Lois de la physique et traînées de condensation

  • Contrail.pdf   Les lois de la physique

    CONTRAILS = traînées de condensation laissées par les avions

    CHEMTRAIL = idem, mais provoqué artificiellement

     

    Avertissement :

     

    L’objectif de cet article est de proposer une modélisation simplifiée des traînées de condensation laissées par les avions. C’est bien de la condensation, tout comme les panaches des centrales nucléaires, mais la modélisation de ces phénomènes fait l’objet de polémiques pour plusieurs raisons :

    • Les modèles macroscopiques invoqués (sursaturation, pression de vapeur saturante, noyaux de condensation, etc.) sont de la « cuisine » pour tenter d’expliquer la réalité observée. La réponse est dans la thermodynamique statistique (physique atomique, domaine dans lequel on ne sait pas résoudre les équations).
    • Les phénomènes observés ne sont pas dans l’univers contrôlé du laboratoire, mais en plein air à 10km d’altitude, les grandeurs physiques sont inconnues à commencer par P et T, ainsi que la composition chimique. Suivre un avion à 900km/h avec une pipette n’est pas facile.
    • Les dimensions et les vitesses observées sont importantes (103m) à l’opposé de l’infiniment petit (10-10m) où réside l’explication physique du comportement de l’atmosphère. Le niveau scientifique de la physique statistique est très supérieur à celui de l’ENM qui forme davantage au changement climatique et aux énergies renouvelables … les religions à la mode.

     

    Résumé :

     

    Les lois de la physique nous montrent que les traînées de condensation laissées par les avions ne devraient pas persistantes. Si elles restent visibles et finissent pas opacifier le ciel, c’est la preuve qu’elles contiennent autre chose que de l’eau. Pour s’en convaincre il suffit d’observer le ciel : certains avions laissent des traces, d’autres pas, dans le même ciel calme et uniforme, et à la même altitude d’après flightradar24.com. Exemple : http://www.acseipica.fr/forum/viewtopic.php?f=41&t=32 .

     

    Explication :

     

    L’eau existe sous 3 états bien connus, solide, liquide, gaz.

    Voici l’abaque de changement d’état que les scientifiques reconnaîtront :

abaque changement etat eau

A notre pression atmosphérique (P=1bar) elle change d’état à 0 degré Celsius et 100°C.

Sur le diagramme de changement d’état ci-dessus on se déplace sur la droite horizontale P=1, et on retrouve :

  • la glace solide en dessous de 273,15 degrés Kelvin (0°C)
  • l’eau liquide depuis ce point jusqu’à 373°K (100°C)
  • l’eau vapeur au-delà de 373,15°K

 

En altitude, la pression est inférieure, mais le fonctionnement reste le même. A 10km par exemple, hauteur standard des avions de ligne, on a une pression de 264 hecto Pascal (soit 26400 Pascal, c’est-à-dire beaucoup plus que les 611 Pascal du point triple de l’eau visible ci-dessus à 0,006 atmosphère ou bar).

 

Notre atmosphère visible devrait donc être :

  • blanche si la température est négative (cristaux de glace)
  • grise si la température est entre 0 et t
  • bleue si la température est supérieure

 

En pratique, comme l’ont fait remarquer des spécialistes, c’est plus flou que cela, car les phases coexistent au-delà des limites prévues. Cela vient probablement du fait que l’eau n’est pas un fluide parfait, que la composition chimique est variable, que le rayonnement solaire (beaucoup plus agressifs à 10km) apporte de l’énergie, et que l’eau n’est pas un fluide parfait comme l’hydrogène mais un dipôle, etc.

 

Les notions d’état métastable ou d’hystérésis sont proches de cela : si la transformation est faite en douceur, on peut persister dans un état alors même qu’on est passé de l’autre côté de la courbe. A l’inverse, les impuretés ou irrégularités jouent un rôle capital dans la déstabilisation qui permet de basculer d’un coté à l’autre de la courbe (explosion de vapeur d’eau avec le café, prise en glace par agitation). Ce constat est la base de la manipulation du climat par ensemencement des nuages.

 

Cependant toutes les subtilités décrites ci-dessus ont leurs limites, la chaleur évapore et que le froid condense, c’est la base. Cela vient du paramètre le plus important : la chaleur latente de changement d’état qui est très importante.

Quand on démarre la journée avec un ciel uniformément bleu, on est généralement d’un côté ou de l’autre de la courbe. Et si on front froid arrive, il est orienté, et non réparti uniformément sur toute la voûte céleste … à l’endroit de passage des avions.

 

La perturbation créée par l’avion déplace la masse d’air dans le diagramme, car la température augmente en sortie de réacteur, et la pression est modifiée. Poussée d’Archimède : la masse d’air déplacée est égale au poids de l’avion, disons 100 tonnes pour un gros avion de ligne. La masse d’atmosphère au dessus de nous est facile à calculer, 1 bar = 1 kg par cm2, soit 100 x 100 = 10 000 kg = 10 tonnes par mètre carré. La voûte céleste des objets situés à 10 000 mètres étant d’un rayon d’environ 100km, cela nous fait PI R2 = 3,14 * 100000 * 100000 = 314.000.000.000 tonnes.

 

On peut donc conclure que les 100 tonnes de chaque avion sont une quantité négligeable (c’est la masse de 3 milliards d’avions visibles au dessus de nos têtes). De plus le réchauffement lié à la combustion et l’agitation devrait évaporer l’eau plutôt que de la condenser, et c’est ce que l’on constate sur les avions « propres ».

 

En conséquence, la perturbation engendrée, si elle est uniquement thermodynamique, doit revenir à l’état antérieur au passage de l’avion, c’est-à-dire bleu si le ciel était bleu. Des conditions intermédiaires (traînées discontinues) peuvent être obtenues si le ciel est non uniforme, par exemple nuageux ou mouvementé. Cela correspond a un point (P,T) proche des courbes de changement d’état.

 

Conclusion :

 

Les « contrails » créées par le changement d’état de la vapeur contenue dans l’atmosphère lors du passage des avions NE sont PAS persistantes si l’avion est « propre ».

Chemtrail / Contrail V1 David Landelle – dl@LVideoServices.com