie de leur action. Nous allons commencer à coordonner des équipes de travail de base maintenant, faisant appel à la coopération de certains de nos membres co-fondateurs.

6.- Les membres co-fondateurs sont ceux qui ont répondu à la proposition faite par Josefina Fraile l’année dernière et ceux qui ont soutenu de près notre travail dans le processus : BELFORT GROUP, ACSEIPICA, ENOURANOIS, ALTERNATIVA, Rosario Marcianó, Andrew Johnson, Sally, Maria Heibel, Antonio Mazzeo, Werner Altnickel et Linda Leblanc.

7.- Toutes les équipes de travail ont une importance égale, l’une construisant sur l’autre. Mais le groupe de communication sera la colonne vertébrale de l’organisation, garantissant la communication interne et externe et décidant des questions essentielles. Il n’y a rien de plus urgent sur terre que d’arrêter l’horreur de la modification du climat par la géoingénierie, aussi nos équipes doivent pouvoir travailler en harmonie et être efficace.

8.- SKYGUARDS ne sera représenté que par la ou les personne(s) à qui cette tâche sera dévolue. Les partisans peuvent exprimer des opinions personnelles, mais pas en tant que représentants de la Plateforme.

9.- Personne sur la Plateforme ne se livrera à des actions hostiles aux Skyguards ou à tout partisan de SKYGUARDS. Les désaccords se règleront en privé. En cas de comportement inacceptable, Terra SOS-tenible se réserve le droit de renvoyer de SKYGUARDS la personne ou l’organisme responsable.

10.- Le site Web des Skyguards est le site naturel pour que les équipes y développent leur travail et en publient les résultats et/ou découvertes. Un Intranet sera créé pour faciliter la tâche.

11.- Un bulletin mensuel d’information sera envoyé à tous les partisans, y compris ceux qui ne sont pas impliqués dans des équipes de travail, pour fournir des informations sur la progression ou demander des réactions sur des sujets donnés. Les partisans peuvent aussi faire des propositions aux équipes de travail via l’adresse e-mail de la Plateforme.

12.- Les listes d’e-mails sont confidentielles et ne seront utilisées que pour la Plateforme, dans le respect des lois sur la protection des données personnelles.

13.- Pour que Skyguards ait un maximum de visibilité et d’impact, en évitant la confusion et les problèmes d’identité, aucun bureau de représentation ou succursale de Skyguards ne sera ouvert dans aucun pays.

14.- Ceux qui souhaitent coopérer à Skyguards doivent le faire dans le cadre de leur association ou organisme. Ils peuvent cependant indiquer sur leur site qu’ils sont partisans de Skyguards. – En Espagne la plateforme nationale ne s’appelle pas Skyguards mais Guardacielos, dans le respect des normes qui veilleront au mieux aux intérêts de Skyguards.

15.- Les actions en justice réalisées par Skyguards ou contre la Plateforme seront prises en charge par Terra SOS-tenible selon la loi espagnole.  
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HAARP, l’arme secrète d’une guerre invisible, un dossier de NEXUS

dans le numéro 87 (juillet-août 2013) – auteur Kim Anh-Lim

« Imaginez une arme dont les effets protéiformes passeraient pour des phénomènes naturels. Une arme utilisée incognito qui frapperait sans que l’on sache ni où ni quand. Et qu’aucun gouvernement ni aucune population ne pourrait dénoncer sans perdre aussitôt sa crédibilité …
Pour certains, l’affaire est entendue: une telle arme existe, elle s’appelle HAARP et ses dégâts s’illustrent, entre autres, dans les catastrophes naturelle qui défrayent l’actualité. Pour la majorité, HAARP n’est qu’un centre de recherche comme un autre … Alors, où est la vérité ? … »

 

Un peu plus ancien, mais consultable en ligne :

Le monde selon HAARP, article paru dans le n° 58 de Nexus (septembre octobre 2008)

 

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ATTENUER LE SOLEIL, un article sur David Keith

Titre original:
Buffering the sun sur Harvard magazine

David Keith est un des principaux porteurs de projets de géoingéniérie. Nous l’avions rencontré au meeting de la Royal Society (Londres) les  8 et 9 novembre 2010. Lire ou relire son entretien avec Saskia Messager
http://acseipica.blogspot.fr/2010/11/compte-rendu-royal-society-discussion_20.html

Grand merci à Odette pour la traduction de cet article qui nous fait découvrir ce personnage inconnu des français, ses projets et son audience.

Quelques commentaires s’imposent: l’importance donnée aux gaz à effets de serre et à la problématique du règlement de leurs émissions telle qu’exposée dans cet article ne reflète pas du tout notre point de vue. Cela est l’arbre qui cache la forêt HAARP et justifie l’ option de la géoingéniérie.

Si HAARP cesse, il n’y a plus de réchauffement climatique !
HAARP ET LES CHEMTRAILS SONT LA CAUSE DES PROBLEMES CLIMATIQUES !
Voir ou revoir notre diaporama présenté au Klimaforum de Copenhague en 2009  » Les causes de la crise climatique sont-elles vraiment celles que l’on croit ? »

Lire aussi l’article bien documenté dans la revue NEXUS, numéro de juillet 2013: « HAARP, arme secrète d’une guerre invisible ».

David Keith parle vite et monte les escaliers deux marches à la fois, comme poussé par un sentiment d’urgence. Le savant d’Harvard s’intéresse à la fois à la communauté scientifique et aux questions de politique qui portent sur le changement climatique et a en mains une gamme étonnante de projets liés au climat et à l’énergie. Il a co-gèré le Fonds pour l’énergie innovante et recherche sur le climat (FICER), créé par le fondateur de Microsoft Bill Gates pour soutenir la recherche sur le changement climatique, et a fondé Ingénierie de carbone, une société qui semble sur la bonne voie pour construire la première usine à échelle industrielle pour capturer le dioxyde de carbone de l’air pour un usage commercial possible. Mais Keith est surtout connu pour son travail sur la géoingénierie solaire : stratégie pour contrer la hausse des températures mondiales en réduisant la quantité de lumière solaire qui atteint la Terre et de son atmosphère. Ces travaux pourraient un jour sauver la planète.
Comme les sceptiques continuent à se demander si le réchauffement climatique est réel, et que les efforts mondiaux pour réduire les émissions de gaz sont en décrochage, un nombre restreint mais croissant de scientifiques croient que les humains peuvent avoir besoin d’envisager un «plan B» pour prendre le contrôle de l’avenir de notre climat. La géoingénierie solaire englobe de multiples propositions pour régler le thermostat de la planète, y compris dévier la lumière du soleil loin de la terre avec des boucliers spatiaux massifs ou des nuages lumineux de basse altitude au-dessus des océans. Une suggestion, inspirée par le soufre recraché par les volcans, implique la création d’une flotte de jets de pulvérisations de sulfates dans la stratosphère, où ils se combinent avec la vapeur d’eau pour former des aérosols. Dispersée par les vents, ces particules sont capables de couvrir le monde entier avec une brume minimiserait d’environ 1% du rayonnement solaire. (L’éruption du Pinatubo en 1991, qui a relâché environ 10 millions de tonnes de soufre dans l’air, réduit les températures mondiales d’environ 1 degré Farenheit pendant au moins un an).
Les scientifiques ont discuté de ces stratégies pendant des décennies, principalement à huis clos, en partie parce qu’ils craignaient que parler publiquement de la géo-ingénierie saperait les efforts pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Keith, qui est professeur McKay de physique appliquée de l’École d’ingénierie et de sciences appliquées (SEAS) et professeur de politique publique à Harvard Kennedy School, préconise fortement de rendre publiques les discussions sur la géoingénierie. Il dit: «Nous ne prendrons pas de bonnes décisions en cachant des choses radicales sous le tapis. »
Et comme il s’efforce de faire connaître le débat sur la géoingénierie, Keith a également cherché à déplacer la science elle-même au-delà des modèles informatiques vers la possibilité d’essais sur le terrain à petite échelle. « Il n’est pas du tout évident que la géoingénierie est la solution que nous devrions utiliser », dit-il, « mais la prépondérance de la preuve dans les modèles de climat utilisés jusqu’à présent suggèrent que son utlisation réduirait les risques climatiques ».
Par l’intermédiaire de Keith, le sujet de la géoingénierie solaire est passé au cours des cinq dernières années d’une zone obscure, étudié par une poignée seulement de ce qu’il appelle « geonerds, » à un sujet qui attire une attention croissante à la fois des scientifiques et du grand public.
Lui et son collègue FICER administrateur Ken Caldeira (de l’Institution Carnegie pour le département de science de l’écologie mondiale, à Stanford), ont utilisé les fonds pour les projets qui évaluent les risques de réchauffement de la planète et sur les avantages et les risques des technologies avancées pour résoudre le problème. Ils ont également utilisé une petite partie de l’argent pour relancer le développement de nouvelles technologies pour lutter contre le changement climatique. Pour le moment, les bonnes solutions au problème font actuellement défaut.
Pendant ce temps, les nations du monde ont émis environ 38,2 milliards de tonnes de dioxyde de carbone (gaz à effet de serre principal), soit une augmentation de 3% par rapport à l’année précédente. Ce taux devrait s’accélérer à mesure que les pays en développement comme la Chine et l’Inde brûleront plus de charbon et d’élargir leurs flottes de véhicules. En mai, les scientifiques ont constaté que le niveau moyen quotidien de CO2 dans l’atmosphère a dépassé 400 parties par million, un niveau jamais vu. Même si l’homme stoppait miraculeusement toutes les émissions de carbone la semaine prochaine, le problème du changement climatique va persister pendant des siècles. Une étude a révélé que 40% de la concentration maximale de CO2 restera dans l’atmosphère pendant un millier d’années après le pic atteint, et même alors, l’inertie dans les océans réchauffés ne permettra pas un retour rapide à des températures plus fraîches.
Les prévisions les plus optimistes pour le reste du siècle, cités par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat dans son rapport d’évaluation de 2007, prévoit une augmentation de 2,0 à 5,2 degrés d’ici 2100, alors que les plus pessimistes prévoient une hausse de 4.3 à 11.5 degrés. Les effets seront dévastateurs avec l’élévation du niveau de la mer, des tempêtes et des sécheresses de plus en plus graves, et la fonte des glaciers et du permafrost.
Compte tenu de ces conséquences prévues à long terme du réchauffement climatique, certaines stratégies de géoingénierie qui semblent offrir des contre-mesures relativement à action rapide pourrait devenir particulièrement attractives.
En 1992, Keith et son mentor Hadi Dowlatabadi, physicien et mathématicien appliqué, ont rédigé l’un des premiers documents évaluant les stratégies de géoingénierie. Aujourd’hui, le terme est souvent utilisé pour désigner à la fois l’élimination du CO2 de l’air (pour réutilisation ou pour le stockage dans des réservoirs tels que l’océan profond, voir « La capture du carbone» à la page 26), et de limiter la quantité de lumière qui atteint la terre en premier lieu (où elle peut être piégée dans l’atmosphère par les gaz à effet de serre et contribuent au réchauffement).
Ces deux stratégies pourraient être utilisées ensemble pour contrer le réchauffement climatique, mais elles n’ont pas les mêmes coûts et les mêmes risques. «Nous aurons une meilleure chance de concevoir une politique raisonnable si nous les traitons séparément, » at-il dit à un comité du Congrès en 2010. L’ampleur de la problématique du CO2 signifie que l’élimination du carbone « sera toujours relativement lente et coûteuse », a-t-il ajouté. Elle comporte certains risques locaux, mais n’a aucune chance de nuire à la planète entière. La géoingénierie solaire, quant à elle, pourrait avoir des résultats rapides à un coût étonnamment bas. (Selon des estimations récentes, la diffusion du soufre dans l’atmosphère afin de réduire les températures mondiales pourrait coûter quelques milliards de dollars par an. En 2006,le gouvernement britannique estimait que la réduction des émissions de 25% en 2050 coûterait environ 1% du PIB mondial annuel, soit environ 1 billion de dollars en 2050). Keith fait valoir que les coûts de la géoingénierie solaire sont si bas que le «coût ne sera pas une question décisive. » Au lieu de cela, dit-il, les scientifiques et les décideurs politiques devront peser les risques: « le risque de le faire contre le risque de ne pas le faire. »
Keith parle franchement sur les risques et les incertitudes de la géoingénierie solaire, reconnaissant un éventail de résultats possibles. «La prépondérance de la preuve suggère jusqu’ici que la géoingénierie solaire pourrait réduire les risques climatiques, mais la science utilisée trop tôt est peut-être un tort», dit-il. «Nous avons besoin d’expériences, pour évaluer ce qui ne fonctionne pas. » En outre, certaines recherches suggèrent que les aérosols sulfatés peuvent endommager davantage la couche d’ozone, un problème qui doit être étudié.
Alan Robock, professeur de sciences environnementales à l’université Rutgers, a soulevé d’autres préoccupations, la théorisation que le blocage des rayons solaires pourrait non seulement réduire la quantité d’électricité produite par l’énergie solaire, mais aussi de modifier les conditions météorologiques, qui pourraient déclencher des sécheresses généralisées. Keith ne trouve pas ces possibilités convaincantes. Il croit que l’énergie solaire pourrait n’être affectée que dans des «scénarios extrêmes» avec une utilisation très lourde de la géoingénierie solaire, et il dit qu’il n’a pas vu une analyse sérieuse qui prenne en compte la possibilité de sécheresse. Des études ont montré que les rendements pourraient augmenter dans certaines régions, parce que les plantes poussent plus efficacement sous une lumière diffuse, et l’excès de CO2 dans l’atmosphère pourrait avoir un effet fertilisant. Pourtant, une question essentielle demeure : la géoingénierie solaire n’aborde pas le danger sous-jacent des émissions de CO2, qui continueront à s’accumuler et créer d’autres problèmes, tels que l’acidification des océans, hautement nuisible pour les récifs coralliens et les autres espèces marines.
Surtout, les techniques actuellement proposées devront être appliquées progressivement. Cela présente des défis nécessitant que les diverses nations (et les groupes politiques au sein de ces nations) s’entendent sur des actions communes, choses qu’ils ont été largement incapables de faire lors de la négociation des traités pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. «Avec la géoingénierie solaire, à un certain niveau, vous avez juste à appuyer sur un bouton», dit Keith. « Cela exige une prise de décision collective au niveau mondial. »
Et pourtant, la géoingénierie solaire est d’un coût relativement faible et évoque la possibilité qu’une seule nation, ou peut-être un groupe de pays insulaires menacés par la montée des eaux, puissent agir unilatéralement pour en déclencher le processus. «Un petit groupe de personnes peut avoir une grande influence sur toute la planète», dit Keith. Mais il ne considère pas cela comme une menace inexorable.
Compte tenu de ces réserves, Keith déplore que certains journalistes et universitaires le dépeignent comme un meneur « techno-optimiste» pour ces technologies. La réalité, dit-il, c’est que je suis plein d’espoir au sujet de l’innovation technique », mais profondément pessimiste sur le comportement humain quand il s’agit de protéger le monde naturel. C’est pratique pour les critiques de me classer comme un booster dit-il, mais lui et ses collègues chercheurs dans le domaine » ont généralement été le premier à exprimer leurs préoccupations au sujet des risques encourus».
En 2007, Keith et Daniel Schrag, professeur de sciences de l’environnement et de l’ingénierie, et directeur du Centre Harvard pour l’environnement, a invité un groupe de spécialistes de l’environnement et de décideurs politiques à Cambridge pour un atelier d’une journée sur la géo-ingénierie. La réunion a eu lieu hors campus et fermée au public.
Keith et Schrag ont également invité trois journalistes scientifiques, qui ont été autorisés à écrire sur la discussion, mais ne pouvaient pas citer les participants sans leur consentement. Keith estime qu’il s’agit d’un moyen utile pour faire les premières réunions sur des sujets nouveaux et controversés. «Les gens ont besoin de temps pour comprendre», explique-t-il.
Ce n’était pas la première grande réunion sur la géo-ingénierie, mais elle a été la première à inclure des personnalités des sciences sociales et des décideurs. «Il y avait une excitation de se confronter à toutes ces questions hallucinantes », se souvient le professeur d’économie Martin Weitzman, un participant qui estime que la réunion a changé certains esprits. Il se souvient d’un éventail d’opinions : les participants qui pensaient que les technologies de géo-ingénierie devraient être utilisées comme une première ligne de défense contre le réchauffement climatique, d’autres qui se pensaient fortement que les scientifiques ne devraient même pas discuter de ces stratégies, et la plupart des gens rangés entre ces deux extrêmes. ». Les membres de la réunion ont estimé qu’il faudra se préparer à des situations d’urgence, telles que l’action unilatérale d’un État voyou. Ils appellent la géoingénierie « une proposition effrayante», mais ajoutent : «Il vaut mieux être informé que d’être pris au dépourvu …».
Keith lui-même a été particulièrement frappé par une remarque faite lors de cette conférence par Eliot, professeur à l’Université Lawrence Summers, qui a mis en garde contre la rétention d’informations sur les solutions au réchauffement planétaire, ni préjuger de la réaction du public à ces idées. «Ce n’est pas parce que nous sommes une classe scientifique que nous devons décider ce que le reste de la société est capable de gérer. Cette idée est vraiment obscène, et je pense que Larry a été très clair à ce sujet. »
Keith estime que la participation du public est indispensable à une conversation sur la géo-ingénierie, il reconnaît la nécessité d’éduquer le public à l’avance. Cela amène la question des essais sur le terrain à petite échelle. L’expérimentation est nécessaire pour déterminer si une solution aérosol est encore viable. Il travaille actuellement avec le professeur Weld (spécialiste de la chimie de l’atmosphère) pour développer un test qui enverrait un ballon d’hélium portant de petites quantités de soufre et de l’eau dans la stratosphère afin de surveiller la façon dont il affecte la couche d’ozone, des recherches antérieures ayant montré que le soufre et la vapeur d’eau réagissent avec les concentrations atmosphériques de chlore. L’expérience utiliserait seulement quelques kilogrammes de particules de sulfate et n’aurait aucun effet sur le climat. Son impact « serait probablement beaucoup moins nuisible qu’un seul vol commercial. »
Mais l’étude va être longue, en partie parce que ce type de recherche est très controversé. Certains critiques disent que les essais sur le terrain devraient être interdits car ils sont la première étape sur la pente glissant vers la géoingénierie solaire à grande échelle. Keithsouligne que lui et Anderson ne feront pas cette étude] sans une certaine approbation gouvernementale formelle et un financement public. »
En effet, il espère que l’étude, au-delà de ses objectifs scientifiques, permettra également de mettre en place une structure pour gouverner la recherche à petite échelle. Ce printemps, lui et Edward Parson de l’UCLA School of Law ont appelé à une surveillance gouvernementale sur la recherche en géoingénierie, ils pensent que l’autorégulation n’est pas suffisante pour gérer les risques. Mais au lieu d’un traité, ils suggèrent un ensemble non contraignant de normes émises conjointement par des organismes scientifiques aux États-Unis, en Europe et en Chine: « les principes raisonnables sur la façon de gérer les risques et sur la transparence et l’ouverture», explique Keith (voir  » Conseil d’géoingénierie Research, « page 26). Il aimerait aussi voir un moratoire international sur le déploiement à grande échelle. Sans une gouvernance largement acceptée, la recherche de terrain restera dans l’impasse. Les bailleurs de fonds ne soutiendront pas les expériences qui n’ont pas de système de surveillance.
En tant que leader dans son domaine, les conclusions de Keith vont parfois à l’encontre de la sagesse. Il souligne que de nombreux responsables politiques et des universitaires considèrent les solutions au changement climatique en termes de risques et de coûts, en comparant, par exemple, le coût des dommages climatiques au coût de réduction des émissions. « L’argent que nous dépensons en réduction des émissions permettra d’économiser de l’argent en dommages climatiques».
Certains chercheurs disent qu’ils espèrent que les technologies de géoingénierie solaire ne sont jamais déployées, mais Keith s’y oppose. Il espère susciter un débat plus nuancé. «Je pense qu’il y a beaucoup de choses qui font peur à propos de cette perspective, mais je ne vois tout simplement pas comment trouver une technologie potentiellement salvatrice qui aide à réduire le risque climatique qui est beaucoup plus terrible», dit-il. 

 
Titre original « Buffering the sun » Harvard magazine

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Conférence dans l’Aude le 4 mai

VENDREDI 4 MAI 2012 à 20h30

2 route d’Arques – SERRES (11)
Chez Marc Escalant
 L’association «Au Cœur de la Source»
Présente la conférence – débat

 «Le Génocide  planétaire»

Ce que l’on nous cache !
 Chemtrails, réseau Haarp,
manipulations en tous genres…
Bougeons-nous !
 Animée par Jean-Luc LEBOUC
Entrée 5 € – Renseignements au 04 34 93 05 20
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H.A.A.R.P. : le climat sous contrôle ?

Reportage vidéo de i-télé datant et diffusé en 2008.
Intro:
« L’armée américaine chercherait elle un moyen de contrôler le climat ?
C’est la question qu’on se pose aujourd’hui dans i-reportage. Contrer le climat en déclenchant par exemple des cyclones ou en provoquant des sècheresses ? L’idée paraît farfelue et pourtant en plein Alaska l’armée américaine développe depuis plusieurs années un programme de recherche scientifique et militaire sur l’ionosphère. Alors fantasme ou réalité ? Voici l’enquête d’Audrey Avram….. »
Intervenants:
Nick Begich – Directeur du Lay Institute of Technology
Bernard Eastlund – Concepteur de HAARP
Luc Mumpaey – Chercheur au GRIP (Groupe de Recherche et d’Information sur la Paix et la sécurité)
Ernst Guelcher – Député Européen pour les Verts
Jean-Jacques Berthelier – Centre d’Etude des Environnements Terrestre et Planétaire (aujourd’hui LATMOS)
Tom Spencer – Député Européen anglais – Commission d’Enquête Européen sur HAARP (1997)
 
Très instructif pour ceux qui connaissent peu HAARP. Cette installation est un ensemble d’antennes hautes fréquences capable de chauffer avec une immense puissance l’Ionosphère, couche protectrice autour de la terre. Qui dit chauffer, dit perturber, voir manipuler. En envoyant des hautes fréquences vers l’ionosphère et en utilisant cette couche comme miroir, les ondes sont reflétés vers la terre en perturbant sérieusement notre atmosphère et notre climat.
 
HAARP n’est pas seul, il y a plein d’autres installations de ce type, comme EISCAT par exemple.
Par rapport aux traînées anormalement persistantes il est important d’observer que de plus que l’atmosphère est conductible (chargée de particules ionisées), de plus les manipulations de l’atmosphère par fréquences, ont de l’effet.