LE POINT DE BERTRAND DUCHASTEL, HELIO-METEOROLOGUE

Pour en revenir au soleil, on peut dire qu’il est encore en panne malgré quelques petites tentatives désespérées de timide démarrage. La constante solaire est au plus bas depuis le début des mesures précises vers 1978. Vous connaissez déjà mon point de vue sur ce sujet à l’inverse de ce qui était affirmé par une émission scientifique de France Culture : nous pensons que le soleil n’a pas de rôle important dans le climat et que l’homme est totalement responsable de l’augmentation du CO2 (car il n’y a que ce gaz d’après eux qui réchauffe et dérègle la planète, on oublie CH4, NO2, H2O…) qui augmente de plus en plus la température. Le CO2 est d’abord une conséquence d’un réchauffement naturel de la planète qui correspond à des cycles forts solaires, donc une mer plus chaude qui absorbe moins le CO2 en excès à l’inverse de cycles solaires faibles qui abaissent la température et permettent ainsi à l’océan de mieux absorber l’excès de CO2; on oublie aussi le SO2 (des volcans surtout) qui lui abaisse la température. Des cycles solaires faibles (augmentation des rayons cosmiques galactiques) et beaucoup d’éruptions volcaniques augmentent la couche nuageuse (basse et moyenne), car des ions et poussières se créent (noyau de condensation) en servant de support aux fines gouttelettes des futurs nuages. La température alors baisse comme pendant le petit âge glaciaire de 1650 à 1715.
En plus du cycle de 11 ans, se superposent 3 cycles longs : Glesseberg (80 ans), Maunder (230 à 240 ans environ, un supercyle de 2300 ans. Il semble que les 2 premiers vont atteindre leur minimum. De plus, le palier du minimum actuel est particulièrement bas, peu heurté et long ; les zones d’apparitions des premières taches du nouveau cycle (le N° 24), très rares, apparaissent à des latitudes plus basses que la moyenne ; le champ magnétique solaire reste encore mal connecté… Tout cela plaide pour au moins 2 à 3 cycles suivants faibles, donc un refroidissement naturel jusqu’au moins 2060-2070. Evidemment, il faut voir comment l’effet de serre additionnel (pour moi 15 à 20%) va évoluer avec les développements de la Chine et de l’Inde. Et bien entendu, il faut essayer de bien comprendre l’effet Haarp.
Le CH4 est très important (effet de serre 10 fois plus puissant que le CO2) notamment par ses fameux hydrates de méthane présents dans les profondeurs de l’océan et une augmentation d’1/2 à 1° de la température de fond suffit à libérer ce fameux méthane contenu dans ces hydrates ! Cela se serait produit il y a 6000 ans en Mer de Norvège et expliquerait cet épisode chaud soudain ! Au moyen âge, il y a eu aussi un épisode chaud ! Pourtant, il n’y avait pas d’ère industrielle ! Certains séismes électrostatiques puissants pourraient libérer du méthane.
Je vois un été 2009 moyen, très changeant ; les régions du sud seraient un peu plus favorisées ; quant à l’hiver 2009-10, il se montrerait assez froid. Les skieurs seraient plutôt bien servis encore.
Un point important, avant les années 1950, les données météo étaient beaucoup moins nombreuses. Elles étaient également moins précises surtout avant 1900 et souvent en ville. On oublie volontiers *l’effet urbain* grandissant au fil du temps dans les grandes agglomérations, qui faussent la donne et accentue donc « localement » le réchauffement. Un professeur de géographie de l’Université de Caen a montré comment cet effet urbain a varié au fil du temps (même dans des villes moyennes) et peut être fort différent d’un endroit à l’autre de la ville ! Les reconstitutions par les carottes de l’Antarctique et du Groenland donnent une bonne idée de notre climat (T°, gaz à effet de serre), mais on ne me fera pas croire qu’on peut avoir les températures au 1/10e de degré près ! On ne peut pas être au ppm de gaz à effet de serre près ! On ne parle donc que de « *tendance* » ! Le réchauffement amorcé pendant les années 1990 et amorce de rafraîchissement depuis 2007 se compte à quelques dixièmes de degrés.

Au niveau des jours où les traînées polluantes sont nombreuses, j’éprouve des sensations de fatigue et d’accablement, surtout dans les zones abritées. J’éternue quelquefois. Je constate parfois des taches blanches sur mes cornichons et de l’humidité (rosée…) un « peu collante » ; parfois rien ne sèche ! En ce 16 juin, ciel très clair le soir et très nombreux ronronnements d’avions à hélices à moyenne altitude, que je n’ai pas aperçus.

Le champ magnétique de la Terre s’affaiblit de plus en plus vite, donc la magnétosphère nous protège de moins en moins, d’où ces sensations de soleil brulant comme à la montagne et il est probable que l’effet nocif des traînées chimiques de certains avions apparaît accentué.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.