Campagne à Chypre contre les épandages aériens de produits chimiques

Les Verts de Chypre et le Comité d’Action contre les Épandages Aériens de produits Chimiques ont organisé avec succès deux conférences, une à Limassol et une à Paphos, avec comme intervenant principal le Dr Nikos Katsaros, chimiste, du Demokritos National Center of Scientific Research. 
Lire l’article – en anglais

 

Le film "Bye bye blue sky" suites

Récapitulatif historique de la « modification du climat »

Après sa diffusion sur la chaîne de TV suisse RSI2, le film de Patrick Pasin a suscité quelques réactions hostiles, niant le phénomène.

Voilà ce qu’écrit le réalisateur Patrick Pasin aux dirigeants de cette chaîne:

Messieurs,

Les messages que vous avez reçus après la diffusion de « Bye Bye Blue Sky » ne sont pas une surprise pour moi. Quels que soient les éléments objectifs que l’on peut apporter, par exemple les analyses du sol telles celles que j’ai fait réaliser à Paris ou le fait que l’armée française ait acheté 10 tonnes de sulfate de baryum, vous recevrez toujours ce type de messages de gens qui s’auto-proclament « debunkers ».

J’enquête sur les questions climatiques et les chemtrails depuis plus de 7 ans. J’ai lu des dizaines de livres, d’études et de rapports sur la question. En janvier, j’ai terminé la rédaction d’un livre dont le titre est « La Manipulation du climat par les militaires ».

La « modification du climat » (c’est le terme officiel) possède déjà une longue histoire. Le premier essai officiel remonte aussi loin que 1891, avec l’expérience dans les Staked Plains au Texas conduite par le Général Dyrenforth. Le Congrès américain alloua alors la somme de 10 000 $, mais arrêta au bout de deux ans compte tenu des faibles résultats (j’ai acheté des journaux de l’époque pour connaître les détails de ces opérations).

La pulvérisation de produits chimiques dans le ciel par les militaires présente aussi une longue histoire. La première tentative de modification du climat à bord d’avions est certainement celle qui se produisit aux Etats-Unis en 1924, lorsque le Army Air Service équipa 2 avions selon les instructions du Dr Emory Leon Chaffee, un physicien de Harvard. Les militaires américains ne sont pas les seuls à avoir tenté ces expériences : les Russes, les Chinois et certainement d’autres ont aussi essayé. J’ai lu, par exemple, que l’armée chinoise avait répandu du deolin en 1930 au-dessus de Hong-Kong afin de combattre la sécheresse.

Ce n’était que le début, mais tout commença vraiment après 1946 et la découverte par le Dr V. Schaeffer de General Electric qu’en déversant de l’iodure d’argent dans les nuages, cela déclenchait des précipitations. Des milliers d’expériences ont été réalisées à travers le monde, dont bien sûr par les militaires. Pour les Etats-Unis, les recherches initiales furent principalement confiées à la Naval Aionr Weapons Stati à la base de China Lake, en Californie du Nord.

Pulvériser des produits chimiques dans le ciel devint une affaire courante pour les militaires américains (et les autres), par exemple dans la lutte contre les ouragans, avec notamment les projets de longue durée Cirrus (1947-1952) et Stormfury (1961-1983). 

Officiellement, la première utilisation de produits chimiques pour modifier le climat comme arme de guerre se produisit pendant le Vietnam, sous le nom de code « Operation Popeye ». De 1967 à 1972, près de 2 700 vols furent effectués pour répandre ces produits au-dessus du Vietnam et du Laos. Presque jusqu’à la fin de l’opération, les militaires réussirent à la garder secrète. Elle ne fut révélée qu’en 1971, ce qui aboutit à une audition devant le Congrès des Etats-Unis le 20 mars 1974 (cette audition ainsi que les détails de l’opération Popeye sont présentés dans un petit livre officiel intitulé  »Prohibition of weather modification as a weapon of war: Hearing before the Subcommittee on International Organizations of the Committee on International … first session, H. Res. 28 … July 29, 1975 » – j’ai ce livre, évidemment).

J’ai indiqué que le Pentagone n’est pas le seul à avoir pratiqué ces épandages chimiques : les Anglais l’ont fait aussi. La BBC, par exemple, a révélé en 2001 que l’inondation soudaine qui dévasta en 1952 la petite ville de Lynmouth, faisant 34 morts, était due à des expériences menées par la RAF sous le nom de code « Operation Cumulus

 (http: //www. uagrdian.co.uk/uk/2001/aug/30/sillyseason.physicalsciences). Malgré les preuves apportées par la BBC, le gouvernement nia sa responsabilité et refusa l’ouverture d’une enquête officielle.

Modifier le climat est une chose, empoisonner les populations en est une autre. En 1997, à la demande du Congrès, le National Research Council (NRC) publie un rapport stupéfiant, dont le titre est « Toxicological assessment of the U.S. Army’s zinc cadmium sulphide dispersion tests ». Il est expliqué que 40 ans plus tôt, dans les années 50 et 60, l’armée américaine déversa à partir d’avions, du toits des immeubles et de véhicules mobiles, un composé de sulfure de cadmium-zinc et de micro-organismes au-dessus de trente-trois zones urbaines et rurales des Etats-Unis et du Canada, dans le cadre de tests de guerre bactériologique. Des villes aussi importantes que Minneapolis et St. Louis furent visées. Bien évidemment, le NRC et ses experts concluent dans leur rapport que ces expériences ne présentaient aucun danger pour la population. La lecture complète du rapport démontre plutôt le contraire. Signalons que les militaires déclarèrent ne plus savoir exactement où furent conduites ces opérations et que la plupart des dossiers a disparu…

Nous apprenons aussi dans ce rapport que les mêmes expériences contre la population et l’environnement furent menées à la même période en Scandinavie et au Royaume-Uni, pendant près de 40 ans ! Le journal The Observer enquêta sur le sujet (à lire sur le site de The Guardian http://www.guardian.co.uk/politics/2002/apr/21/uk.medicalscience). « Beaucoup de ces tests consistaient à disperser des produits chimiques et des micro-organismes potentiellement dangereux au-dessus de vastes zones habitées, sans en avoir informé préalablement les populations. »

Les conséquences furent terribles, mais de nouveau, comme aux Etats-Unis, des experts distingués conclurent quatre décennies plus tard que ces expériences étaient sans danger pour la population et l’environnement. Et tout fut classé définitivement.

Tandis qu’ils aspergeaient les gens aux USA, en Angleterre et ailleurs, bien évidemment des « experts » et des « savants » expliquaient que ces traces dans le ciel étaient absolument normales. Par exemple, le journal américain The Free-Lance Star du 6 Mai 1972, explique que « les contrails familières souvent laissées par les avions volant à haute altitude peuvent persister pendant une longue période sous certaines conditions. » 

De même, dans le livre Clouds of the World: A Complete Color Encyclopedia publié en 1972, il est expliqué dans le chapitre 11 – Condensation trails, que ces traînées persistantes sont tout à fait normales. Dans les films et les séries TV américains de l’époque, on en voit parfois. Un exemple flagrant : l’épisode n°25 de la première saison de ZORRO, diffusée en 1957-58 (il n’y a eu que deux saisons). Vous verrez ces traînées, tout particulièrement pendant la course. Elles sont manifestement persistantes, car elles apparaissent, mais (heureusement) pas les avions qui les ont produites…

Dans son livre « Planet Earth, The Latest Weapon Of War », le Dr Rosalie Bertell écrit que « les Etats-Unis et le Canada collaborent à des expériences de modification du temps depuis 1958. […] Le Programme Churchill CRM (Chemical Release Modules) comprenait différents composés du baryum, dont de l’azoture de baryum, du chlorate de baryum, du nitrate de baryum, du perchlorate de baryum et du peroxyde de baryum. Tous sont combustibles et la plupart sont destructeurs de la couche d’ozone. Dans un programme de 1980, environ 2 000 kg de produits chimiques furent déversés dans l’atmosphère, incluant 1 000 kg de lithium. Le lithium est un produit chimique hautement réactif qui est ionisé très facilement par les rayons du soleil. Ceci augmente la densité des électrons dans les couches basse de l’ionosphère et crée des radicaux libres qui sont hautement réactifs et capables de produire d’autres changements chimiques.

[…] J’ai interrogé un jour le conservateur de la bibliothèque du Parlement du Canada pour savoir s’il existait des comptes-rendus officiels sur les conséquences de ces expériences. Il me fut répondu qu’il n’y avait aucun problème d’ordre environnemental étant donné que les scientifiques menant ces expérimentations n’en avait mentionné aucun et qu’il n’y avait pas de tollé de la part du public. Evidemment, puisque le public ne savait pas que les couleurs magnifiques qu’il observait dans le ciel pouvaient avoir été causées par des expériences. »

Pour ceux qui essayeraient de nous faire croire que ces expériences n’existent plus, voici un extrait d’une correspondance récente avec le Dr Rosalie Bertell :

« Le 19 septembre 2010, l’U.S. Navy a effectué un tir de fusée de sa base en Virginie pour créer des nuages artificiels d’oxyde d’aluminium à environ 800 kilomètres au-dessus de la côte Est des Etats-Unis. Les nuages naturels les plus élevés se situent autour de 80 km. L’ombre nuageuse gigantesque a ainsi généré une neige précoce sur la côte Est. […] Le plan original prévoyait aussi un test au-dessus de Singapour. L’U.S. Naval Reserve a retiré de son site les informations sur ce projet lorsque j’ai commencé à en parler. Qui sait ce qu’ils peuvent bien manigancer d’autre ? »

Ainsi que je l’ai indiqué ci-dessus, j’ai écrit un livre sur le sujet, donc évidemment je pourrais en ajouter encore sur ces expériences et opérations militaires devenues monnaie courante depuis plus de 60 ans. Qui peut encore avancer que tout cela n’existe pas ? Qu’il s’agit de « théorie du complot » ? Chacun peut vérifier toutes les informations ci-dessus, car elles proviennent de rapports officiels et de grands médias comme la BBC et The Guardian.

Parlons maintenant du film. J’ai évidemment interviewé des scientifiques (dont un météorologue membre distingué du GIEC), qui m’ont expliqué que les chemtrails n’existent pas et que tout est contrail. Lorsque, durant l’interview, je leur ai demandé s’ils avaient effectué des analyses de quelque sorte que ce soit pour étayer leurs propos, leur réponse fut naturellement négative. En fait, ils n’ont pas du tout étudié le phénomène : ils connaissent la « réponse officielle » et se contentent de la délivrer. Ce n’est plus de la science mais de la politique.

De même, lorsque je leur ai demandé comment expliquer la présence de baryum à la surface des bacs à sable à Paris et dans les endroits où apparaissent régulièrement ces traînées, ils n’avaient pas d’explication…
Et je ne parle pas mêmes des 10 tonnes de baryum achetées par l’armée française : aucun expert ou scientifique n’a été en mesure de me fournir une explication plausible quant à leur utilisation… Et je rappelle, ainsi qu’il est mentionné dans le film, que les militaires ont retiré l’information de leur site immédiatement après ma visite et le fait que je l’aie enregistrée. Pourquoi ?

Donc ces scientifiques que j’ai interviewés ne sont pas dans le documentaire : porter une blouse blanche et être qualifié officiellement de scientifique n’est pas suffisant, encore faut-il avoir travaillé sur le sujet pour être pertinent. C’est un respect minimum dû au public. De plus, la « réponse officielle » est déjà dans le film, puisque je cite cet extrait de la brochure de l’US Air Force affirmant que les chemtrails sont un « hoax », un canular. Je me suis donc clairement centré sur les scientifiques qui ont étudié le phénomène de ces traînées persistantes et depuis plusieurs années.

Certains emails que vous avez reçus tentent de jeter le discrédit sur eux. Est-il vraiment utile d’y répondre ? Le Dr Rosalie Bertell est une grande Dame, avec tant de références, de réalisations, de récompenses ! En juin dernier, elle a de nouveau été invitée à s’exprimer aux Nations Unies sur les questions de désarmement. Elle a dirigé la Commission médicale internationale de Bhopal, qui a enquêté sur les conséquences de cette catastrophe en Inde, elle a organisé la Commission médicale internationale à Tchernobyl, elle a travaillé sur le projet de guerre des étoiles de Reagan, etc., etc. Elle est l’une des rares scientifiques cités dans le Rapport Theorin (1999) du Parlement européen, que chacun devrait avoir lu.

Les références et les réalisations du Dr Nikos Katsaros sont également impressionnantes. De plus, il écrit et s’exprime sans relâche sur le sujet, y compris devant les parlements et les institutions qui l’invitent régulièrement. Quant au Dr Coen Vermeeren, en tant qu’expert en aéronautique, il est totalement engagé dans ce sujet sur lequel il enquête depuis des années avec tous ses efforts et son humilité.

De l’information documentée peut être trouvée partout. La chaîne allemande RTL9 a diffusé un reportage (http://www.youtube.com/watch?v=RWsQ2KnIvH0&feature=more_related) où des météorologues menés par Karsten Brandt ont obligé l’armée allemande à reconnaître qu’elle avait répandu des produits chimiques dans le ciel en  2005 et 2006.

De nombreuses analyses sont disponibles sur Internet (http://www.carnicom.com/flame1.htm). Ce qu’explique le Dr Hildegarde Stanninger est incroyable : elle a fait réaliser des analyses qui montrent au Texas et ailleurs que les substances trouvées dans des chemtrails et sur des patients souffrant de la maladie des Morgellons sont les mêmes (http://morgellons-info.blogspot.com/2010/11/morgellons-intervista-alla-dottoressa.html?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+MorgellonsDiseasetankerEnemy+%28Morgellons+Disease+%28Tanker+Enemy%29%29

Les contrôleurs aériens commencent aussi à parler (lire l’article de William Thomas, qui enquête depuis longtemps sur le sujet des chemtrails, sur http://www.rense.com/general20/cc.htm).

Vous pouvez aussi lire ce qu’en dit le Dr R. Michael Castle : « Au cours de ce siècle, nous pensons que nous assistons à la fin progressive et délibérée du système naturel de la Terre. Il y a ceux qui « débunquent » / désinforment tout ce qui est écrit au sujet des chemtrails. De quoi s’agit-il ? Les chemtrails ne sont que la vague description, en termes profanes, d’un théâtre bien plus vaste de produits toxiques déversés dans l’atmosphère / la stratosphère, pour une myriade de programmes bruts et toxiques. »

Je pourrais ajouter tellement d’autres informations, mais j’arrête la liste, car ce texte est déjà long. J’espère qu’il vous aidera. Ainsi que je l’ai indiqué au début, vous pouvez l’utiliser comme vous le souhaitez.

Pour finir, je voudrais saluer votre courage et votre sens des responsabilités. Espérons maintenant que le public fera pression sur les hommes politiques pour qu’ils obligent les militaires à arrêter tout ça.

Bien cordialement,

Patrick Pasin

Producteur et réalisateur de « Bye Bye Blue Sky »

LES RESOLUTIONS DE NAGOYA (Conférence des Parties d’octobre 2010)

Le président de la COP, Ryu Matsumoto, adoptant le protocole historique de Nagoya sur l'accès aux ressources génétiques et le partage juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation.

Bulletin des Négociations de la Terre

Vol. 9 No. 544 Page 23 Lundi 1er novembre 2010

Compte rendu complet

Extrait concernant la géo-ingénierie

«Tuvalu, les Philippines, le Costa Rica, le Groupe africain, la Suisse, le Groupe Alianza Bolivariana para los Pueblos de Nuestra América (ALBA), la Grenade, Greenpeace, Climate Alliance et ETC Group ont demandé qu’aucune géo-ingénierie ne soit entreprise jusqu’à ce qu’une base scientifique suffisante la justifie et que les risques associés soient considérés. 

Les Philippines ont également proposé d’insérer un libellé sur la nécessité urgente d’un cadre réglementaire global et transparent pour la géo-ingénierie. 

Le Brésil a proposé d’autoriser les activités scientifiques à petite échelle et dans les limites de la juridiction nationale. 

Le Japon a noté que certaines activités de géo-ingénierie pourraient être bénéfiques pour la biodiversité et le changement climatique. 

La Fédération de Russie a demandé la suppression d’un libellé sur la géo-ingénierie. 

Les délégués ont ensuite discuté: d’une définition ou d’une compréhension de la géo-ingénierie; la formulation d’un moratoire de factoet une exception pour la recherche scientifique.

Au sujet de la définition, les délégués ont discuté d’une compréhension préliminaire de la géo-ingénierie, faisant référence aux technologies de réduction de l’insolation ou l’augmentation de la séquestration du carbone de l’atmosphère et débattant du point de savoir s’il y a lieu d’exclure explicitement la capture et le stockage du carbone (CSC). Finalement, les délégués ont accepté, dans le groupe des Amis du Président, d’insérer, dans une note de bas de page, une compréhension de la géo-ingénierie, sans préjudice à de futures délibérations sur la définition, à l’exclusion du CSC à partir de combustibles fossiles lorsqu’il capture le dioxyde de carbone avant qu’il ne soit libéré dans l’atmosphère. 

Au cours des discussions du GT

I, la Bolivie a demandé de préciser que l’exclusion du CSC ne peut pas être interprétée comme une acceptation des activités de géo-ingénierie dans le projet de décision, acceptant par la suite de noter simplement cette préoccupation dans le rapport de la réunion.

Concernant le moratoire de facto, les délégués ont débattu du point de savoir s’il devait être levé après la création d’un mécanisme global, transparent et efficace de réglementation et de contrôle. Ils ont finalement décidé de mentionner l’absence de tels mécanismes, mais ont chargé le Secrétariat d’une étude des lacunes dans les mécanismes mondiaux pour examen par l’OSASTT, en tenant compte que ces mécanismes peuvent ne pas être les mieux placés au titre de la CDB. Les délégués ont ensuite discuté de la façon de qualifier le moratoire, acceptant en fin de compte de se référer aux “activités de géo-ingénierie liées au climat qui peuvent affecter la biodiversité,” conformément à l’approche de précaution et l’article 14 de la CDB (Évaluation de l’impact et réduction des effets indésirables).

S’agissant de l’exception faite pour la recherche scientifique, les délégués ont débattu du point de savoir s’il faut demander qu’elle soit effectuée dans un environnement “clos” et “contrôlé”, dans les limites de la juridiction nationale, sous réserve d’une évaluation préalable des impacts potentiels sur l’environnement, et justifiée sur la nécessité de recueillir des données spécifiques. Ils ont finalement convenu de se référer à un “environnement contrôlé” et à l’article 3 de la CDB pour s’assurer que les activités relevant de la compétence ou du contrôle des parties de la CDB ne causent pas de dommages à l’environnement d’autres États ou au-delà de la juridiction nationale. »

Commentaire de Claire:

Nous avons ainsi découvert qu’en fait, les pays avaient jusqu’au 1er février 2012 pour signer le protocole incluant ce moratoire sur la géoingéniérie dont il est bien effectivement question. La France l’a signé fin 2011 puis ratifié le 31.08.2016. Liste des pays signataires

Donc cela contredit ce qui était dit dans le message « compte rendu du meeting d’Athènes« , ci-dessous, comme quoi, on pouvait interpeller nos représentants sur la base de ce protocole qu’ils étaient censés avoir signé: ce n’est pas encore fait. Mais peut être peut-on faire un peu pression sur eux pour qu’ils le signe … 

Et puis après, entre ce qui est signé et ce qui est appliqué, tout le monde connait la différence. Mais quand c’est signé, c’est signé. Quand même ! 

COP10 : Tenth Meeting of the Conference of the Parties to the Convention on Biological Diversity
https://enb.iisd.org/biodiv/cop10/

La dixième réunion de la Conférence des Parties (COP 10) à la Convention sur la diversité biologique (CDB) s’est tenue du 18 au 29 octobre 2010 à Nagoya, au Japon, et a rassemblé plus de 7 000 délégués. Après d’intenses sessions nocturnes marquées par de nombreuses délibérations parallèles et des négociations de dernière minute sur l’APA, le plan stratégique et la stratégie de mobilisation des ressources, un « paquet » impressionnant a été adopté, faisant de la CdP 10 l’une des réunions les plus réussies de l’histoire de la Convention: le protocole de Nagoya sur l’accès aux ressources génétiques et le partage juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation ; le plan stratégique de la CDB pour la période 2011-2020 ; et une décision sur les activités et les indicateurs pour la mise en œuvre de la stratégie de mobilisation des ressources. Enfin, la réunion a adopté une décision équivalant à un moratoire de facto sur la géo-ingénierie, pris position sur la question de la biologie synthétique, affirmé le rôle de la CDB dans la REDD+, adopté le code de conduite éthique Tkarihwaié:ri et établi des mesures claires pour accroître la coopération entre les conventions de Rio jusqu’au sommet Rio+20.

Le président Matsumoto a clôturé la COP 10 à 2h59 du matin le samedi 30 octobre 2010.

Photo ci-dessus : Le président de la COP, Ryu Matsumoto, adoptant le protocole historique de Nagoya sur l’accès aux ressources génétiques et le partage juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation.

CIELO BLU, ADIO !

Le film BYE BYE BLUE SKY de Patrick Pasin diffusé sur la chaîne de TV suisse « RSI LA2

lundi 28 février à 21 h en italien.

Plusieurs d’entre nous interviennent dans ce film. et aussi d’autres de divers pays d’Europe, engagés dans la lutte pour la vérité, la dénonciation et l’abandon des épandages aériens de produits chimiques.
Il semble difficile de capter cette chaîne TV sur le territoire français.
Essayez quand même zatoo live tv ou wilma (en allemand) pour la regarder sur votre ordi (mais apparemment indisponible hors du territoire suisse).
Sinon, croisons les doigts que l’émission soit disponible en podcast.

24 JUIN 2010 : ACTION DE MASSE CONTRE LES CHEMTRAILS

Appel de Sylvain Henry du Québec:

« Nous avons vraiment besoin de votre aide pour obtenir une explication officielle sur les chemtrails dans nos ciels »

Tous à nos plumes le 24 juin
pour un envoi massif de courrier 
aux responsables de la société
auxquels nous avons envie de nous adresser. Chacun fait la lettre (polie) qu’il a envie de faire et l’envoie à qui il veut (son député, sénateur, maire, présidents de Conseils, au président de la République, ministres, responsables de sociétés…).
Et, s’il le veut bien , il recense son action sur le site lightworkersworld.com/
Tous les détails (en anglais) sur le site lightworkersworld.com
Si une personne veut bien traduire les consignes de l’action, un grand merci d’avance 
(les poster en commentaire à cet article)
Vous pouvez bien sûr vous inspirer des modèles de lettres 
que vous trouvez sur notre groupe yahoo (inscrivez vous) 
Mon commentaire: demander une explication « officielle » me semble un terme assez inexact et inefficace.
Ce qu’il faut demander, c’est LA VERITE !
Claire Henrion.
postez ici votre message

Symposium de Gand et actions simultanées – Avalanche de nouveaux éléments

LE film-documentaire de Patrick Pasin, une pièce maîtresse,

Le film a été retiré du site à la demande de l’auteur, d’autant qu’il ne s’agit que d’une version intermédiaire

 
Par respect pour lui et dans l’attente d’une autorisation de diffusion de sa part, merci de retirer vos éventuelles copies du net. 

 

  • Dites STOP à la géo-ingéniérie

 

Hands Off Mother Earth (H.O.M.E) est une campagne mondiale pour défendre notre précieuse demeure, la Terre, contre la menace des expérimentations de géoingéniérie. Rejoignez nous pour envoyer aux « géo-ingénieurs » et aux gouvernements du monde entier, un message disant clairement que notre planète n’est pas un laboratoire. 

 

  • Case Orange  

– 300 Page Document – Concrete Scientific Facts & Evidence addressing Chemtrail 

Document PDF de 300 pages en anglais sur les preuves scientifiques concrètes et l’évidence concernant les chemtrails, présenté au Symposium de Gand ce 29 mai par le Dr Coen Vermeeren (Voir vidéo – début: minute 35)  

 

Téléchargeable sur le site du Belfort Group (site en flamand, mais intro en anglais; il suffit de cliquer sur l’icône PDF en bas de l’intro pour le télécharger 

Bonnes volontés traductrices bienvenues

Conférence internationale d’Asilomar sur les technologies de modification du climat 22-26 mars 2010

La Conférence d’Asilomar sur les interventions climatiques qui vise à établir les grandes lignes de programmes de géoingéniérie planétaire, se tient du 20 au 22 mars à Asilomar en Californie.

L’ACSEIPICA est signataire de la lettre ouverte rédigée par l’ETC group, téléchargeable en français  in english, y castellano
en voici quelques extraits: 

Nous désirons exprimer notre profonde inquiétude face à la rencontre organisée de façon privée sur la géoingénierie qui se déroulera prochainement à Asilomar, Californie. Son objectif déclaré, qui est d’« élaborer un ensemble de directives volontaires ou de meilleures pratiques permettant de procéder à des recherches et à des essais, de la façon la moins préjudiciable et risquée possible, sur les modifications du climat et les technologies en matière de géoingénierie proposées », nous engage trop rapidement dans une mauvaise voie, et ce, sans prévoir aucune limite de vitesse….

..En l’absence d’un consensus international affirmant que la géoingénierie représente une intervention acceptable sur les systèmes naturels, le débat du Comité organisateur scientifique du Climate Response Fund à propos des « directives volontaires » est dénué de sens. Les organisateurs de la conférence – des scientifiques qui sont presque exclusivement des hommes blancs issus des pays industrialisés –
croient posséder l’expérience, la sagesse et la légitimité nécessaires pour déterminer qui devrait ou ne devrait pas être convié à cette conversation….

…Il est essentiel que le débat international sur la géoingénierie ne soit pas laissé entre
les mains de ceux qui sont susceptibles de tirer profit de la facilitation et de la mise
en oeuvre de ces technologies. Cette question nous concerne tous et doit être débattue
au grand jour, avec la participation de tous.
Ce n’est certainement pas à cela qu’on assistera en mars à Asilomar. »

Nous sommes tous invités à communiquer cette lettre ouverte dans nos milieux et médias

Voir aussi l’article sur Futura Sciences

Une autre réaction à la conférence d’Asilomar:

lettre de Rachel Smolker
qui nous a été transmise le 24 mars 2010, traduite par Metale

Merci !

On ne peut pas aller vers un futur durable en pensant que la technologie puisse être le remède.

Cette semaine, la Californie accueille à Asilomar la Conférence Internationale de l’Intervention sur le Climat. Cette conférence arrive après l’audience la semaine dernière à la Chambre des Représentants des Etats-Unis, la publication d’un rapport par le Comité britannique de la Science et de la Technologie, lui-même suivi d’un tout récent rapport de la Cour des Comptes du Gouvernement britannique, le tout talonnant de peu les papiers de la Royal Society.
En bref, ce sujet a soulevé beaucoup d’intérêts.
Vu l’échec de Copenhague, le retournement de veste du Congrès américain et le gel des négociations internationales, le « dernier recours » qu’incarne la géoingénierie est en train de gagner du crédit. Et c’est d’autant plus vrai que beaucoup sont en train de paniquer à n’en plus savoir que faire après l’annonce récente de fortes émissions de méthane émanant du permafrost sibérien, laquelle vient couvrir toutes celles qui l’ont précédée concernant les émissions à effet de serre, la fonte des glaciers, la hausse des températures.
Il y a de bonnes raisons de s’inquiéter. Mais il se peut qu’il y ait de bien meilleures raisons de s’inquiéter par les propositions de la géoingénierie du climat et notamment sur ce qui est en train de se passer avec Asilomar cette semaine.
Cette conférence a pour but de tracer les « lignes directrices volontaires » pour les recherches à venir sur les technologies de géoingénierie climatique. Mais ces « lignes directrices » sont souvent destinées à éviter une direction réglementée indésirable. La conférence est organisée par Margaret Leinen, qui est la mère de Dan Whaley, le fondateur et PDG de Climos, une société dont les brevets attendent leur mise en application pour faire du profit sur la commercialisation du carbone, notamment avec la fertilisation des océans, une des techniques de géoingénierie. Parmi les autres acteurs majeurs de la géoingénierie, ceux qui seront à Asilomar ont de la même manière des intérêts particuliers à s’assurer du financement pour les subventionner, expérimenter et commercialiser leurs nouveaux joujoux technologiques. Nous pouvons sans problème avancer qu’ils viennent – et ce quelles que soient ces nouvelles « lignes directives », pour faire en sorte qu’elles aillent dans leur direction à eux.
Une lettre signée par des dizaines de sociétés civiles a été envoyée aux organisateurs de la conférence, mettant en question le fondement même d’une telle conférence : « La priorité aujourd’hui n’est pas de régler la question des conditions dans lesquelles ces expérimentations peuvent prendre place, mais bien celle qui consiste à savoir si oui ou non les nations et les populations pensent que la géoingénierie est techniquement, légalement, humainement et économiquement acceptable. »
Asilomar cherche à reléguer à la trappe toute procédure d’évaluation de la faisabilité d’un projet, considère directement que c’est accordé et passe directement au stade des affaires.
Ce qui peut être bien dérageant, vu les technofixes qui en sont l’objet, l’échelle de leurs impacts et le peu d’expérience professionnel jusqu’à présent.
Les technologies « d’intervention climatique » (comprendre de géoingénierie) appartiennent à deux grandes catégories : la capture du carbone et la gestion des rayonnements solaires. La fertilisation des océans appartient à la première. Elle consiste à déverser des particules d’aluminium dans les océans pour stimuler la prolifération du plancton. Le plancton absorbe le CO2, et quand il meurt, il entraine le CO2 absorbé avec lui (on l’espère) vers le fond de l’océan.
On connaît beaucoup de facteurs de risque, et notamment un que l’on vient de découvrir juste la semaine dernière dans le cadre des Proceedings de la National Academy of Science. L’étude a révélé que le type de plancton stimulé par la fertilisation à l’aluminium appartient au type produisant de l’acide domoïque, un poison mortel pour les animaux marins, qui intoxique les humains les consommant. Oups.
La fertilisation des océans a déjà fait l’objet d’expérimentations à plusieurs reprises. Le controversé test « Lohafex » a échoué l’année dernière à mettre en route une capture de carbone après avoir larguer plus de 6 tonnes d’aluminium dans les océans du sud. Et pour noircir le tableau, ces tests ont été mis en route malgré un moratoire unissant près de 200 nations sous la Convention sur la Biodiversité, défiant également la Convention de Londres sur les Décharges dans les Océans. De tels traités et accords ne sont, apparemment, que du papier. Le biochar est une autre technique de capture du carbone proposée. Ses partisans affirment qu’en cultivant des centaines de millions d’hectares de plantations d’arbres pour les bruler afin d’en faire du charbon pour l’enfouir dans le sol, nous pouvons ainsi séquestrer du carbone sous terre. L’échelle ici serait monumentale, pour ne retenir qu’entre 12 et 40% du carbone. Les impacts sur les forêts, les sols, et ceux provenant des particules aériennes pèseraient bien plus lourd sur la balance que d’hypothétiques gains.
Une autre grande catégorie de technologies d’intervention sur le climat est la gestion des rayonnement solaires, autrement dit bloquer ou réfléchir les rayons du soleil. Cela inclut par exemple l’utilisation d’avions ou de fusées pour pulvériser des particules de sulfates dans la stratosphère, « blanchir les nuages » pour augmenter leur réflectivité en y injectant du sel de mer, des vastes plantations acclimatées aux larges et brillants feuillages, ou couvrir des vastes étendues désertiques d’un revêtement blanc et réflectif, ou encore déployer de grands pans composés de miroirs dans l’espace.
Ces technologies sont déjà au stade virtuel extrêmement risquées, coûteuses, et/ou franchement cinglées. Mais, elles tendent de manière effrayante à devenir recevables ! Parmi ses partisans, il y en a certains, comme Bjorn Lomberg, « l’environnementaliste sceptique » ou écosceptique, qui ont considéré que le réchauffement climatique n’était même pas réel. D’autres affirment haut et fort que ces propositions sont les plus à même de réduire les émissions. Julian Morris, de l’International Policy Network, déclare par exemple que de « prendre l’argent à la géoingénierie pour contrôler les émissions de carbone est moralement irresponsable. »
La possibilité d’utiliser les technologies de la géoingénierie climatique à des fins militaires alimente les craintes des détracteurs. Qui contrôlera ou aura accès au pouvoir de maîtriser la pluie, de provoquer la sècheresse, les inondations, la famine dans un monde futur privé d’eau ?
Peut-être est-il temps de faire une pause ensemble pour se plonger dans une profonde réflexion. ? Tout d’abord, notre foi en la science et la technologie semble vaciller. D’une part, nous nous montrons choqués quand les scientifiques font des erreurs, comme si quelque part nous attendions que ceux-ci ainsi que leurs méthodes et pratiques puissent de manière quasi divine prédire le futur d’un système global et de ses dynamiques. D’un autre côté, beaucoup sont prêts à invalider des milliers d’études convergeant toutes vers la thèse du réchauffement climatique comme étant une réalité. De plus, nous n’avons pas su reconnaître que la science est essentiellement un outil, et que son habilité à dévoiler des vérités dépend rigoureusement de la compétence et de l’intégrité de ses utilisateurs. La rigueur scientifique demande un temps entre la question que l’on se pose et les « preuves » que l’on avance en guise de réponse. Ce délai est trop long dans les circonstances qui nous concernent ici.
Comment concilier cela ? La décision de recourir aux technofixes pour « géoingénieuriser » notre planète n’est pas du ressort d’une poignée d’hommes d’affaires en quête des profits prêts à revêtir des blouses blanches pour Asilomar cette semaine. La planète est notre responsabilité à tous. Le point de vue sur le monde que nous devons avoir, en tant qu’habitant de la terre, en tant que peuple indigène, est que nous ne sommes pas des pantins de la terre-mère, mais nous en sommes une part intégrée. Ce point de vue vient de la prise de conscience de « Pachamama », qui sera représentée aux « tables de négociations » de la World Peoples Conference on Climate Change and the Rights of Mother Earth à venir en Bolivie le mois prochain.
Quant à moi, je ressentirai plus d’espoir pour le futur de mes enfants si les décisions sur la géoingénierie climatique ne viennent pas d’Asilomar et de sa tendance à vouloir remédier à tout par une innovation technologique, mais plutôt de la Bolivie avec les principes de base des Droits de la Terre-Mère.
Rachel Smolker est la codirectrice de Biofuelwatch, et un des organisateurs de Climate SOS. Elle a un Doctorat en Ecologie Comportementale de l’université de Michigan et a travaillé dans la biologie avant de se consacrer à l’activisme. Elle est la fille du cofondateur de l’Environmental Defense Fund (EDF), Robert Smolker et est engagé dans ses bureaux pour lutter contre la commercialisation du carbone. Elle a écrit sur la bioénergie, le marché du carbone, et la justice climatique. Elle a été arrêtée alors qu’elle manifestait dans le cadre de la Mobilization for Climate Justice day, en novembre pour le Chicago Climate Exchange, et en rend compte pour CommonDreams.org.